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Commentaire de LesFacesLitteraires

De mères en filles, Tome 2 : Ariane


Encore une fois, avec ce deuxième volume de « De mères en filles », de Dominique Drouin, j’ai gagné en richesse. En effet, en dehors de l’histoire contemporaine de l’héroïne, ce roman se base sur des renseignements historiques, des faits réels. J’ai beaucoup aimé ces éléments-là de l’œuvre, tout comme le petit message féministe du récit ; exprimé autant par Ariane que par l’auteure en elle-même. Toutefois, j’ai eu l’impression de ne pas retrouver la même plume que dans le tome précédent. Une narration à profusion et peu de dialogue, cela alourdit considérablement le texte. Aussi, la période de 1928 – 1950 est mise en valeur, ainsi que la province du Québec ; c’est en grande partie ce qui en fait son originalité.

Le personnage d’Ariane est vraiment différent de celui de sa mère Alice, sa manière de penser et sa façon d’être. Elle mène des combats, dont celui du féminisme ; de donner la chance aux femmes dans les domaines professionnels réservés aux hommes. Sa jalousie envers sa sœur, Agathe, est totalement compréhensible ; néanmoins, à force de ressentir cette émotion émaner d’elle, cela m’a particulièrement agacé. J’ai tout de même bien aimé cette jeune femme, devenant mère à son tour. Elle est pleine d’ambition, de détermination et elle s’impose toujours face aux hommes ; surtout depuis ses blessures amoureuses d’adolescente et la perte de l’homme de sa vie. Elle est forte et elle a le cœur sur la main. Comme Ariane, le pire c’est de regretter certaines choses et de ne pas pouvoir revenir en arrière ; il faut trouver la possibilité de se racheter, de se pardonner soi-même et surtout de ne plus culpabiliser pour continuer à avancer.

Marcel Lepage est un traducteur de publicité, un homme aux airs sympathiques. Mais je me suis méfiée de lui durant tout le roman, quand on est de temps en temps plongé dans sa tête, il se plaint énormément. Je ne l’ai pas apprécié et sa personnalité m’a laissée pantoise, je l’ai trouvé arrogant, prétentieux et sans aucune reconnaissance envers les autres. Ses réactions pour la naissance de sa fille, de l’adoption d’une autre, m’ont donné froid dans le dos. Toutefois, il n’est pas bien méchant ; mais son éducation et son ambition l’entraînent sur une pente malsaine. De plus, son côté hyperactif, ses sorties de toutes les nuits, son inconscience envers sa santé ; démontre un personnage immature.

Eugène Boyer est aussi un protagoniste important dans ce livre. C’est le meilleur ami de notre héroïne. Je me suis prise d’affection, aussi j’ai ressenti de la peine pour lui. Il est amoureux et n’ose pas le dire, son secret le dévore et il supporte de moins en moins ses sentiments. Ils ne s’éteignent d’ailleurs jamais. Certes, il est présent seulement au début du livre, ensuite on le retrouve que vers les dernières pages ; et pourtant, il m’a séduite bien plus que Marcel. C’est un grand rêveur et un artiste, malgré tout son talent ; il ne perce pas dans ce monde de bohème.

Les longueurs peuvent réellement gêner pendant la lecture, c’est le cas que j’ai rencontré avec cet ouvrage. Parfois, les informations sont très pesantes, me déconnectant plusieurs fois du récit. Pourtant, les aventures d’Ariane sont intéressantes et ne manquent pas d’action, et l’apprentissage de fait est tout de même enrichissant ; juste que les détails prennent énormément de place dans le roman. En dehors de ça, c’est un voyage, plein de secrets, de rencontres, de vies, de pertes et de pardons. Plusieurs scènes touchantes, en revanche les émotions restent en arrière-plan, en oublient. Une petite bulle de sentiment qui s’envole aussi simplement qu’elle est venue, je trouve ça regrettable pour ce style de livre. À l’inverse, le mystère est un point non négligeable dans cette suite, avec des surprises au bon moment et des révélations au compte-gouttes. La trame se veut inédite grâce à la période et aux lieux abordés, tout en étant dans la même thématique que « Alice ».

Dominique Drouin détient une plume généreuse, à mon goût cela est même dans l’excès. Des développements copieux, entraînants, assurément une perte de rythme ; de plus, les chapitres sont longs. Heureusement, il y a des séparations dans ces derniers, pour rééquilibrer l’ensemble. Le vocabulaire est riche, il n’y a pas de simplicité dans l’écriture de cette auteure. Cette fois, c’est la rédaction, l’inégalité entre la narration et les dialogues qui m’ont déplu. Dominique écrit une histoire à la fois historique et contemporaine avec des thèmes forts, les messages sont puissants.

« Ariane » est avant tout une histoire d’existence, exprimant plusieurs périples. Des passages bouleversants et inattendus, les sentiments ne sont pas entièrement animés ; en différence, le suspense est palpable du début jusqu’à la fin. Le commencement de ce roman est assez complexe, on jongle entre deux périodes ; le passé au Canada d’Ariane, et l’avant-départ de la France pour retourner dans son pays. Je n’ai pas toujours suivi ces changements. Ariane est une héroïne porte-parole pour les femmes de l’époque 1928 – 1950, son caractère franc et dynamique gagne en force au fil des années et des pages. La plume de l’auteure ne correspond pas à mon style ; le manque d’interactivité entre les personnages, la moindre émotion s’effaçant derrière les développements. Je n’ai pas détesté l’écriture, juste l’absence d’harmonie. Quoi qu’il en soit, cela présente un second volume instructif et impressionnant.

https://lesfaceslitteraires.blogspot.com/2020/08/de-meres-en-filles-tome-2-ariane.html

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