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Elle ignorait la réponse. En revanche, elle savait fort bien ce qui l'attirait chez lui. Damien Cole était la flamme, et elle le papillon. Ne savait-elle donc pas combien il était risqué de céder à la splendeur du feu? N'avait-elle rien appris de ses expériences passées? Damien était beau comme un ange déchu, mais son bon sens l'avertissait qu'il était dangereux, et elle savait qu'elle aurait dû l'écouter de crainte de se perdre définitivement.

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《- Tu as cru que je volais des morts dans un cimetière pour les disséquer ou tenter de les ramener à la vie. Mais, Darcie, celle qui peut ressusciter les morts, c’est toi. Tu m’as arraché à la tombe dans laquelle je m’étais enfermé, à une existence dépourvue de sentiments, à un désert de solitude.》

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Elle étudia la femme. Elle affichait une expression dure et amère, et son visage portail les stigmates d'une vie passée à lutter sauvagement. Se pouvait-il que cette créature si froide soit réellement Abigail qui lui chantait des berceuses et la prenait dans ses bras lorsqu’elle faisait des cauchemars ?

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La femme émit un rire qui tenait de l'aboiement, amusée par sa propre plaisanterie. Darcie voulut répondre, expliquer ce qui l'amenait. Elle bougea les lèvres, mais aucun son n'en sortit.

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" Elle se plaqua dans l'embrasure, écarta légèrement l'épais rideau de velours, et risqua un coup d'oeil dehors. La lune, grand orbe blanc dans le ciel étoilé, illuminait de sa clarté laiteuse deux hommes qui poussaient un gros coffre en direction de la remise où le Dr Cole avait installé son laboratoire. Le bruit qu'elle avait entendu était celui du bois qui frottait sur le pavage de l'allée.

Quoi qu’étouffé, il était néanmoins parfaitement audible.

Les deux hommes étaient vêtus de guenilles. Malgré la distance, Darcie distinguait leurs mines patibulaires, leurs mouvements furtifs tandis qu'ils examinaient les alentours pour s'assurer qu'ils étaient seuls. Ils n'avaient pas de lanterne, nota-t-elle aussi.

Il s'arrêtèrent à mi-chemin de la remise. Le plus petit des deux, qui était aussi le plus corpulent, s'assit sur le coffre. Il y avait quelque chose de dur, d'inquiétant dans ses traits. Cette constatation jointe au fait que ces hommes charriaient un coffre au beau milieu de la nuit fit courir un frisson le long de l'échine de Darcie. Quel genre de livraison exigeait une telle clandestinité ?

Des voleurs de morts !

Des gens qui déterraient des cadavres tout juste ensevelis et les livraient aux anatomistes, et dont la rumeur disait qu'ils ne se contentaient pas d'emporter des corps sans vie. Ils poussaient aussi certains malheureux vers le trépas, lesdits anatomistes étant parfois dénués de scrupules...

Darcie reporta son attention sur la remise. Une lumière brillait à la fenêtre de l'étage.

L'homme assis se remit sur ses pieds, et son complice et lui recommencèrent à pousser le coffre. Arrivés à la double porte, le plus grand frappa. Une silhouette passa devant la fenêtre à l'étage. Un long moment s'écoula avant que l'un des battants s'ouvre. Ahanant, les deux hommes franchirent le seuil avec leur chargement.

[...]

Dix minutes ? Vingt ? Elle n'aurait su dire au bout de combien de temps les deux hommes réapparurent à la porte. Cette fois, ils tenaient le coffre par les poignées, et leur démarche aisée laissait deviner qu'il était à présent vide. Son contenu, quel qu'il ait été, était maintenant dans le laboratoire.

Comme à l'aller, le duo s'arrêta à mi-chemin et scruta la nuit.

Darcie recula instinctivement. Ils n'avaient pas levé la tête, et le bureau n'était pas éclairé, mais cela ne l'empêcha pas de craindre que sa présence ne fût découverte. Le plus grand dit quelques mots à son compagnon, qui lui répondit en riant. Darcie ne saisit pas leurs paroles, mais même après qu'ils eurent disparu de son champ de vision, elle continua à entendre leurs voix, qui semblaient traîner derrière eux comme un sillage sonore.

Elle essaya à nouveau de faire taire ses craintes: ce n'étaient que deux hommes, après tout, pas des spectres. Elle ne parvenait cependant pas à se défaire de cette impression de menace qui l'étreignait. Il y avait quelque chose de déplaisant... non, pire que cela... de dangereux chez ces hommes.

Sans crier gare, l'image de la jambe amputée du carnet de croquis surgit dans son esprit. Combien pesait une jambe humaine ? s'interrogea-t-elle. Ce que transportaient les deux hommes était lourd.

Trop lourd pour se résumer à une seule jambe.

En revanche, un corps complet...

La lumière à l'étage de la remise s"éteignit soudain. Darcie se pelotonna contre le rideau. Un instant plus tard, le Dr Cole franchissait le seuil, sa haute silhouette facilement reconnaissable en dépit de la distance. Il s'immobilisa, le temps de verrouiller la porte, et Darcie ne put s'empêcher de contempler ses muscles puissants qui bougeaient sous sa veste bien taillée. Il venait à peine de pivoter sur ses talons qu'il se figea, et releva abruptement la tête. Il se tenait là, l'oreille tendue, baignant dans la clarté irréelle de la lune qui faisait doucement miroiter ses cheveux blonds.

Il fit un pas en avant, puis tourna lentement sur lui-même, fouillant les ténèbres du regard. Il cherchait quelque chose, comprit Darcie, sur des charbons ardents. Ou quelqu'un.

Peut-être les deux hommes ?

De nouveau, il s'immobilisa, face à la maison cette fois. Inclinant la tête en arrière, il fixait du regard la fenêtre de son bureau.

Darcie aurait juré qu'il la voyait, qu'elle sentait ses yeux gris pénétrer jusqu'aux tréfonds de son âme. Le souffle court, elle se plaqua contre le mur.

Elle ! C'était elle qu'il cherchait. Et il l'avait repérée. Non, pire que cela. Il savait qu'elle était là. Il avait perçu sa présence dans le bureau grâce à quelque sixième sens contre nature.

C'était absurde, se raisonna-t-elle. Il n'était pas possible qu'il l'ait vue dans l'obscurité, et à cette distance. Et encore moins qu'il ait perçu sa présence...

Pourtant, la peur faisait tambouriner son coeur si fort dans sa poitrine qu'il lui semblait qu'il allait en jaillir d'une seconde à l'autre. "

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Chapitre 1

Un épais brouillard chargé de miasmes de sang putride et d'entrailles en décomposition flottait dans Hanbury Street.

Darcie Finch frissonna lorsque des lambeaux glacés s'enroulèrent autour de son corps menu comme autant de tentacules griffus. Elle hâta le pas en prenant garde de ne pas glisser sur le pavé mouillé. Son portfolio de cuir usé serré contre elle, elle essayait en vain d'ignorer la puanteur. Des mugissements désespérés lui parvenaient de l'abattoir tout proche. A l'aube, les dalles devant le bâtiment brilleraient, non à cause de la pluie ou du brouillard comme ce soir, mais du sang qui coulerait à flots. Darcie prit une inspiration tremblante, luttant contre la panique qui menaçait de la submerger. Elle se demandait si la terreur qui montait en elle n'était pas semblable à celle des malheureuses bêtes qu'on poussait vers le tueur, si elle ne partageait pas avec elles la même conscience de l'horreur inévitable qu'une main sans pitié allait lui infliger. Elle ne pouvait s'empêcher de comparer son sort à celui des animaux de boucherie. Un sort épouvantable, mais qu'elle avait choisi, et là résidait la différence. Les bêtes, elles, avaient été condamnées sans procès préalable. Dès la naissance, leur destin était scellé.

Le bourreau les attendait dans ce bâtiment sinistre. A aucun moment, elles n'avaient eu le choix de lui échapper.

Elle expira avec précaution. Comme si elle avait eu le choix !

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