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"-Comment avez-vous su qu'ils ne voulaient pas êtres vus, mon oncle ?
-Parce qu'ils se cachaient derrière les horloges. Les gens qui se cachent derrière les horloges ne veulent pas être vus."
Afficher en entier"J'ai contemplé les rideaux du lit, agités par des brises fantômes, jusqu'à ce que le sommeil emporte ces visions."
Afficher en entier"- Vous êtes allé à Cambridge ?
- J'en suis diplômé.
J'ai dû paraître surprise, parce qu'il a ajouté :
- C'est navrant que personne ne me croie quand je dis ça. J'ai eu beau me laisser pousser les favoris, ça n'a rien changé."
Afficher en entier- Nous vivons une époque formidable, mademoiselle. Nous sommes à l'orée d'une ère où plus rien ne pourra échapper à notre contrôle, pas même la lune, les étoiles ou la vie ! Votre oncle est un génie. Ce serait... un crime, vous savez, de le faire enfermer, de le lisser pourrir dans un asile d'aliénées.
- La décision ne m'appartient pas, me suis défendue. Je fais juste... ce qu'on me demande de faire, comme vous.
Soudain, je me sentais très lasse.
- Mais, à part son grand savoir, ne pensez-vous pas que mon oncle représente un danger pour les autres... ou pour lui-même?
Afficher en entier"il a dit que parfois les gens s'en vont et parfois ils reviennent."
Afficher en entier"Il a dit que parfois les gens doivent partir parce qu'ils sont obligés, pas parce qu'ils en ont envie. Parce que parfois tout n'est pas comme il faut, tout n'est pas parfait."
Afficher en entier"J'ai relevé la tête. J'avais raté le chemin menant au potager. Darkwind se dressait face à moi, dans toute son immensité, ses pierres ocre me renvoyaient les rayons du soleil en plein visage. Une brise violente soulevait mes cheveux dans mon dos."
Afficher en entier"J'ai senti une pression sur ma nuque, impossible de savoir si c'était mes cheveux qui se hérissaient d'horreur ou bien ma propre main qui m'enserrait le cou."
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