Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 593
Membres
1 013 144

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

En 1657, les compagnies qui marchaient dans l'armée de Turenne firent le siège de Cambrai. Elles durent se retirer. Celles de l'armée de la Ferté assiégèrent Montmédy qui capitula après quarante-six jours de tranchée ouverte. Turenne occupa Saint-Venant, fit lever le siège d'Ardres et assiégea la Mothe-au Bois qui fut prise et rasée. Il s'empara encore de Bourbourg et de Mardyck. D'après Courtils, la compagnie de d'Artagnan faisait précisément partie de l'armée de Turenne, et il raconte fort longuement comment il réussit à s'introduire dans Ardres, vêtu en vendeur de tabac et contrefaisant l'ivresse. Les 14 compagnies des gardes qui avaient servi sous Turenne passèrent leurs quartiers d'hiver à Calais.

Le 15 mai 1658, ces compagnies quittèrent Calais et joignirent l'armée au Vieux-Hesdin sous Armand de Gramont, comte de Guiche, qui avait obtenu à douze ans en survivance de son père, et qui commençait à peine à l'exercer. Le 19 mai, ces troupes attaquèrent les régiments irlandais à Mont-Cassel, et de là se rendirent au siège de Dunkerque, où tout le régiment se trouva réuni le 25 mai. C'est alors que d'Artagnan passa, en qualité de sous-lieutenant, aux mousquetaires.

Afficher en entier

Charles de Batz-Castelmore, connu dans l'histoire et dans le roman sous le nom de d'Artagnan, fut un des sept ou huit enfants de Françoise de Montesquiou, fille du seigneur d'Artagnan en Bigorre, que Bertrand II de Batz avait épousée, avec cinq mille livres de dot, par contrat du 27 février 1608, passé en la "maison seigneuriale" de ce lieu. Il naquit - on ne peut guère en douter - dans le petit château de Castelmore.

Cet événement se produisit selon toute apparence entre les années 1610 et 1620, car Charles avait été précédé au moins par son frère Paul. Les curieux regretteront que les registres des baptêmes, mariages et sépultures tenus par les curés de Meymés, paroisse sur le territoire de laquelle se trouvait Castelmore, soient perdus pour la première moitié du XVIIe siècle. Ces précieux feuillets nous auraient donné, non seulement l'acte de naissance du mousquetaire intrépide, spirituel et charmant dont le souvenir vit dans tant de mémoires, mais aussi ceux de tous ses frères et soeurs.

Afficher en entier

C'est là-bas, très loin, dans un pays au nom rude et mystérieux, au coeur de la vieille Gascogne.

Sur les confins des anciens comtés d'Armagnac et de Fezensac, au sommet d'une croupe assez élevée qui forme la ligne de partage des eaux entre le bassin de l'Adour et celui de la Garonne, est bâti le petit château de Castelmore. A l'ouest, une pente mouchetée de bouquets de grands chênes dévale vers l'étroite vallée de la Douze. De là, vers les bourgs de Manciet et de Cazaubon, l'oeil suit le ruisseau peu à peu grossissant par-dessus les petits étangs, où miroitent ses eaux paresseuses, et les "barthes", autrefois impénétrables, que les loups habitaient il n'y a pas un siècle. Plus loin, la vue s'étend sur une partie de l'Armagnac Noir, découvre au midi la vallée de l'Adour, et, par les temps clairs, les Pyrénées bleuâtres.

A l'est et au nord, ce sont les coteaux du Fezensac. Dans le creux d'un vallon la Gélise prend naissance et dirige son cours vers les antiques "oppida" d'Eauze et de Sos. Tout près de là, passait la route romaine, dite Ténarèze, qui des Pyrénées arrivait jusqu'aux Landes sans franchir ni pont ni rivière, suivant toujours le faîte d'une ligne ininterrompue de coteaux. Elle a donné son nom à une assez longue bande de territoire et à l'eau-de-vie de raisin qui, depuis deux ou trois siècles, flamboie au verre des vignerons.

Le château de Castelmore, de dimensions restreintes (un rez-de-chaussée et un étage supérieur), a subi depuis le Moyen âge des remaniements importants. Les deux tours rondes qui le flanquent vers l'ouest sont certainement les plus anciennes. Celles de l'est, du côté de la façade primitive, où l'on accédait en venant de la route romaine, n'existent plus. Elles ont été remplacées par de grosses tours carrées, lorsque, un nouveau chemin étant venu à passer à l'ouest du château, on avança de plusieurs mètres le mur de la vieille façade dont le fronton en arrière fut respecté, et qu'on plaça au nord l'entrée de la maison ainsi transformée.

Jamais le luxe n'habita cette demeure très simple. S'il y fait bon vivre de la calme vie provinciale, c'est que les murs en sont épais, les salles commodes, vastes et fraîches, et que les arbres qui l'entourent y déploient leurs ombrages jusque sur les perrons vétustes. C'est aussi qu'on y peut respirer à pleins poumons l'air pur rafraîchi par les neiges montagnardes et goûter la majesté d'un vaste horizon.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode