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À peine avons-nous franchi la porte que je la repousse contre le battant pour l’embrasser. Je n’ai jamais désiré une femme comme je désire Caitlyn en ce moment. C’est sans doute à cause de mes trente mois d’abstinence et de cette complicité unique que nous avons. Ses lèvres douces ont le goût du champagne. Ma langue glisse en elle et trouve la sienne. J’avale son gémissement alors que mes bras l’encerclent pour la soulever contre moi. Je nous dirige vers la chambre sans interrompre le baiser. Arrivé près du lit, je la dépose doucement et laisse mes mains courir sur la peau dénudée de son dos.
– Je peux ? dis-je en glissant les doigts sous la bretelle de sa robe.
Elle hoche la tête. Délicatement, je descends la bande de tissu jusqu’à son coude. Mon autre main fait ensuite subir le même traitement à l’autre bretelle. La robe glisse au sol dans un bruit sensuel de tissu. J’admire ses deux seins tendus devant moi, puis mes yeux découvrent un string tout de dentelle noire. Ses jambes semblent interminables avec ses sandales à talon. Je me lèche les lèvres.
– Je vais te baiser avec ces chaussures
Afficher en entierChapitre 2 :
Caitlyn
«...— Je… euh… je suis désolée !
Un petit son grave me fait lever la tête et je réalise qu’il rit doucement.
La situation l’amuse !
Il se relève souplement et me tend le bras. Je dépose ma main dans la sienne et me mets debout. Mes genoux sont encore engourdis mais cette fois, je m’y attends et me laisse tomber sur la chaise. Je suis tellement embarrassée que je m’empresse de combler le silence en rigolant.
— Je suis vraiment désolée ! J’avais des fourmis dans les jambes. Jamais je ne me serais permis de te tripoter ainsi sans ta permission.
— J’en suis sûr !
— Surtout que ce n’est pas du tout mon genre !
— Ouais, je me doutais bien que tu n’étais pas le genre de fille qui saute sur le premier venu.
Il rit et j’ignore si je dois rire. Il a raison, je ne suis pas ce genre de fille… Si j’étais belle, je le serais sans doute. Mais j’ai depuis longtemps compris que je n’intéressais pas le sexe masculin, alors pourquoi me ridiculiser en tentant des approches aussi peu subtiles ? Je lui souris malgré mon trouble.
— Tu m’as bien cernée ! Je préfère être plus subtile. Comme casser la clim pour forcer les mecs à se déshabiller.
On se dévisage une seconde avant d’éclater de rire simultanément …»
Afficher en entier– J’ai passé les deux pires semaines de ma vie, Caitlyn. Même retourner en prison serait plus facile qu’une journée sans toi.
Afficher en entier– Bordel ! Je croyais que toi tu m’aurais compris ! Dès que je ferme les yeux, je la vois. Quand je ne fais pas de cauchemars sur la prison, je la retrouve dans tous mes rêves. Je ne peux pas fermer les yeux sans la voir. Et ça me tue !
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)– Caitlyn… À la seconde où je t’ai aperçue dans ce refuge à Jersey en train de frapper à main nue la clim qui avait cessé de fonctionner, j’ai su que tu n’étais pas comme les autres. Tu es une femme unique et sublime. Tu es sensible et forte, sincère et honnête. Tu es entrée dans ma vie comme une tornade, mettant à mal toutes mes convictions et mes résolutions. Je ne suis pas parfait, loin de là. Mais l’amour que je te porte est parfait. Tu as éclipsé de ma vie toutes les autres femmes. Mon corps, mon cœur et mon âme t’appartiennent à jamais. Je t’ai blessée et je t’ai perdue. Je t’ai retrouvée et maintenant, je te le demande à nouveau : Caitlyn, acceptes-tu de partager ma vie ? D’être ma femme, ma régulière ?
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)– Bien, à mon tour. Je te dois des excuses, moi aussi. Beaucoup. Je suis désolé d’avoir embrassé Amy, mais je te garantis qu’il ne s’est rien passé ensuite. Path peut même te le confirmer puisqu’il l’a expulsée lui-même du club. Je suis désolé d’avoir été distant avec toi après la mort du bébé. Je… Je n’avais jamais envisagé la possibilité de devenir père, mais quand cette éventualité est arrivée pour nous être dérobée…
Afficher en entierUn souffle chaud me caresse le cou. Mon corps est enveloppé dans un cocon de douceur. Des mots chuchotés percent le coton de mon sommeil.
– J’aurais pu te perdre aujourd’hui…
Afficher en entier– Et même si on avait couché ensemble… Qu’est-ce que cela aurait changé ? Toi, tu as bien baisé cette pouffe hier soir. On l’entendait crier, non pardon, hurler ton nom… Mais elle aurait pu crier CONNARD que j’aurais facilement deviné que c’était à toi qu’elle s’adressait.
– Tu n…
– Non ! Monsieur peut s’amuser comme bon lui semble, mais moi je dois être une nonne ! Je ne suis pas ta régulière, Kill !
Afficher en entierElle me sourit en dégustant la brûlure de l’alcool douce et légèrement sucrée. Ses seins sont pressés contre mon biceps et sa bouche diffuse un arôme de single malt dans mon cou. Je suis de plus en plus perplexe. Mon érection est aux abonnés absents. Même pas un petit tressautement, rien du tout. Peut-être qu’elle a besoin d’un peu plus d’action. Je laisse ma main courir contre la courbe d’un de ses magnifiques seins. Toujours aucune réaction. C’est comme s’il manquait quelque chose… J’ignore quoi mais tout à coup, l’envie n’y est plus. Ce n’est pas mon genre de faire mon difficile mais quand je regarde ma compagne qui minaude comme une collégienne, je regrette d’avoir gaspillé un verre de mon meilleur scotch pour elle.
Afficher en entierMoi, je les préfère plus..barbu...plus...Kill.
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