Extraits

C’était ça l’amour, l’amour qui changeait les gens, même si la personne en question était un authentique démon et le grand-duc de l’enfer.

— Je t’aime, lui dis-je, comme je le répétais chaque jour et le répéterais pour l’éternité.

Roth appuya son front contre le mien tout en approchant nos mains jointes de sa poitrine, les posant sur son cœur.

— Je t’aime aussi, répondit-il. Et jusqu’à mon dernier souffle je ne cesserai jamais de t’aimer.

Si cette épreuve m'avait appris quelque chose, c'est qu'il fallait profiter de la vie - de tout ce qu'elle avait à offrir : la colère, le deuil et les larmes, mais avant tout les rires et l'amour.

Juste profiter de la vie.

Parce qu'elle était éphémère et imprévisible et que personne, ni moi ni quiconque de ma connaissance, ne disposait d'un jour ni même d'une seule seconde qui lui était acquise.

Par-dessus la tête du Gardien, Roth me fit un clin d’œil.

Un clin d’œil en plein combat. Waouh.

Je t'aime, lui dis-je, comme je le répétais chaque jour et le répéterais pour l'éternité.

Je t'aime aussi, répond-il. Et jusqu'a mon dernier souffle je ne cesserai jamais de t'aimer.

Je laissai mon bras autour d'elle sans dire un mot, parce que je n'en avais pas pour ce genre de situations.

« – Tu es si belle, Layla. Si je devais choisir un trésor à contempler jusqu’à la fin des temps, ce serait toi. »

« – Et ça m’a tellement plu que je suis déjà accro. Un seul matin à tes côtés, et me voilà dépendant pour la vie. Je te veux chaque matin ici, avec moi. Enfin, peut-être dans la chambre principale. Le lit est plus confortable. »

« Une créature magnifique.

Mais… le dragon avait la taille d’un chat – d’un tout petit minou.

Pas vraiment ce à quoi je m’attendais. »

Roth disposait de l'éternité.

Pas moi.

Les bancs étaient occupés.

Ils étaient la source de cette odeur pestilentielle.

Ils étaient jonchés de cadavres.