Extraits

Il y a dans la beauté physique une sorte d’injustice parfaite, une exception qui se passe d’un consentement.

Il y a dans la beauté physique une sorte d’injustice parfaite, une exception qui se passe d’un consentement.

C’est la proie qui dicte les règles de la chasse. Il suffit qu’elle ne se montre pas, qu’elle soit plus futée que le prédateur.

L’arme des larmes, une des plus belles inventions féminines.

On n’a peur de l’inéluctable que tant qu’on ne l’admet pas.

Les animaux connaissent la férocité, les hommes ont inventé le sadisme et la fascination pour son esthétisme mortifère et sanglant.

L’Homme trouve puis crée des outils qui l’aident à faire. Certains grands singes aussi, de belles pierres aiguës pour casser des noix, par exemple. Mais l’Homme est le seul qui les emporte pour les réutiliser lorsqu’ils ont fait la preuve de leur fonctionnalité

On ne trouve que ce que l’on cherche et l’on ne chercherait pas si l’on avait trouvé.

Les femmes ont ce rare instinct, sans doute parce que leur peur est toujours présente, à fleur de veines. Pourtant, on les rassure si facilement en les trompant. C’est assez réjouissant de songer qu’elles repoussent leur instinct parce qu’elles préfèrent les rêves et l’amour.

Les proies nourrissent les prédateurs… et l’Homme est l’ultime prédateur.