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De "l'Autisme", tome 1



Description ajoutée par x-Key 2011-10-04T22:40:18+02:00

Résumé

Depuis une vingtaine d'années, Richard Abidon s'est intéressé à ces adultes qui vivent à l'hôpital psychiatrique depuis longtemps, patiemment entourés par un personnel dévoué. On les dit "autistes" et, quelquefois aussi "psychotiques", ou on les sépare en plusieurs catégories : Les termes ne sont pas définitifs ! Pour ces personnes, l'hopital a le mérite certain d'être un vrai "asile". Patiemment, Richard Abibon les écoute, les suit, les observe, les accompagne, se laissant mener par chacun dans les chemons de traverse que leur mental a empruntés, pour des raisons inconnues.

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par x-Key 2011-10-04T22:33:24+02:00

Un jour où, la tête sous son bras, j'avais eu particulièrement mal, je m'extrais de l'inconfortable position, et, en colère, je lui explique ma douleur : joignant le geste à la parole, je lui tire un peu les cheveux, juste pour lui faire entendre ce que j'ai pu éprouver. « Tu vois, ça fait mal ! » J'arrête la séance là-dessus, suffisamment excédé pour ne pas céder à la tentation d'une suite dans laquelle je n'aurais pu proposer qu'une sourde oreille.

A la séance suivante, alors qu'il commence à me faire descendre les escaliers avec ma tête sous son bras, je sens qu'il passe rapidement le plat de sa main dans mes cheveux, comme pour me les ébouriffer. Je lui dis : « Tiens ! tu as enfin compris que ça me faisait mal, de m'arracher les cheveux. Alors, maintenant, tu fais semblant ». Il arrête, et son geste, et sa descente d'escalier. Il dégage ma tête de sous son bras, et semble évaluer une autre distance, en me tenant par les épaules : ni collé à son corps, ni jeté au loin. Il me regarde, me sourit, et me dit : « D'accord ! » Très distinctement. Sans le moindre défaut de prononciation.

Chez Christophe, la fonction n'est pas fonctionnelle. Jusqu'au jour où, lui tirant un peu les cheveux, je recoupe la coupure qu'il essayait de faire sur mon corps.

-Je coupe une fois : c'est le réel de l’acoupure qu'il me faisait, f(x).

-Je recoupe deux fois : je recourbe la coupure en la renvoyant sur lui, comme en miroir. C'est la coupure imaginaire, g(x).

-Je recoupe trois fois : je nomme mon acte et c'est pour le lui inter-dire: c'est la coupure symbolique, h(x) = f 2(x). Cette coupure-là coupe à la fois la première: je fais semblant, sur lui, je mets une limite à la force que j'y mets; et la seconde: le dire met une limite au mirage spéculaire, en disant que lui, ce n’est pas moi, je ne suis pas son image.

Un morceau s'en détache: une représentation, un « semblant ». Nous sommes « d'accord », c'est ce qu'il me dit : nos « opinions » se recoupent. Ce semblant est plutôt à considérer du côté du trou. Le morceau arraché n'est autre qu'un bout de corps (cheveux, lunettes, moustache, etc...) qui n'a plus d'importance. Il n'y a plus besoin de l'arracher réellement. On peut le laisser tomber. Ce qui compte, c'est l'accord qui produit du corps comme bord de ce trou enfin assumé comme tel.

Il y a donc mouvement quatrième, M(K) :

-Il établit une distance entre son corps et le mien.

Il y a inauguration d’un trou, passage dans la troisième dimension :

M(K) = F (K) = f 3 (x)

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