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– Ashley n’est pas Vanessa, et toutes les filles sur Terre ne sont pas des Vanessa, Aaron. Je suis content, Aaron. Nous avons bien travaillé aujourd’hui. La prochaine fois, couchez avec Ashley avant de venir me voir.
Son sourire moqueur inonde la pièce et, à vrai dire, je me sens un peu mieux.
Afficher en entierAshley
Il éclate de rire puis me retourne. La lueur de la lune éclaire son visage si parfait, si dur. Et quand je le vois comme ça, mon cœur se craquelle un peu plus chaque jour.
-J’aime quand tu me regardes comme ça . On dirait que tu découvre le monde, dit-il.
-J’aime voir ton visage si détendu ...
Afficher en entierJe passe la langue sur mes lèvres. Qu’il est mignon celui-là ! Il veut que j’aille bien. C’est la meilleure de l’année. Il me balance une bombe en pleine tronche et maintenant il s’inquiète.
Afficher en entierSa langue force mes lèvres et entame une danse érotique avec la mienne.
C’est terriblement excitant. Aaron sait s’y prendre avec les femmes, bordel !
Il rompt notre baiser et tout mon être se tend. Je veux qu’il continue ce qu’il a commencé, qu’il ne me laisse pas comme ça…
– Enlève ta culotte, tout de suite !
Il est sérieux là ?!
Afficher en entierChapitre 3 :
Aaron
«… Elles ouvrent un night-club, un club de strip-tease, un bar à putes… Elles sont en train de détruire tout ce que mon frère avait construit, et c’est intolérable. Hors de question que je laisse passer ça ! Si je dois être le pire des connards et bien, je ne me gênerai pas.
– Vous n’êtes pas les bienvenues, craché-je.
– Je vois, répond-elle, un brin agacée.
Elle sourit puis se mord discrètement la lèvre. Un frisson se loge dans mes avant-bras. Je ne la sens pas du tout cette nana. Sa beauté est inégalable, mais dans son regard, je peux apercevoir tout le venin qu’elle possède.
– Je m’appelle Ashley Grayson.
– Grayson comme…
Elle hoche la tête pour appuyer son questionnement puis Christian ferme les yeux et souffle, l’air vaincu.
– Vous êtes la fille du… commence-t-il.
– Du gouverneur, oui. Le club ouvrira ses portes le 1er mai, en toute légalité, n’ayez crainte.
Je me décompose. On n’aura aucun moyen de pression contre elle si son papa chéri est le gouverneur. Ma respiration s’accélère et mon rythme cardiaque a atteint son apogée. Je ne me contiendrai pas plus longtemps, mon frère le sent et pose la main sur mon avant-bras. Ce contact me fait sortir de mes gonds. Je le repousse violemment, ce qui me vaut un regard horrifié de cette fille.
– Les installations sont-elles aux normes ? demande Edward.
– Nous avons rendez-vous jeudi avec une société de sécurité incendie pour la vérification du club, pour nous assurer de la conformité des normes…
Il serre les dents puis se tourne vers moi.
– Bien, nous ne vous dérangeons pas plus…
– Quoi ?! dis-je, indigné. C’est tout ?!
Christian déglutit puis entrouvre les lèvres. Je sais d’ores et déjà que je ne vais pas apprécier ce qu’il va me dire.
– On ne peut rien faire Aaron, on s’en va…
Je plonge mon regard dans celui de celle qui est devenue une ennemie en quelques secondes.
– On va se revoir, dis-je méchamment.
Son expression de terreur ne me quitte pas jusqu’au salon que je rejoins non sans mal, les poings serrés et le cœur en miettes.»
Afficher en entier– Je viendrai te chercher pour aller chez le médecin des bébés.
– Le gynécologue, Logan.
– Oui, voilà. Je sais, je…
Il est tout retourné par la situation. Ce serait presque hilarant si le contexte en lui-même n’était pas si critique.
Afficher en entier– Je me suis endormi et quand je me suis réveillé, elle n’était plus là.
– Donc, pas de quoi s’inquiéter ?
Je grogne, pourquoi je lui parle à celui-là ?
Parce qu’il te répond franchement sans prendre de gants.
Afficher en entierAaron
Je fais les cent pas dans mon appartement, j’ai l’abdomen contracté par la peur et une boule d’angoisse obstrue complètement ma gorge. Pourquoi ne répond-il pas à mes appels ? À mes messages ? Il se passe quelque chose de terrible, je le sens au plus profond de mon être. Ce pressentiment ne m’a pas lâché depuis que je suis sans nouvelles.
Adam…
J’attrape mon portable et appelle Logan, mon deuxième frère. Nous vivons séparément tous les trois, mais nous nous voyons tout le temps. Ce n’est pas dans les habitudes d’Adam de ne pas donner signe de vie. Tout ce qui plane autour de lui, les petits accidents assez répétitifs qu’il a eus ces dernières semaines ne font qu’attiser mon angoisse.
Deux sonneries plus tard, Logan répond dans un concert de voix. Il bosse et les gens autour de lui ne sont pas discrets.
– T’as des nouvelles d’Adam ? demandé-je rapidement.
– Pas depuis deux jours.
– Le bar est fermé, il n’est pas venu bosser aujourd’hui et zéro news…
Le silence qui s’ensuit ne me plaît pas. C’est certain, il s’est passé quelque chose. Nous ne restons pas plus d’un jour sans prendre contact. Que ce soit par textos, téléphone, ou quand on se rejoint au bar d’Adam. On est tout le temps en contact. On n’est pas triplés pour rien, jamais l’un sans les autres. C’est notre devise depuis la maternelle.
– Je vais voir chez lui, il est peut-être malade, dis-je, absolument pas rassuré pour autant.
– Je vais trouver Jay pour me remplacer et j’arrive. Ce n’est pas normal, même malade, il aurait répondu…
– OK, rejoins-moi là-bas.
Je raccroche et attrape mon trousseau de clés. L’observant de plus près, je remarque qu’il manque celle de l’appartement d’Adam. Un long frisson dégringole le long de ma colonne vertébrale, accentuant cette angoisse omniprésente. Où est cette putain de clé ? Elle ne quitte jamais mon trousseau et personne n’y touche. Elle est toujours à la même place depuis trois ans, à côté de celle de Logan. Depuis que l’on a emménagé séparément, on s’est donné nos clés respectives en cas de… problèmes.
J’enfile un tee-shirt, un jeans et ma paire de baskets puis sors de l’appartement à la vitesse de l’éclair. Je claque la porte et dévale les escaliers. Pendant le trajet, aussi court soit-il, je pense à Adam, à une mauvaise blague de sa part, à une méchante grippe qui l’aurait mis KO. J’essaie de me persuader comme je peux que tout va bien, qu’il a juste oublié, qu’il est occupé, mais je le sens, ce n’est pas ça.
Afficher en entierLe spectacle qui s'offre à moi me cloue le bec. Une femme d'une beauté inégalable, vêtue d'une simple culotte noir et d'un débardeur de la même couleur, est en train de danser sur cette scène. Elle porte également des protège-genous en tissu qui donnent une dimension plus charnelle à sa tenue.
Afficher en entierMon frère se vide de son sang. Lui qui a une satanée horreur des piqûres et une trouille bleue des médecins, il est servi.
– Merde ! Opérer ? Ostéos-machin… C’est quoi cette merde ! Aaron ! Je veux pas me faire triturer par un boucher, putain, fais quelque chose !
– Vous n’avez pas le choix, monsieur Kay. Et puis, nous savons ce que l’on fait. Tout ira bien…
Logan se tourne vers moi et déglutit à plusieurs reprises. Il m’implore silencieusement.
– Tout ira bien, mes couilles, oui ! Tante Margaret est morte sur la table d’opération… Putain, Aaron, j’ai pas envie de crever !
– Je ne peux rien faire, je ne suis pas chirurgien, Logan !
– Putain !
Il s’agite, je me lève et me poste à côté de lui.
– Tante Margaret n’est pas morte sur la table d’opération, elle est morte avant d’y aller, et c’était pas pour une fracture, mais pour un triple pontage. Et puis franchement, Tante Margaret, c’était un dinosaure, je me demande encore aujourd’hui comment elle a pu tenir aussi longtemps.
– Putain ! Appelle maman, s’il te plaît.
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