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L’équipe de la fouille attendait devant la Pacoima Tire & Muffler quand son propriétaire actuel ouvrit l’atelier. Dire qu’il fut surpris de cette présence policière serait une litote. Après avoir relevé la porte du garage, il resta les bras en l’air et regarda les véhicules massés devant lui les yeux grands écarquillés. Bosch fut le premier à descendre de voiture et à le rejoindre.

— Monsieur Cardinale ? dit-il. Vous pouvez baisser les bras. Je suis l’inspecteur Bosch du San Fernando Police Department. Nous avons un mandat de perquisition pour ces lieux.

— Quoi ?! s’écria Cardinale. Mais de quoi parlez-vous ?

Bosch lui tendit le document.

— Ceci est un mandat de perquisition, reprit-il. Signé par un juge. Il nous autorise à chercher des éléments de preuve précis pour un crime.

— Quel crime ? Je dirige une affaire sans problème. Je ne suis pas comme le type qui était là avant.

— Nous le savons, monsieur, et ce crime a effectivement à voir avec le propriétaire précédent, mais nous devons quand même fouiller votre établissement parce que nous pensons qu’il pourrait encore s’y trouver des éléments de preuve.

— Je ne comprends toujours pas de quoi vous parlez. Il n’y a pas eu de crime, ici.

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— Vous voulez bien m’expliquer pourquoi vous êtes monté sur le toit de la maison d’en face pour y entrer illégalement par la terrasse de derrière et vous emparer de trois œuvres d’art qui valent plusieurs centaines de milliers de dollars ?

Il garda le silence. Il avait l’air surpris d’entendre tout ce qu’elle savait.

— Eh oui, on en a des vidéos, dit-elle.

— Il fallait bien que j’entre d’une façon ou d’une autre ! s’écria-t-il. Sans ça, quelqu’un d’autre l’aurait fait à ma place et y aurait plus de tableaux.

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enacer Perez de ce genre de charges n’était qu’un gros coup de bluff, mais ça avait marché. Perez avait une peur mortelle des prisons du comté de Los Angeles et de tout le système pénitentiaire de Californie. À ses yeux, toutes ces prisons étaient bourrées de membres d’une Eme – la mafia mexicaine – très fortement alliée à la VSF et connue pour ses assassinats sanguinaires de tout individu qui cafte ou est perçu comme vulnérable aux pressions de forces de l’ordre essayant de le retourner. Qu’il parle ou ne parle pas, Perez était sûr d’être condamné à mort. Il avait donc choisi de tout mettre sur la table dans l’espoir de convaincre Bosch et Lourdes que ce n’était pas lui l’assassin, mais qu’il savait qui c’était.

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a menace était réelle, mais ne suffit pas à l’arrêter. Elle n’avait pas eu peur d’Olivas lorsqu’il l’avait suivie dans les toilettes. Elle l’avait repoussé, il était tombé dans une baignoire, elle n’avait plus peur de lui maintenant.

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Elle avait les mains dans les poches et regardait l'asphalte pendant qu'il disait toutes ces choses sur elle. Ces choses qu'elle savait être vraies. Surtout les cicatrices.

Elle acquiesça.

- Ok, dit-elle. Oui, on pourra travailler sur des affaires.

Mais les règles, on les tords, Harry. On ne les brise pas.

Il lui renvoya son assentiment.

- Ca me semble juste, dit-il.

- Et par où on commence?

- Je ne sais pas. Tu m'appelles quand c'est le moment. Je serai là.

- D'accord, je te ferai signe.

Ils scellèrent leur accord avec une poignée de main et partirent chacun de leur côté.

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“Fellas,” Ballard said.

“Whoa, Sally Ride,” Dvorek said. “When’s the shuttle taking off?” Ballard spread her arms to display herself. She knew the coveralls were baggy and looked like a space suit. She thought maybe she had just been christened with a nickname.

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“Can I take it?” Ballard asked. Bosch turned to her. He knew he could replace it and that she could easily get her own. He guessed it was a move to draw him further into a partnership. If he gave her something, then it meant they were working together.

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Spoiler(cliquez pour révéler)The story Perez told was as old as the crime of murder itself. Vega had risen to a place of power in the gang, and absolute power corrupts absolutely.

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