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(Jason et Lily)
-Je veux qu'on réessaie, risqua-t-il.
Cette déclaration me frappa par ses implications effrayantes ; je sentis un tambour entamer un rythme effréné dans ma poitrine.
-Et si tu changes d'avis ? lançai-je. Si tu n'es pas d'accord avec moi sur un truc, si tu reprends la fuite ? Comment suis-je censée vivre avec cette éventualité ?
Il cala son front contre le mien .
-Je te reviendrai toujours, Lily Parker. Tu es tout ce qui compte pour moi.
Mon cœur fondit littéralement et je le pris par la main prête à tenter ma chance.
Afficher en entier- Je vois mal un type de vingt ans sortir avec toi, Parker. Quel phénomène de foire pourrait vouloir de toi?
Un loup-garou, peut-être, du moins avant qu'il ait été convaincu de ma trahison...
Chapitre 14 page 228
Afficher en entierJe secouai la tête, ma décision prise.
- Je suis la seule à pouvoir y aller. Detroit est trop précieuse: elle est la seule en mesure de faire quelque chose d'utile. Scout est invocatrice, impossible de risquer de la perdre, et Michael est un pacifiste.
C'était presque la vérité; il n'avait pas tout d'un pacifiste mais n'était pas davantage un combattant.
- Et moi? demanda Jason.
- Il faut que tu restes ici pour les protéger. Et si je me fais pincer, tu voleras à mon secours.
C'était mignon comme tout, selon moi, mais !a n'eut pas l'air de le faire céder. C'est têtu, un petit ami loup-garou.
(...)
Au bout d'une minute, Jason se rendit à nos arguments et acquisça.
- Entendu. Mais s'il t'arrive quelque chose, je serai vraiment en colère après toi.
- Je ferai de mon mieux.
Pourvu que cela suffise...
Chapitre 8 page 132
Afficher en entier« La magie, c'est très surfait. Ce qui compte vraiment, c'est le courage.»
Afficher en entier- Très bien, dis-je en remisant mon portable. Allons voir de plus près ce QG des méchants Faucheurs.
Scout bondit comme un cabri en battant des mains comme si je lui avais fait cadeau d'une licorne pour son anniversaire.
Chapitre 17 page 282
Afficher en entier-Va pour la balle au prisonnier, dit Scout en se frottant les mains. Qui a tiré la paille la plus courte, cette fois ?
-Moi, évidemment, grogna Michael.
Son talent consistant davantage à obtenir des infos qu'à se battre, il était systématiquement désigné pour servir de cible. Quant à Jason, il ne pouvait guère que nous mordiller; le lancer de << balle >> magique nous revenait donc, à Scout et à moi.
Celle-ci se tourna vers moi et afficha un grand sourire.
-Pierre-papier-ciseaux ?
-Quand tu veux, répondis-je.( Je vins me placer face à elle et mis mes mains dans le dos. Une avec le poing fermé et l'autre paume ouverte.)Prête ?
-Quand tu veux, répéta-t-elle en imitant mon mouvement.
Nous procédâmes au compte à rebours en même temps puis montrâmes chacune une main. Elle avait choisi la pierre ... et moi le papier.
-Je t'ai eue !m'exclamai-je. Le papier bat la pierre. A moi de lancer.
Après avoir grommelé quelques noms d'oiseau, Scout ramassa sa besace à tête de mort du coin relativement sec ou nous avions entassé nos affaires et la cala sur son épaule.
-OK, la noob. Essaie juste de ne pas nous électrocuter, précisa-t-elle.(Elle désigna Jason )Et toi, pas de triche.
-Moi, faire une chose pareille ? lança l'intéressé.
-Franchement, oui. Tu en es capable. Mais peu importe. Adeptes, yeah ! s'écria-t-elle avant de se retourner et de s'éloigner à reculons, face à moi. Envoie la sauce, me provoqua-t-elle.
Le but de la balle au prisonnier, version Adeptes, était de s'entraîner à lancer un sort sur une cible. Sout, Jason et Michael faisant office de gibier, je devais donc les toucher à l'aide d'un souffle de feu le plus light possible. Suffisamment puissant pour qu'ils aient envie de l'esquiver, mais pas assez pour les blesser.
Ce n'était pas une mince affaire.
-On t'attend ,Lil, dit Jason en se dirigeant vers Scout. Viens nous chercher.
Il était mignon, mais il ne s'agissait pas d'une bête course dans un couloir.
Afficher en entier— Il nous faudrait une diversion.
— Je m’en occupe aussi, déclara Lesley en affichant une mine diabolique.
Elle se racla la gorge, lissa les plis de sa jupe écossaise puis commença à agiter les bras en l’air.
— Mon violoncelle ! Mon violoncelle ! Mon précieux violoncelle de 1894 qui risque de partir en fumée ! Et s’il est en train de brûler ? S’il en souffre ? Oh, mon pauvre violoncelle !
Le ridicule de sa déclaration… enflammée s’accordait à merveille au grotesque de sa pantomime. Elle zigzaguait sur le gazon en faisant des moulinets avec les bras, comme si elle avait pété les plombs… ce qui nous fournit une diversion parfaite. Toutes les têtes s’étaient orientées vers Barnaby pour observer cette ado cinglée qui délirait à propos de son violoncelle ; un spectacle auquel nous n’avions pas droit tous les jours
Afficher en entierScout eut un grognement de protestation.
— Tu t’imagines sortir avec un vampire ? Les crocs, le sang, tout le fourbi ?
Elle mima un frisson, et nous restâmes silencieuses un instant.
— N’empêche, dis-je, Nicu est chaud bouillant.
— Dieu du ciel, je suis trop contente de n’avoir pas eu à le dire moi-même. Carrément chaud comme la braise, oui ! Je ne le ferais pas sortir de mon lit pour manger mes crackers peinarde.
Je coulai vers elle un regard sceptique.
— Je veux dire, pas question de le laisser entrer dans mon lit, d’abord, je ne suis pas ce genre de fille, mais je me verrais mal l’éjecter s’il était dedans, quoi.
— Et je serais prête à me battre pour te le piquer.
Afficher en entier- Comment savoir si l'on peut te faire confiance? s'interrogea Scout.
- C'est impossible. Par définition, faire confiance comporte toujours un risque. Je ne suis pas chaud non plus pour me fier à quelqu'un qui me déteste, mais avons-nous vraiment le choix?
Chapitre 15 page 256
Afficher en entierComme dit le proverbe, c'est en perdant une chose qu'on en comprend la vraie valeur.
Scout,
Chapitre 4 page 81
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