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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-11T22:14:09+01:00

Rampa faisait actuellement du deux cent à l'heure, un peu à l'est deSlough. En apparence, il n'avait rien du démon classique : pas de cornes ni d'ailes. Certes, il écoutait une cassette de Best of Queen, mais il ne faut rien en conclure : toutes les cassettes qu'on laisse traîner plus de quinze jours dans une voiture se métamorphosent en Best of Queen.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-11T22:14:09+01:00

En fait, dans son appartement, Rampa n'accordait d'attention particulière qu'à une seule chose : ses plantes vertes. Elles étaient plantureuses, chlorophyllées, splendides, avec des feuilles brillantes, saines et lustrées.

Pour obtenir un tel résultat, rampa arpentait l'appartement une fois par semaine avec un brumisateur pour plantes en plastique vert, brumisait les feuilles et parlait à ses plantes.

L'idée de leur parler uli avait été suggérée par une émission sur Radio 4 au début des années 70, et lui avait semblé excellente. Mais peut être que "parler" n'est pas le mot le plus approprié pour décrire ce que faisait Rampa.

En fait, il leur flanquait une peur de tous les diables.

Ou plus exactement une frousse de Rampa.

De plus, tous les deux mois environ, Rampa sélectionnait une plante : elle croissait trop lentement, elle se mourrait d'une moisissure, ses feuilles viraient au brun, ou tout simplement elle n'avait pas aussi bonne mine que ses concoeurs. Il la promenait devant tous les autres végétaux, en leur disant

"Dites adieu à votre copine. Elle n'était pas à la hauteur..."

Ensuite, il quittait l'appartement avec la plante félonne et rentrait une heure plus tard avec un grand pot de fleurs vide, qu'il laissait ostensiblement traîner dans l'appartement.

Il avait les plus luxuriantes, les plus belles plantes vertes de tout Londres. Les plus terrifiées aussi.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-11T22:14:09+01:00

Leur erreur, bien entendu, est de croire cette malheureuse route maléfique simplement à cause de l'incroyable carnage et des frustrations qu'elle engendre chaque jour.

En fait - peu de gens le savent ici-bas -, la M25 dessine le glyphe odégra, qui signifie dans la langue des Prêtres noirs de l'Ancienne Mu : Salut à toi, Bête immense, dévoreuse de mondes. Les milliers d'automobilistes qui enfument quotidiennement ses replis jouent le rôle de l'eau sur un moulin à prières et meulent une brume perpétuelle à légère teneur en Mal, qui pollue l'atmosphère métaphysique à des lieues à la ronde.

C'était une des grandes réussites de Rampa, elle avait demandé des années. Il y avait employé trois pirates informatiques, deux cambriolages, un pot de vin d'un montant raisonnable et, par une nuit de bruine où tout le reste avait échoué, deux heures dans un champ boueux, à déplacer les piquets de quelques petits mètres, cruciaux d'un point de vue occulte. En contemplant le premier bouchon de cinquante kilomètres, Rampa avait ressenti la chaude satisfaction d'une mauvaise action bien faite.

Le résultat lui avait valu des félicitations.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-18T16:07:24+01:00

- Réfléchis-y. Tu sais ce que c'est l'éternité? Tu sais ce que c'est? J'veux dire, tu sais ce que ça représente? Y'a une grosse montagne, tu vois, deux mille mètre de haut, à l'autre bout de l'univers, et une fois tous les mille ans, y'a un p'tit oiseau...

- Quel p'tit oiseau? s'inquièta Aziraphale, soupçonneux.

- Celui dont je parle. Et tous les mille ans...

- Le même oiseau, tous les mille ans?

Rampa hésita. "Oui.

- Ça doit être une sacrée antiquité, ce piaf, alors.

- Ouais. Bon, tous les mille ans, l'oiseau vole...

- Il se traîne plutôt.

- Il vole jusqu'à la montagne pour s'y aiguiser le bec...

- Hé, minute, c'est pas possible. Entre ici et l'autre bout de l'univers, y'a plein de ...." L'ange fit un geste du bras, ample quoiqu'un peu gauche. " Plein de machin-truc, mon gars.

- On va dire qu'il y arrive, persévéra Rampa.

- Comment il fait?

- C'est pas ce qui compte!

- Il pourrait y aller en vaisseau spatial", suggéra l'ange.

Rampa se radoucit un peu. " Oui, si tu veux. Enfin, bref, l'oiseau...

- Seulement tu parles du bout de l'univers. Alors faudrait que ce soit l'un de ces vaisseaux spatiaux où c'est les descendants qui arrivent au bout. Faudrait dire aux descendants, tu sais : "Quand vous arriverez à la Montagne, faudra que vous...." Il hésita. "Qu'est-ce qu'il faudra qu'ils fassent?

- Il s'aiguise le bec sur la montagne. Et ensuite, il revient en sens inverse...

- ... dans le vaisseau spatial....

- Et mille ans après, il recommence", acheva précipitamment Rampa."

Il y eut un moment de silence éthylique.

" Ca fait beaucoup de boulot, rien que pour s'aiguiser le bec, réfléchit Aziraphale.

- Bon écoute. Ce que je veux dire, c'est que quand l'oiseau aura complètement usé toute la montagne, hein, eh ben...."

Aziraphale ouvrit la bouche. Rampa le savait: il allait faire un commentaire sur la résistance comparée des becs d'oiseaux et des montagnes de granit. Le démon se lança résolument.

"... Eh ben tu seras toujours en train de regarder La Mélodie du Bonheur."

Aziraphale se figea.

" Et ça te plaira, insista Rampa, impitoyable. Tu verras.

- Mon petit...

- Tu n'auras pas le choix.

- Ecoute...

- Le Paradis est absolument dépourvu de bon goût.

- Là...

- Et y'a pas un seul restaurant japonais."

Une expression douloureuse passa sur le visage soudain très grave de l'ange.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-18T16:02:02+01:00

On comprendra peut-être mieux les affaires humaines s'il est clairement dit que ce ne sont pas des gens fondamentalement bons ou fondamentalement mauvais qui sont à l'origine des plus grands triomphes ou des plus grandes tragédies de l'Histoire, mais des gens fondamentalement humains.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-18T16:06:44+01:00

Ce que je veux dire, c'est qu'eux, y sont les quatre Cavaliers de l'Apocalypse, d'accord?

- Motards, rectifia Cambouis.

- D'accord: les quatre Motards de l'Apocalypse. La Guerre, la Famine, la Mort et... et l'autre. La P'lution.

- Ouais. Alors?

- Alors, ils nous ont dit qu'on pouvait les accompagner, d'accord?

- Et alors?

- Alors, on est les quatre autres Cava... euh, Motards de l'Apocalypse. Bon. Donc on est qui?"

[...]

La Mort, la Famine, la Guerre et la Pollution continuaient leur chevauchée vers Tadfield.

Et Intervention Violente dans la Gueule, Cruauté envers les Animaux, Objets qui Marchent Jamais Même Quand On Leur File Un Coup de Latte (mais en secret Bière Sans Alcool) et Gens Vraiment Cool faisaient route avec eux.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-18T16:05:18+01:00

— Je vois pas ce qu'il y a de super à créer des gens comme ils sont, et puis à s'énerver parce qu'ils se conduisent comme des gens, intervint Adam avec sévérité. Et puis, de toute façon, si vous arrêtiez de dire aux gens que tout s'arrange après leur mort, ils commenceraient peut-être à mettre leurs affaires en ordre pendant qu'ils sont encore vivants. Si c'était moi le chef, j'essaierais de faire vivre les gens plus longtemps, autant que Mathusalem. Ça serait drôlement plus intéressant. Et puis, ils commenceraient peut-être à réfléchir à ce qu'ils font à l'environnement et à l'écologie, parce qu'ils seraient toujours là dans un siècle.

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Extrait ajouté par BibHLM 2010-08-22T15:57:56+02:00

Edition Au Diable vauvert - Page 207 :

Si le vieil homme avait encore toutes ses dents, c'est que personne n'en aurait voulu ; une seule posée sous l'oreiller aurait poussé la petite souris à rendre son tablier.

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Extrait ajouté par Brochmael 2016-03-09T16:17:10+01:00

Aziraphale collectionnait les livres. S’il avait été complètement franc avec lui-même, il aurait reconnu que sa librairie était simplement un endroit où les stocker. Il n’était pas un cas unique. Afin de maintenir sa couverture de libraire d’occasion typique, il employait tous les moyens pour dissuader ses clients d’acheter, à l’exception de la force physique. Les nauséabondes odeurs de moisi, les regards noirs, les horaires d’ouverture anarchiques – il faisait preuve de dons remarquables en ce domaine.

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Extrait ajouté par Brochmael 2016-03-09T16:16:16+01:00

Dieu ne joue pas aux dés avec l’univers, mais à un jeu ineffable de Son invention, qu’on pourrait comparer, du point de vue des autres joueurs –C’est-à-dire tout le monde–, à une version obscure et complexe du poker, en chambre noire, avec des cartes blanches, pour des enjeux infinis, face à une Banque qui refuse d’expliquer les règles et qui n’arrête pas de sourire.

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