Dark Verse, Tome 1 : Le Prédateur

Globalement, c’est une bonne romance dans l’univers de la mafia. Ce n’est pas la meilleure du genre, mais, vu l’engouement Booktok⸱stagram, ce n’est pas si mal.

L’histoire respecte les codes du genre : tension, secrets, non-dits, violences et vengeance. On y retrouve son lot de personnages abjects et salvateurs. Elle sort son épingle du jeu grâce à une héroïne solide, intéressante, bien dans ses baskets et capable de remettre le héros à sa place. Lui aussi n’est pas en reste… même s’il est classiquement mystérieux, intimidant et protecteur. Avec eux, et sous couvert de son intrigue, l’autrice aborde des sujets intéressants comme l’émancipation, la solitude et, peut-être, un chouïa de libre-arbitre.

Mes deux regrets concernent les incohérences :

- Au niveau de l’écriture, peut-être dues à la traduction (j’ai vérifié deux passages dans la VO, et il s’agissait de maladresses de traduction). C’est dommage que la traduction manque de fluidité et de souplesse par rapport à l’écriture d’origine. Je sais, je fais partie des rares à chipoter là-dessus, mais, par exemple, si on écrit : « Elle ne voyait pas une seule tache de gris » et qu’on décrit ensuite « une pièce colorée de marron et de gris », ça pique un peu.

- Au niveau de la construction de l’intrigue. Là, c’est plus pénible ! Un exemple : un personnage affirme détenir une info d’un secret qu’il s’est engagé à garder (ce qui laisse penser à une intrigue à venir avec ce personnage et un autre) ; pourtant, quand les infos sont données, ledit personnage était un témoin direct ?!

L’autrice se prémunit des critiques sur les répétitions en veux-tu en voilà dans le récit en attribuant un haut potentiel à son héroïne dès le début. C’est une stratégie plutôt habile, mais cela n’atténue pas la lourdeur de certains passages.

Cela dit, l’histoire est tellement distrayante et addictive qu’on la lit avec fluidité, et on attend avec impatience le tome 2 pour en savoir davantage !

Un début de lecture très difficile, j’ai été tentée d’abandonner à de nombreuses reprises. Et puis à partir de 150 pages environ il y a eu le déclic et je me suis mise à enfin apprécier ma lecture. C’est vraiment un tome de mise en place et j’ai envie de lire la suite pour connaître la fin de leur histoire.

J'ai vraiment adoré !!

C'est pas un coup de cœur parce que certaines choses m'ont quand même un peu soûlé : Morana est censé être super intelligente, elle a quand même écrit des codes super dangereux, et pourtant je l'a trouve complètement à côté de la plaque et presque stupide !

Mais mon cœur qui va à Tristan Caine rattrape vraiment le coup !

Il me tarde de lire le tome 2 🤗

Merci à Babelio et aux éditions Contredire pour l'envoi de Le Prédateur de Runyx.

En tant que lectrice peu attirée par la dark romance traditionnelle, j'apprécie davantage les intrigues qui s'approchent des thrillers psychologiques, à l'image de You. Avec Le Prédateur, j'ai retrouvé des points forts mais aussi les mêmes éléments qui m’avaient moins convaincue dans Gothikana : une plume fluide et un univers mafieux bien construit, mais une intrigue qui aurait mérité d’être plus poussée.

Runyx maîtrise les fondamentaux du genre : une tension palpable et un duo classique mêlant un protagoniste dominant et protecteur à une héroïne indépendante. Sa plume, agréable à lire, souffre toutefois de certaines formulations maladroites, possiblement dues à la traduction.

Un des aspects moins convaincants concerne les éléments techniques autour de la programmation et du domaine informatique, qui manquent parfois de crédibilité ou d'approfondissement, ce qui peut freiner l'immersion. Néanmoins, l'ambiance générale et l'univers restent prenants et bien développés.

Un choix risqué mais réussi est celui d'intégrer des répétitions dans le récit : Runyx les utilise avec justesse, évitant d'alourdir le texte tout en renforçant la narration.

Même si cette lecture reste mitigée pour moi, il s’agit d’une très bonne dark romance pour quiconque apprécie le genre. L’autrice apporte un vrai pep’s au genre de la dark romance grâce à ses touches personnelles qui dynamisent l’ensemble.

📖 Morana Vitalio est la fille du parrain de la mafia de Port-des-Ombres. Génie informatique, elle a inventé des codes qui pourraient briser le Clan et des innocents s’ils tombaient entre de mauvaises mains. C’est son ex petit ami, Jackson, qui la trahira en les lui volant. Voulant réparer son erreur, Morana trace les codes et découvre qu’ils sont entre les mains d’un homme du Clan ennemi, Tenebrae. Et pas dans n’importe quelles mains, celles de Tristan Caine, le fils adoptif, celui qu’on appelle le Prédateur. S’infiltrant dans une de leur soirée, elle tente de reprendre ses codes mais Tristan n’est pas de cet avis et les deux commencent une danse entre haine et désir… Mais Morana se pose une seule question : pourquoi la hait-il à ce point?

***

✒️𝑨 𝒄𝒆 𝒎𝒐𝒎𝒆𝒏𝒕, 𝒍’𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒍𝒂𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒂 𝒎𝒐𝒓𝒕 𝒍𝒖𝒊 𝒂𝒑𝒑𝒂𝒓𝒕𝒆𝒏𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒖𝒊 𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒑𝒆𝒓𝒄𝒆𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒂 𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒂𝒊𝒕 𝒗𝒓𝒂𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆, 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒎𝒆𝒎𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒃𝒂𝒃𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒓𝒆𝒂𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒄𝒆 𝒒𝒖’𝒊𝒍 𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒕.

🩸 Le masque. Celui impassible, celui froid et sans sentiments, celui que l’on revêt pour se protéger des autres et de nous-mêmes. Celui que l’on porte quand la tentation est trop forte, quand les blessures ne se veulent pas apparentes, quand son cœur meurtri ne souffle qu’une chose : la vengeance…

📜 Runyx nous emmène dans le monde des mafias où l’Alliance s’est dégradée, où chaque erreur peut vous coûter très cher.

Morana est une jeune femme qui n’a jamais voulu faire partie de ce monde mafieux. Indépendante et très intelligente, elle n’a peur de rien… ou presque. Et surtout elle n’a pas peur de mourir. Son père est un homme froid et ne montre aucun sentiment à son égard. Seule, elle l’a toujours été.

Tristan est un homme froid et mystérieux. Impassible, sauf quand ses yeux bleus rencontrent ceux de Morana. L’homme paraît insensible et décidé. Pourtant, une blessure profonde lui entaille le cœur. Et c’est cette blessure qui le rend aussi dangereux qu’un prédateur.

L’auteure a réussi à m’emporter dans une romance aussi dangereuse que exaltante. Entre secrets, actions et mystères, elle fait monter crescendo la tension entre les deux personnages mais aussi entre les Clans.

Une plume du seul point de vue de Morana qui a su me conquérir dès les premières pages. Cette relation à couper au couteau entre Tristan et Morana rend l’atmosphère aussi pesante que addictive.

Des personnages secondaires tout aussi mystérieux, et cette seule question : Pourquoi?

Un énorme coup de coeur 🖤

Morana est fille de mafieux. A vingt-quatre ans, elle étouffe dans sa grande maison, surveillée par ses gardes du corps, ignorée par son père sauf quand il a besoin d’elle pour faire potiche à sa table. Alors, elle s’est réfugiée dans son grand cerveau énorme car elle est HPI. Si, si, si … elle code comme une malade, d’ailleurs les derniers en date ne sont pas l’idée du siècle car ils pourraient bien compromettre sa famille mais aussi le clan rival, les fameux Tenebrae.

Manque de bol, elle se fait voler ses précieux et il semblerait que ce soit Tristan Caine, sorte de fils adoptif des ténébreux Tenebrae qui les ait en sa possession.

Tiens ! Et si on allait se jeter dans la gueule du loup avec notre gros cerveau en tombant sur le si détestable et sexy Tristan!

Première confrontation et il se passe un truc … mais Morana ne saurait mettre un nom dessus car « elle ressent toutes sortes de signaux contradictoires de son corps qui la trahit ». On lui explique ou pas ?

Bref, il s’agit bien d’une attraction-répulsion. Il en trimballe de la testostérone et du mystère, le mafieux. C’est pas pour rien qu’on l’appelle le Prédateur. Il en a buté du vilain et du traitre et sa nouvelle proie est … Morana. Comme un compte à régler, sans explication. Voilà qui titille notre curiosité.

Il veut donc absolument se la faire … mais dans les deux sens du terme. La haine, l’amour, tout ça !

Le temps de ce roman s’égrène alors au fil des rencontres hasardeuses ou pas de nos deux personnages. A chaque fois, c’est un peu le même schéma. Regard / Confrontation / Tacle derrière les oreilles par des répliques assassines / Menaces / Re-regard / Plaquage et chuchotage à l’oreille avec ce fameux corps qui trahit la belle HPI.

Le plus intéressant, c’est le méchant ténébreux. Toutes ses cicatrices cachent du lourd et on a vraiment envie de percer le mystère Tristan et les raisons de son acharnement envers Mlle Vitalio.

Une ombre plane. En prologue, plusieurs années en arrière, on nous propulse dans une scène dont un élément est à noter dès le départ et se révèlera être la clé de l’énigme. Morana et Tristan ont un lien particulier. Lequel ? Avec quelques films et romans sur la mafia au compteur, on comprend très rapidement.

C’est ce qui m’a fait poursuivre ma lecture jusqu’à la fin pour valider mes soupçons, donc, l’auteure a vu juste dans son scénario et la construction de ses personnages.

Mais combien de fois j’ai levé les yeux au ciel ? Trop, beaucoup trop. L’auteure nous prévient qu’il y aura pas mal de répétitions car Morana est HPI. Je comprendrais si le récit était écrit à la 1ère personne et qu’elle nous partageait ses pensées. Cependant ici, l’histoire est écrite à la 3ème, certes toujours du côté de Morana certes et un flashback de Tristan mais quand même … A chaque rencontre, on a le droit à « sa voix soyeuse comme le whisky », « l’odeur musquée de son eau de Cologne » ou « ses veines saillantes sous son t-shirt noir ». Je finissais même par les attendre ;) Et on en parle de l’aube à 18h ? De la danse « érotique » de la lune et du soleil dans le ciel, ce qui serait « féérique » … ?

Une lecture donc mitigée. Un scénario sympa, mais une écriture pesante avec des descriptions à rallonge et des répétitions qui ne sont hélas pas ce que j’apprécie. Je n’étais pas le public cible mais je suis sûre que ce roman ravira plus d’un lecteur. Il me semble d’ailleurs que c’est un phénomène Tiktok aux Etats-Unis.

J’ai été surprise du style de plume de l’auteure. Je savais que c’était un livre écrit à la 3eme personne et bien que ça ne soit pas ce que je préfère au vu de tous les bons avis que j’ai vu passer, je voulais clairement me faire mon propre avis. Ce qui est chose faite maintenant. Si je mets de côté la plume qui rend la lecture un peu complexe , c’est une histoire que j’ai adoré mais qui j’avoue me laisse encore avec des nœuds au cerveau. J’aime l’univers mafieux et ici on est en plein dedans sauf que j’ai trouvé l’histoire totalement originale, ça change de ce qu’on voit d’habitude et c’est trop cool. Morana est une femme au QI beaucoup plus développée que le miens ce qui fait que j’ai eu du mal à parfois être uniquement de son point de vue, mais j’ai adoré sa ténacité et sa force de caractère. Tristan quant à lui reste encore bien trop mystérieux mais, personnellement ça m’attire et ça me donne encore plus envie de le découvrir. J’espère que le prochain tome sera une suite directe (update :oui ) et qu’on en découvrira plus sur leur histoire parce que clairement non je ne peux pas rester avec une fin pareille ! C’était pas le livre le plus simple à lire mais la plume de l’auteure ajoute vraiment un plus à l’histoire je trouve et ça la rend vraiment addictive. Je n’ai qu’une hâte maintenant, connaitre la date de sortie du tome 2 !

5/5

Bien longtemps que je n’avais pas été si addict à une dark romance comme ça!

Petit rappel avant tout, le petit speech de base : c’est une dark romance donc pour un public averti et bien regarder les TW avant de le commencer. 🙏

Dès le début nous sommes plongée dans un atmosphère mafieux et sombre.

On comprend vite, que ce livre contient beaucoup de non-dit, ce qui amène un suspense invivable pour pour nous les lecteurs qui nous obligent vite de tourner les pages pour vite comprendre.

Nous ne sommes pas les seules à vouloir savoir, il y a aussi notre protagoniste Morana, qui va tout faire pour les découvrirs. Surtout un, le seul qui la hante chaque jours depuis qu’elle a fait la rencontre de Tristan Caine alias «  Le prédateur ».

Pourquoi a-t-il une aussi grande haine envers elle, tout en la protégeant, même jusqu’à mettre en péril son propre can ?

Une protagoniste qui malgré une vie de prisonnière a su se délivrer de ses démons ( on se sait) pour rencontrer le vrai Diable qui l’a sauvera ( ou pas).

Un protagoniste, avec un esprit tellement détruit psychologiquement et physiquement, qui a un fardeau à porter sur lui tellement bouleversant. Qui malgré ça va peut être trouvé sa rédemption?

Bref un tome bien introductif qui malgré un récit à la troisième personne ne m’a pas du tout perturbée et qui annonce un tome 2 explosif.

Bonne lecture mais le récit a la 3eme personne m a beaucoup dérangée. Les fautes de style ralentissent également la lecture. Je ne sais pas si je poursuis. En attendant j enchaîne avec un autre livre.

J'étais très heureuse de recevoir ce livre lors d'une masse critique spéciale, et je remercie Babelio, les éditions Contre-dires et évidemment Runyx, pour ce cadeau.

Ayant déjà lu “Gothikana” de Runyx et l'ayant beaucoup apprécié, j'étais très contente d’avoir l’opportunité de lire son dernier livre, c'était sans compter sa préface et la mise en garde de l'auteure.

J'ai déjà lu de nombreuses dark romance, mais je dois dire que j'ai eu un peu peur de ne pas y arriver....les jours passant, je me suis jetée à l'eau avant un décompte trop court pour pouvoir écrire mon avis.

Et je regrette amèrement de ne pas avoir lu ce livre avant, car je suis restée scotchée par cette romance très particulière, sans être aussi sombre que prévue.

Morana est une jeune femme intelligente et indépendante, mais elle est aussi la fille d'un puissant mafieux, chef de clan.

Elle fera l'erreur de faire confiance à son petit ami qui va tout simplement l'utiliser pour le clan adverse.

Dans tous les cas, elle est morte, autant aller récupérer son erreur au cœur du manoir ennemi.

Ça sera sans compter sur le puissant prédateur du clan Tenebrae, Tristan, un homme létal et froid, qui va s'amuser avec elle.

J'ai été sous pression à chaque phrase prononcée par Tristan, un être glacial et sans âme, qui côtoie et donne la mort comme il respire, qui ne parle pas pour rien dire, avec sa voix chaude et ses phrases menaçantes. J'en ai le cœur serré d'angoisse.

Morana est tout de même assez inconsciente, mais sa vie est en jeu et rien ne va l'arrêter, elle va tout faire pour éviter une guerre entre les deux clans, consciente de mettre sa vie en jeu. Mourir des mains de son père ou de celles de Tristan. Voilà une décision qu'elle ne va pas mettre bien longtemps à choisir.

Ce livre frôle le coup de cœur, si j’avais pu passer une nuit blanche pour le lire, je pense que je l’aurai fait sans problème.

L'écriture de Runyx est très addictive, on avale les chapitres sans se rendre compte de l'avancée de l’histoire.

La tension entre les deux protagonistes est palpable à chaque phrase, ça monte en puissance jusqu’à la fin du livre. Un enemies to lovers puissant qui ne vous laissera pas indemne.

Je reste tout de même sur ma faim en ce qui concerne le dénouement final, il va falloir attendre le 2eme tome car il y a beaucoup de questions sans réponses.