Extraits

attention...c'est extrait vient de la fin du livre.

(...)

"Alors tu es d'accord? demanda t'il.

-D'accord pour quoi?"

Il n'était plus que sur un seul genou.

"Qu'est ce que tu fabriques?

-Grace Divine, quand toute cette merde sera fini, quand on aura fini l'école et quand tous les mauvais garçons que tu dois corriger te laisseront un peu de répit, accepteras tu de m'épouser?"

"Oh ! Tu l'as vue, celle-là ?"

Daniel acquiesça d'un grognement.

Je désignai une étoile particulièrement brillante qui avait dessiné un long trait dans le ciel avant de disparaître.

"Ouais, chuchota Daniel. Magnifique."

Je jettai un oeil dans sa direction. Il était allongé sur le côté et me fixait.

"Tu ne regardais même pas", protestai-je.

"Si, répondit-il avec un sourire en coin. Je l'ai vue se refléter dans tes yeux." Il m'effleura la joue. "Une des plus belles choses qu'il m'a été donné de voir dans ma vie."

-Tu vibres, mumura-t-il contre mes lèvres.

-Hein? fis-je avant de recommencer à l'embrasser.

Il s'écarta.

-Je crois que c'est ton téléphone.

-Tu es superbe, souffla Daniel.

-Tu ne me vois même pas!

-Je te vois dans ma tête. Ça me tient chaud.

"Daniel me déposa un baiser au coin de l'oeil. Ses lèvres glissèrent vers mon menton, une sensation délisieuse qui me provoqua des picotements des pieds à la tête. Elles vinrent se poser sur ma bouche, l'efflerant doucement avant d'exercer une tendre pression. Puis elles s'entrouvrirent et fusionnèrent avec les miennes.

(...)

Sa m'était égal que nous soyons dans le jardin. Nous étions censés observer la pluie de météores, et alors ! Tout cessa d'exister en dehors de son baiser. Il n'y avait plus rien sous la chute d'astéroides à part lui et moi, et le tapis d'herbe sous nous."

-Euh...

April ouvrit son sac et plongea la main à l'intérieur.

-Bon, ne te mets pas en colère.

Sur ce, elle sortit mon pieu - quelque chose qui y ressemblait, sauf que le manche était couvert de cristaux bleu pétant et de strass.

-Tu l'as décoré?

-Euh... je voulais te faire une suprise. Ce n'est pas parce que tu pourchasses des monstres que tu ne peux pas faire ça avec style.

Je brandis le pieu dans ma main tremblante.

-Appelle-moi ''petite'' encore une fois et je te plante ça où ça fait mal.

Il éclata de rire et m'enveloppa de ses bras puissants.

-Tu as raison. Tu es loin d'être une petite fille.

Mais pourquoi avaient-ils tous repris forme humais, et pas lui ?

"Je ne comprends pas, dis-je, aussi agitée que le loup blanc à présent. Pourquoi n'est-il pas redevenu humain? Pourquoi ne s'est-il pas retransformé ?"

Le loup blanc glapit en secouant sa gross tête. Je lui enlaçai le cou. Mon sang maculait sa fourrure blanche. En posant la tête sur sa poitrine, je n'entendis qu'un seul coeur battre -et non pas deux-, comme lorsqu'il s'était changé en loup-garou. Sa nature alpha en était-elle la cause ?

"Que t'arrive-t-il? demandai-je à Daniel.

-Je crois...je crois qu'il est coincé, répondit Gabriel à sa place.

-Non! protestai-je en me cramponnant au cou du loup blanc. Non! Ce n'est pas possible."

Le loup blanc inclina la tête et émit un hurlement le plus lugubre que je n'avais jamais entendu. On aurait dit un cri.

-Où est ton portable? demandai-je à Daniel.

-Je l'ai laissé à l'intérieur. Sur mon lit.

Il baîlla.

-Pourquoi? [...] C'est qui?

-Toi.

Je ne sais pas trop ce que je pensais trouver derière moi. Un loup-garou avec un portable entre les dents?