De la haine à l'amour

J'ai très peu de livres dans "pas apprécié" mais là j'étais vraiment obligée. Je n'ai rien aimé dans cette histoire. Le résumé était prometteur mais mon dieu ma lecture à été périlleuse... Le personnage de Beth m'est antipathique de part son caractère, celui d'Elijah n'en parlons pas, il est tellement incohérent dans ses choix que je me suis demandé si il ne souffrait pas de personnalité multiples...

L'histoire commence très (beaucoup trop) vite et en moins de 10 pages on passe de la haine à l'amour et aux sentiments profonds. Il n'y a rien pour justifier l'un ou l'autre de ces sentiments...

Enfin une lecture qui va vite disparaître de ma bibliothèque.

J'ai adoré ce roman que j'ai lu d'une traite on s'attache vite aux personnages, j'aime le style "Cash" de l'auteur et son humour, elle sait bien décrire les sentiments que ce soit la haine, l'amour, le désir , le désespoir. Un roman que je vous invite à lire.

Je m'attendais à mieux. Le style est limite vulgaire et l'histoire n'est pas crédible tant les événements se passent trop rapidement (ils se détestent depuis 3 ans et du jour au lendemain, ils passent d'ennemis à amants! heu pas crédible!). Du sexe, il en fallait j'imagine mais à trop en mettre moi je m'en lasse. De plus la fin est trop prévisible. Le ton mélodramatique (enfance malheureuse de Elijah qui malgré tout a su préserver sa jeune soeur) tente d'attendrir les faits du jeune homme, la promesse bidon de se marier à 30 ans (pour un garçon de 6ans, il a une méga mémoire) malgré ses sentiments pour une autre. Le plus dérangeant pour moi c'est la double infidélité du fiancé avec la petite soeur (déjà en "couple") qui en redemande . La culpabilité, l'accident et le coma, tout me semble trop cliché et "téléphoné". Le suspense est inexistant et je n'ai pas accroché. Heureusement le roman n'est pas trop long (je n'ai pas perdu trop de temps).

J'avais lu "Sexes et révélations" qui m'avait un peu dérouté surtout dans le style et dans le vocabulaire qui se voulait érotique. Le fait est que, même si on n'est pas exactement dans des dialogues aussi crus que dans le bouquin cité plus haut, il n'en reste pas moins que l'intrigue est très bateau et que l'on voit arriver les rebondissements aussi nettement que si on les avait surligné en jaune fluo. C'est tellement trop que ça en devient quelque fois plus du tout crédible (la palme à l'enfance d'Elijah et sa soeur : soeur, qui va, je cite "mieux que bien" après des évènement très traumatisants (soit, pourquoi pas), mais qui à la première occasion de voir son passé resurgir se met à flipper (ah, tout compte fait c'est trop facile, mettons un peu de larmes). Autre exemple de situation tellement incongrue qu'elle en devient irréelle : vous en connaissez beaucoup des petits amis qui traversent l'Atlantique pour retrouver leur copine mais acceptent sans rien dire de se retrouver seuls lorsque celle-ci annonce qu'elle ne se sent pas bien et doit aller faire un tour - pour s'envoyer en l'air assez sauvagement avec son amant (?!?). Lorsqu'elle revient (après avoir même pris le temps d'une discussion sur l'oreiller), Monsieur ne trouve rien à redire.

Ca donne une histoire assez décousue qui fait penser que l'auteure à déplacé certaines scènes façon puzzle littéraire.