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Darius le grand, Tome 1 : Darius le grand ne va pas bien



Description ajoutée par Ririnou 2021-11-03T15:38:53+01:00

Résumé

Darius Kellner parle mieux le klingon que le farsi. Et comme si sa vie sociale proche du néant n’était pas assez compliquée à gérer, il jongle tant bien que mal entre sa propre dépression et les critiques incessantes de son père. Mais quand ses parents lui annoncent un voyage en Iran, son quotidien bascule... Là-bas, il apprend à connaître son grand-père souffrant, sa grand-mère aimante et le reste de sa famille maternelle. Mais surtout, il rencontre Sohrab, le garçon qui va bouleverser sa vie. Avec lui, il apprend que des meilleurs amis n’ont pas à parler pour se comprendre. Sohrab l’appelle "Darioush" – la version perse de son prénom – et pour la première fois, Darius se sent accepté et lui-même. (résumé de l'éditeur Akata)

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Classement en biblio - 33 lecteurs

extrait

Je pris une portion de thé dans la boîte orange vif que je versai dans le panier infuseur, ajoutai deux cuillères de sucre candi, puis plaçai le panier sous le robinet. Smaug le Farouche cracha son breuvage fumant dans le pichet. Je sursautai au contact des gouttes brulantes sur mes mains.

Smaug, Première et Principale Calamité, triomphait une fois de plus.

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Commentaires récents

Bronze

Encore une belle découverte.

Au début, j'étais un peu perplexe, n'accrochant pas trop au style de l'auteur. Et finalement, je me suis laissé emporter, je me suis attaché à Darius, à sa famille. J'ai compati à leurs problèmes. Et finalement, j'ai compris les choix narratifs du début, qui ne se retrouvent pas dans la suite de l'histoire : Darius est tenu (se sent) exclu de ses origines iraniennes, donc son ton est assez détaché/explicatif sur certains éléments qui relèvent de la culture de sa mère. Mais au fur et à mesure, il se les approprie, et le ton distant disparaît. J'ai trouvé ça très subtil et très bien pensé !

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Or

Diversité: Pp perses, pp gay, pp souffrant de dépression, ps malade

TW: Dépression, mort, moqueries

Voilà un des rares romans de la collection Young Novels de chez Akata que je n’avais pas encore lu bien qu’il me faisait assurément envie depuis sa parution. Et une fois n’est pas coutume, j’ai adoré.

Encore une fois, cette collection met en avant une culture & une communauté peu présente en littérature YA car on va parler de culture perse ici.

On suit donc notre héros qui va partir avec sa famille en Iran pour rencontrer ses grands parents car son grand père est très malade. Il va découvrir son héritage perse venant de sa mère et nouer des liens avec sa famille mais aussi avec un garçon de là-bas, Sohrab.

C’est un titre qui parle de famille et c’est vraiment le cœur de l’histoire puisqu’on parle évidemment de la découverte de tout un pan de sa famille pour Darius mais aussi de ses difficultés avec son père. On parle de fierté, des racines, d’apprendre à connaitre les gens et d’où l’on vient et c’est des sujets tellement importants à aborder dans un YA je trouve.

C’est également un roman hyper intéressant parce qu’on apprend plein de choses, que ce soit la gastronomie perse (vraiment, la lecture de ce roman donne faim) ou encore les coutumes. J’ai adoré qu’il y ai des mots perses dans le récit aussi, qu’on nous décrive des lieux emblématiques de là-bas, c’était dépaysant et beau en même temps.

Petit point par rapport à la dépression dont souffre Darius mais aussi son père, le sujet est bien présent dans le récit mais ce n’est pas le cœur de l’histoire. Ca reste présent puisque c’est une maladie qui les accompagne au quotidien mais ils ne sont pas définis que par ça. Je trouve également ça intéressant de parler de dépression puisque c’est un sujet peu abordé mais qui touche de plus en plus de personne maintenant et surtout d’adolescent.

En bref, c’était une excellente lecture, peut être pas un énorme coup de cœur comme L’amour de A à Z mais j’ai adoré découvrir cette histoire. Il existe une suite que je pense que je lirais dans l’année mais ce roman se suffit à lui-même selon moi.

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Or

Un coup de coeur accompagné d'un voyage en Iran avec Darius et Sohrab, qu'on apprend à aimer, à connaître, à comprendre. L'auteur aborde des sujets difficile mais très bien traités, en mettant aussi en avant la culture iranienne que Darius ne connaît pas, et dans laquelle il va se retrouver plongé. Lisez ce livre, laissez-vous emporter : odeurs de thé, football, Star Trek et merveilles de douceur : puisse votre place ne jamais être vide !

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Or

Incontournable Janvier 2022

Ce roman pour adolescents fait parti de la collection "Young novel" de la maison Akata, et constitue à lui seul un grand pas en avant. Déjà, je dois dire qu'il y a trop peu de personnages d'origines Moyen-Orientales, Darius étant le premier que je croise pour le genre masculin. Aussi, comme je le mentionne souvent dans mes autres critiques, on aborde trop rarement la psychologie et la santé mentale de nos garçons et jeunes hommes en littérature jeunesse. Un drame, quand on pense au coffre à outils majeur que constitue le livre pour nos jeunes, et la formidable occasion de mieux comprendre le monde qui les entoure. Voici donc "Darius le Grand ne va pas bien", un roman sur des thèmes qui sonnent lourds, mais qui se révèle lumineux, humain et universel.

Darius Kellner a 16 ans et s'il travaille dans un magasin de thé où les connaissances en matière de thés sont questionnables, c'est pour un jour espérer un travail dans une vraie industrie du thé. Et en matière de thé, les Persans, qui constituent la moitié de ses origines familiales, s'y connaissent. Plus états-unien qu'iranien, Darius vit également avec une dépression chronique, un trait hérité de son père, qu'il qualifie d"Übermensch" ( un surhomme, concept popularisé par les aryens allemands, entre autre), ce qui est en soit une sacrée ironie. Darius semble avoir une relation complexe avec son père, dont il semble être une perpétuelle déception. Pour parfaire le tableau entourant notre protagoniste, sachez également qu'il a un prénom et une façon d'être qui en fait une cible de moqueries et de surnoms phalliques. Mais notre amateur de Star Trek et du Seigneur des anneaux va bientôt se retrouver à Yazd, en Iran. Lui et sa petite soeur Laleh ( 8 ans) vont rencontrer pour la première fois le côté perse de la famille, sous un sinistre prétexte: En effet, leur grand-père est atteint d'un cancer du cerveau. C,est néanmoins un pays magnifique, à l'architecture sublime, aux plats savoureux et à la riche culture que va découvrir l'adolescent. C'est également l'occasion de célébrer certaines fêtes importantes et de renouer avec la famille élargie. Darius, entre deux tasses de thé et les visites sur les sites de ruines préservées, va également rencontre Sorhab, un iranien de son âge, avec qui il va développer une réelle et sincère amitié.

J'ai été impressionné par la façon d'harmoniser le récit avec les éléments culturels de ce pays trop peu connu. Après avoir lu le roman "Arya" ( que je vous recommande) du département adulte, je me faisais la réflexion que j'adorerais en avoir un de ce genre pour nos ados. Alors vous n'imaginez pas le plaisir que j'ai eu de découvrir ce roman et e constater, en plus, qu'il est excellent! Les personnages partiellement ou complètement originaires du Moyen-Orient restent encore gravement sous-représentés, alors même que des gens issus de cette partie du monde sont de plus en plus présents au Québec, en France et aux États-Unis. On retrouvera dans ce roman une belle palette de farsi, la langue persanne, quoiqu'un glossaire n'aurait pas été superflus.

Il existe plusieurs axes importants dans ce roman. L'un des principaux est bien sur la famille, que ce soit la découverte d'un versant "étranger" ( dans le sens extérieur) avec la famille de Shirin, mère de Darius, ou le versant parent-enfant, surtout entre Darius et Stephen, son père. J'ai vraiment trouvé crédible les divers liens entre les personnages, où leur rapports sont relativement terre-à-terre, sans drames grandiloquents ou surenchère émotionnelle. Darius et son père semblent se ressembler à un point où paradoxalement, ils semblent trop différents. Darius cultive un puissant sentiment d'infériorité face à son père, qui lui apparait comme le mâle alpha idéal éternellement insatisfait de son fils. Pourtant, à bien des égards, malgré ses paroles clairement maladroites, on sent que Stephen veut ce qu'il a de mieux pour son garçon. Ah les joies de la communication défaillante! C'est pourtant bien l'enjeu: le manque de dialogue sur les émotions et les impressions. Pas besoin de faire dans le mélodrame, c'est bien l'une des principales causes de conflits relationnels. Merci à l'auteur de s'en être tenu à cela. Également, un beau travail sur les parents, très nuancés et bien rendus, qui font parti intégrante du récit et sont très touchants.

Dans les relations, j'ai trouvé sincèrement merveilleux de voir un jeune homme cultiver une affection non-feinte pour sa petite soeur. C'est un peu le running gag en jeunesse que les relations frère-soeur où chamailleries et conflit de personnalité composent l'essence de cette relation, mais pas ici. Darius aime sa petite soeur et Laleh voit clairement son grand frère comme une figure rassurante et aimante. Sa confiance en lui transparait essentiellement dans ses gestes. C'est vraiment beau à voir. On a tendance, dans les romans, peut-être comme dans la vraie vie, à accepter les relations conflictuelles comme la norme quand aux frères et soeurs, alors qu'on encourage pas assez l'affection réciproque et la manifestations physique de cette affection. Alors en voir ici dans ce roman, c'est un pas en avant. Même chose pour tous ces gestes tendres que se partagent les personnages, les accolades, les doigts dans les cheveux, les baisers sur les joues, les têtes-contre-têtes. Pourquoi devraient-on trouver "non-viril" ce genre de gestes, pourtant si essentiels?

Darius, oui, certes, il faut en parler de ce héro atypique! Atypique dans le bon sens, en passant. Darius n'a pas une forte confiance en soi, mais comme l'a remarqué le personnage de Sorhab, il a une certaine estime de soi, en ce sens où il ne cherche pas à changer qui il est. Néanmoins, il gère bien mal le manque d'acceptation autours de lui à son endroit, que ce soit son père, son grand-père, Sorhab et les canailles un brin débiles qui s'en prennent à lui à l'école. Il est terriblement auto-critique et culpabilise facilement. Il a pourtant de belles forces. En outre, je pense qu'entre les lignes, on peut deviner que Darius est réellement homosexuel, sa relation avec Sorhad naviguant d'ailleurs quelque part entre "fraterniromance" et amitié. Ce n'est pas le sujet du roman, cependant et c'est évoqué très subtilement, mais on comprend que les insultes à caractère sexuels , au début, sont probablement très humiliantes pour un gay qui n'est pas sorti de son placard. Darius nous parle abondement de ce qu'il ressent, de ce qu'il perçoit et cogite. Il nous parle aussi de son rapport à son corps, pas très positif lui non plus. C'est une grande force du roman et précisément les éléments qui manquent aux romans avec des héros masculins, selon moi.

Un élément du développement des personnages est également digne de mention: traiter la vulnérabilité ( au masculin). le concept de "masculinité toxique" est de plus en plus abordé sur la scène sociale, et en ce sens, on décrit de plus en plus la figure sans failles et dominatrice du "parfait Mâle Alpha" ( Caucasien/Blanc très souvent). Voir un papa parler de sa dépression et offrir une illustration de vulnérabilité est donc en soit très pertinent et grandement apprécié. Être capable de reconnaitre ses limites et accepter d'être faillible, c'est en soit une très grande force. Être capable de dire "je t'aime" et reconnaitre ses peurs, en sont d'autres. J'ai par conséquent beaucoup aimé le traitement du personnage de Stephen Kellner et ses nombreuses nuances.

Un élément marquant du monologue intérieur de Darius est l'aspect "méritoire" de sa dépression. Parmi les nombreuses infos erronées entourant la condition dépressive, on a l'idée de "cause". On pense à tort que la dépression est liée à quelque chose de contextuelle ou situationnelle, mais il s'avère que cette maladie à la fois mentale et physiologique peut très bien ne pas avoir d'autre cause qu'un dérèglement des neurotransmetteurs, ces messagers du cerveau. Darius lui-même nous explique qu'il n'y a pas de "drames" dans sa vie expliquant l'apparition de sa condition, mais que son père a le même enjeu dans sa vie, expliquant peut-être ici une certaine prédisposition génétique. Cet aspect du roman est très intéressant et va sans doute aider à mieux comprendre les enjeux de cette maladie encore si stigmatisante pour ceux et celles qui ont le malheur de la développer.

Il y a deux seulement petites choses mineures qui m'ont agacé: La première est la redondance de "serviteurs sans âmes de l'orthodoxie", non seulement parce que c"est redondant, mais aussi parce que je ne la comprend pas bien. Il aurait été plaisant d'avoir un complément d'infos de la part de Darius pour nous mettre au parfum sur cette expression de son cru. Je figure que ça peut ressembler à " ces gens froids parfaitement conformistes", mais ça reste vague. La seconde est la fait que "mamou" ( la grand-mère) appelle Darius "Maman". On nous explique au début que cet emprunt potentiel à la langue français désigne communément une "mère" ou une "grand-mère", alors comment expliquer ce suffixe quand la grand-mère parle de Darius? Pour un francophone, ça porte à confusion!

Enfin, je dirais que ce roman traite de plusieurs sujets entourant le fait d'être adolescent, se se sentir différent, confus, jugés et de prendre conscience de sa personnalité propre. Il y a pleins de considérations, que ce soit quand aux rôles sociaux, à son rapport familial, aux émotions parfois envahissantes, au développement de ses rapports amicaux plus profonds que durant l'enfance, au désir d'être accepté tel que l'on est et bien sur, d'avoir un sentiment d'appartenance concrêt. J'ai souvent trouvé que les auteurs pour ados plaçaient beaucoup d'embuches autours de leurs personnages ados sans creuser plus leur intérieur, pourtant bien plus pertinent, alors ça me fait toujours plaisir quand un roman pour ados fait le contraire.

Contrairement à ce que la 4e de couverture et l'étiquette "Dépression", combinés aux thème d'intimidation, de cancer et de relation parentale complexe peuvent laisser présager, le roman n'est ni lourd ni tragique. C'est même lumineux et équilibré par bon nombre d'éléments positifs. La présence des paysages, des festivités, des séances de foot, des nombreuses ( et tordantes!) références sur les univers de Star Trek et du Seigneur des Anenaux/Le Hobbit rendent le tout accessible, souvent drôle et rempli de beauté.

S'il se passe beaucoup de choses, en soit, il n'y a pas de suspense. Ce n'est pas addictif en raison de l'action, mais plutôt pour le développement des relations entre les personnages. C'est étonnant comment ça se lit tout seul malgré un rythme de croisière aussi tranquille. Mais en même temps, c'est reposant.

C'est définitivement le genre de roman qui change le regard sur le monde et qui va contribuer à découvrir une culture qui mérite plus d'égards. Des romans de ce genre, il y en a peu, toute proportions gardées, dans la foison de romans destinés aux ados. Je comprend l'intérêt qu'il suscite et les prix dont il est dépositaire. C'est un roman émouvant, pertinent et porteur d'espoir.

Une suite existe: "Darius The Great deserve better" ( Darius le Grand mérite mieux).

Bref, c'est définitivement à faire connaître!

Pou un lectorat du second cycle secondaire, 15 ans+.

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Diamant

https://labooktillaise.wordpress.com/2021/12/03/darius-le-grand-ne-va-pas-bien-adib-khorram/

Darius le grand ne va pas bien et moi non plus.

Bon. Soyons clair. Ce n'est pas moi qui ai pleurer et chialer. C'est chialer et pleurer qui ont moi.

Cette histoire... Cette histoire est merveilleuse dans toute sa simplicité.

De quoi parle-t-elle ? Tout simplement de Darius. Qui est dépressif. Non, il n'a n'a vécu de traumatisant. Il est né comme ça.

Et chaque jour, il doit se battre avec lui même et ses pensées tandis que les autres qui ne comprennent pas lui demandent de sortir, prendre l'air, comme si ça pourrait se régler comme ça. Il se sent seul à l'école mais aussi au sein de sa famille. Darius à une relation très particulière avec son père que je n'ai pas du tout apprécié tout au long du livre mais je vous rassure et encourage à tenir bon. Cette relation aura beaucoup de hauts et de bas et c'est ce que j'ai aimé le plus dans ce récit.  

Darius lui même, au delà de ses pensées souvent sombre est un personnage qui a de l'amour a donner, surtout avec sa petite sœur.

En plus d'être dépressif, Darius est à moitié persan mais le problème est qu'il ne connait pas beaucoup de choses sur ses origines. Je me suis senti proche de Darius à ce sujet. En tant que martiniquaise. Nous parlons ici le créole martiniquais, créole qui à tendance à se perdre parmi nos génération actuelle. Il n'y a parfois pas de différence entre des martiniquais qui sont nés et ont vécus autre-part qu'ici et ceux vivant et ayant grandis ici avec cette langue. Certains parlent cette langue parfaitement, tandis que d'autres, comme moi, avons du mal, au niveau de la compréhension, de l'écriture. Je partageais avec Darius cette envie de nouer avec ma culture (malgré le fait qque moi, j'y habite), cette tristesse de ne pas bien parler une langue qui est censé être notre. 

Ainsi donc, au cours de ce voyage, Darius pourra se reconnecter avec ses origines perses/irannienne.  Au cours de ce voyage, non seulement il en apprendra plus sur son pays géographiquement et historiquement, mais aussi familialement.

Ces gens qu'il ne voyait qu'à travers un écran, comme s'ils étaient des fantômes, il les verra pour la première fois et ceux ci rempliront son cœur d'un amour qu'il ne savait pas possible.

En plus de ça, ce voyage signe le début d'une première et nouvelle amitié. Une amitié. C'est une histoire si douce et à la fois si forte. J'en ai aimé chaque page.

Darius est un personnage vraiment intéressant et passionnant et j'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur l'a écrit.

Sohrab, son nouvel ami est tellement gentil, à chaque fois qu'il apparaissait, j'avais un gros sourire aux lèvres. C'est un personnage qui ressemble beaucoup à Darius sur de nombreux point et plus on apprend à le connaitre, plus on l'aime tout autant. Il supporte Darius à toutes épreuves.

J'ai beaucoup aimé suivre le cheminement de Darius, comment ce voyage et cette nouvelle amitié le transforme. Il y a eu des hauts et des bas. Des pleurs et des rires. Un temps d'adaptation et de remise en question.

Ne vous attendez pas à un livre remplis d'action. C'est lent mais d'une merveilleuse façon. L'histoire suit juste son cours mais on y apprend tellement de chose. En même temps que Darius d'ailleurs, sur la culture perse/Iranienne. Les codes sociaux, la langue, les religions.

J'aimerais ajouter que souvent, dans la communauté noire, les maladies mentales, et donc la dépression ne sont pas toujours pris au sérieux, ne sont pas pris en compte. Les phrases " c'est dans ta tête, c'est un problème de blanc " sont récurrentes et c'est quelque chose qui doit être déconstruit. C'est donc pour ça que j'ai particulièrement aimé ce roman. La manière dont le sujet est mené. Les explications et le parcours de Darius. 

C'était vraiment une excellente lecture et que puis-je vous dire à part : LISEZ CE LIVRE BON SANG

Et le MEILLEUR ?

AKATA S'ENGAGE A REVERSER 5% SUR LE PRIX de vente hors-taxe de chaque tome à FRANCE DEPRESSION

OPÉKATION SE DÉROULE DU 7 OCTOBRE 2021 AU 30 AVRIL 2022

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Argent

“It’s okay not to be okay.” est clairement la citation que je retiens de ce roman. Une phrase simple mais qui résonne si fortement dans nos coeurs de lecteurs et de lectrices. Je dois remercier Netgalley et les éditions Akata pour cette lecture en avant-première.

C’est un titre dont j’ai longuement entendu parler par des personnes que je suis sur les réseaux sociaux. Je savais que ça allait traiter de sujets délicats (dépression, deuil, racisme, grossophobie, islamophobie, harcèlement, …). J’ai eu très peu d’occasion de lire des ouvrages traitant de maladie mentale et je suis contente que Darius Le Grand ne va pas bien soit disponible pour les lecteurs et lectrices francophone. On manque cruellement de livres destinés aux adolescents qui parlent de maladie mentale, mais aussi avec des personnages d’origines iraniennes. Cette nouvelle collection “Young Novel” marque déjà le paysage éditorial français avec des belles parutions qui mettent en avant la diversité et des sujets importants. J’étais plus qu’heureuse d’avoir l’opportunité de lire Darius Le Grand ne va pas bien et j’ai vraiment apprécié ma lecture.

Alors que Darius tente de gérer tant bien que mal sa vie sociale compliquée, sa propre dépression et sa relation tumultueuse avec son père, ses parents lui annoncent un voyage imminent en Iran pour voir son grand-père souffrant d’une tumeur. Il apprend à connaître sa famille maternelle qu’il n’a jamais rencontrée, notamment son grand-père et sa grand-mère. C’est à ce moment qu’il rencontre Sohrah, un garçon qui va bouleverser son petit monde : pour la première fois, Darius se sent accepté et lui-même.

J’ai été touchée par le personnage de Darius. Au fil des pages, je me suis attachée à son personnage et je lui souhaitais le meilleur. Je vivais ses émotions avec lui, j’ai eu de la peine comme lui, j’étais heureuse en même temps que lui … J’ai été touchée par sa passion pour les thés, par ses interrogations, ses sentiments. J’ai découvert l’Iran et sa culture à travers ses yeux. Je n’ai jamais rencontré les problèmes qu’il a dû affronter au cours de sa vie. Il m’a apporté beaucoup et je suis impatiente à l’idée de le retrouver dans une suite prochaine. Il a tellement évolué dans ce premier tome, je suis curieuse de le voir évoluer encore - mais aussi de voir évoluer sa relation avec Sohrab.

Il ne se passe pas énormément de choses, le récit se concentre davantage sur les personnages et les relations entre eux. Si au départ, j’étais surprise par le calme de l’histoire, je me suis rapidement habituée au rythme et j’ai été plongée dans le quotidien de Darius et de sa famille. J’ai hâte de les connaître davantage dans le prochain tome.

En résumé, Darius le Grand ne va pas bien est un roman des plus importants que je recommande chaleureusement. Attention à vous, lecteurs et lectrices, si vous êtes touché·e par l’un des sujets évoqués. J'espère que ce roman vous plaira autant que moi, si ce n'est davantage !

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Or

Je tiens à remercier NetGalley et les Editions Akata – Young Novel pour m’avoir permis de découvrir ce titre en avant-première dont la sortie est prévue le 7 octobre.

Avant de commencer ma lecture je savais que "Darius le Grand ne va pas bien" parlerait de sujets douloureux (la dépression, le harcèlement, le racisme, la grossophobie, l’islamophobie, sentiment d'exclusion, …) et que ce serait une lecture difficile pour moi. Darius est un adolescent souffrant de dépression et victime de harcèlement à cause de ses origines iraniennes, qui voyage jusqu’en Iran pour faire la connaissance d'une partie de sa famille qu’il n’a, jusque-là, jamais rencontré.

Une fois cette lecture terminée je me rends compte que j’ai tellement appris grâce à Darius ! C’est agréable de découvrir l’Iran et sa culture avec lui. Même si je n’ai pas eu à traverser tout ce qu’il a vécu j’ai été en colère pour Darius, j’ai été blessée avec lui et j’ai pleuré avec lui. Il se cherche, il se questionne, il a peur mais c’est un personnage fort qui nous transmet tellement d’émotions ! On aime le voir avancer, obtenir des réponses et faire des rencontres incroyables.

C’est un roman important que je recommande vivement. J’ai hâte de pouvoir lire le prochain tome pour en apprendre davantage sur Darius, ses origines, sa famille et ses amis.

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Date de sortie

Darius le grand, Tome 1 : Darius le grand ne va pas bien

  • USA : 2018-08-28 (English)

Activité récente

l-o-k-i l'ajoute dans sa biblio or
2023-04-13T16:32:20+02:00
Biblys l'ajoute dans sa biblio or
2022-07-28T18:43:36+02:00
Krow le place en liste or
2022-06-20T19:42:18+02:00
Psifey l'ajoute dans sa biblio or
2022-06-10T23:37:33+02:00

Titres alternatifs

  • Darius the Great Is Not Okay - Anglais

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 33
Commentaires 7
extraits 4
Evaluations 22
Note globale 8.05 / 10

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