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Je levai les yeux au ciel.
-Arrete de me draguer, Sheperd, ou ça val mal finir.
-Te draguer, moi ? C'est toi qui n'arrete pas de me chauffer !
-Ben voyons ! «Tiens, Lily, voila une petite douceur...» et c'est moi qui te drague ?
-Dans ce cas, je devrais peut etre t'embrasser.
Je clignai des yeux, les joues en feu.
-Euh...si tu penses que c'est une bonne idee...
Afficher en entier-Je te l'ai deja dit et ça n'est qu'un debut : tu assures grave, Parker.
-Redis-le-moi, Green, implorais-je alors que nous allumions nos lampes torches pour progresser dans les tunnels.
-Tu assures grave.
-Encore !
-N'a use pas, quand meme...
Afficher en entierHelas ! Oui. Ce qui veut dire qu'on est franchement mal barrés, Lily. (Il fit un pas vers moi) Nous sommes en danger. Et si tu n'as pas de pouvoirs magiques, je ne veux pas que tu sois melee a tout ça. Pas sans moyen de defense. Scout ne peut pas veiller sur toi en permanence...et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
Afficher en entier— Alors, qu’est-ce qu’il avait à raconter, mister Shepherd ? demanda Scout en plantant sa fourchette dans un morceau de poulet grillé. Vous êtes fiancés, ou quoi ? Tu as eu droit à sa lavallière ? Il t’a fait une grande déclaration ?
— C’est quoi, une lavallière ?
— Aucune idée. Un truc de fraternité, je crois ?
— Eh bien, il n’en avait pas. On a juste discuté de la réunion, de l’attitude qu’il avait eue. Il s’est excusé.
Scout haussa un sourcil appréciateur.
— Shepherd s’est excusé ? Bon sang ! Parker, ta rapidité m’en bouche un coin. D’habitude, il est têtu comme une mule.
— Il a dit qu’il se faisait du souci pour moi. Qu’il avait peur que je me retrouve au beau milieu d’un combat entre Faucheurs et Adeptes sans aucun moyen de me défendre, surtout dans l’hypothèse où tu ne serais pas là avec ton mojo.
— Tu parles d’un mojo, marmonna-t-elle. (Elle ouvrit la bouche, comme pour parler, puis la referma.) Écoute, dit-elle enfin. Je n’ai pas envie de te faire la leçon au tout début d’une histoire avec Jason, mais fais gaffe avec ce garçon. Ce n’est peut-être pas une super idée de sortir avec lui.
— Je ne sors pas avec lui, protestai-je. Et c’est quoi le problème, d’abord ?
— C’est qu’il est… je ne sais pas. Différent.
— Ouais, c’est sûr, les loups-garous, ça ne court pas les rues.
Cette fois, elle écarquilla les yeux de stupeur.
— Tu es au courant.
— Oui.
— Comment tu l’as su ?
— Je l’ai entendu grogner, après avoir été touchée par le souffle de feu. Et j’en ai eu la confirmation hier.
— Il a avoué être un loup ? À toi ?
— Il m’a laissée voir ses yeux changer de couleur. Il m’avait déjà fait le coup à l’hosto.
— Une fois Michael et moi sortis ?
Je fis « oui » de la tête. Scout émit un long sifflement.
— En une semaine, tu es passée du statut de petite nouvelle à celui de chérie d’un loup-garou. Tu es une rapide, Parker.
Afficher en entier(Lily & Jason)
-Te voilà membre officiel de l'Enclave Trois,espèce de petite bête curieuse.
-Ha! moi, une bête curieuse ? Tu es loup-garou,je te rappelle...
-Je te suggère de dire ça en faisant preuve d'un peu plus de respect,Parker.
-Sinon ?
-Sinon, je te mords.
Il sourit au point de pratiquement me flanquer une crise cardiaque.ca devait faire encore plus d'effet quand il était sous son autre forme...
-Je ne pense pas que tu irais jusqu'à me mordre, répliquai-je sans en être entièrement convaincue.
-Ma foi,on verra comment ça se passe, qu'en penses-tu ?
Afficher en entierChapitre premier;page 11
Ils siégeaient autour d'une table de conférence. Huit hommes et femmes, tous âgés d'au moins soixante-cinq ans, tous excessivement fortunés. Et s'ils se trouvaient là, dans cette tour au coeur de Manhattan, c'était pour décider de mon sort.
Je n'avais pas encore fêté mes seize ans, et avais terminé ma seconde le mois précédent. Mes parents, professeurs de philosophie, s'étaient vu offrir un congé sabbatique de deux ans afin d'aller dans une université allemande, à Munich. Deux ans à l'étranger ! Pourquoi pas, après tout ? Sauf qu'ils avaient décidé qu'il valait mieux que je reste aux Etats-Unis.
Afficher en entierFoley ouvrit un minuscule tiroir à sa droite. Elle en extirpa un passe-partout doré d’aspect archaïque – le genre tout fin, avec des griffes perpendiculaires au bout – attaché à un ruban bleu roi. — La clé de votre chambre, dit-elle en me la tendant. Je me saisis du ruban dans sa paume, puis empoignai la fine tige de métal. — Vos livres se trouvent déjà dans votre chambre. Un ordinateur portable vous a été confié. Il vous y attend, lui aussi. Elle fronça les sourcils, puis plongea son regard dans le mien.
Afficher en entierNous descendions l’escalier vers le rez-de-chaussée, chargées de sacs rutilants remplis de fringues, quand je l’aperçus.
Jason Shepherd.
Mon coeur faillit s’arrêter de battre.
Pas seulement parce que c’était Jason, mais parce qu’il portait un jean dépassant de ses bottes éculées, et une chemise en jean délavée. Avez-vous la moindre idée de l’effet que produit une tenue bleue sur un garçon qui a déjà des yeux d’un tel bleu que c’en devient ridicule ? Ses iris semblaient irradier, comme si un feu azur couvait à l’intérieur. Ajoutez à cela un visage trop canon pour être honnête, et vous obteniez un effet carrément dévastateur.
Un mec résolument… torride.
Afficher en entierSur le chemin, Sainte-Sophia resta conforme à ce que j’en avais vu depuis l’entrée jusqu’au bureau de Foley : une enfilade de couloirs en pierre. Le bâtiment, d’une propreté impeccable, donnait surtout l’impression d’être vide. Stérile. Et aussi beaucoup plus calme qu’un lycée classique – en tout cas, que celui que j’avais laissé derrière moi. Hormis le cliquetis des talons de Foley sur le dallage luisant, l’endroit était aussi silencieux qu’un cimetière. Rien dans le décor ne rappelait un bahut : il n’y avait ni étagères à trophées, ni photos de classe, ni rangées de casiers, ni affiches annonçant un match. Et surtout, pas âme qui vive. Nous étions censées être environ deux cents élèves. Jusqu’ici, j’avais l’impression d’être la seule interne de Sainte-Sophia
Afficher en entierJe suis Marceline Foley, la directrice de ce lycée. Vous nous avez été envoyée pour que nous assurions votre éducation, votre épanouissement personnel, et pour que nous fassions de vous une demoiselle respectable. Vous êtes appelée à devenir une jeune fille de Sainte-Sophia. Comme vous entrez en première, vous allez passer deux ans dans cette institution. J’attends de vous que vous employiez au mieux le temps qui vous est imparti : en étudiant, en apprenant, en cultivant votre réseau de relations, en vous préparant à des études académiques difficiles au sein d’une université prestigieuse
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