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La fille ne portait en tout et pour tout qu'un bustier de satin bleu électrique, un string de même couleur, et une paire de talons aiguilles vertigineux. Appliqué avec soin, le maquillage couvrait les profondes incisions de deux bons centimètres à chaque jugulaire. Ses longs cheveux bruns soyeux étaient déployés sur un lit de jasmin odorant. Ouverts et fixes, ses beaux yeux sombres étaient déjà vitreux.
Le maquillage sur les abrasions des poignets et des chevilles n'était pas aussi réussi que pour les deux dernières filles. La coquine s'était davantage débattue. Le plaisir que lui avaient procuré leurs petits jeux n'en avait été que plus intense. Mais le maquillage, non, décidément, pas terrible.
Au moins fallait-il s'appliquer à donner à cette poupée désarticulée une position plus lascive. Jambes un peu plus écartées...voilà. Les apparences étaient plimordiales. Elles reflétaient la lubricité de ces sales aguicheuses à qui les trois amis donnaient la leçon qu'elles méritaient.
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