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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Pegh 2023-12-01T23:00:00+01:00
Argent

Je ne m'attendais à rien de particulier en commençant ma lecture, mais certainement pas à ce que j'y ai trouvé.

Tout d'abord, ne connaissant pas le Sénégal, je ne savais pas que l'islamisme y était autant répandu, voire même que c'est sur lui que repose la conscience collective.

A travers les yeux et l'esprit d'un professeur de lettres universitaire qui a fait ses études en France, on découvre l'homophobie latente de ce peuple qui nous fait presque remonter au temps de l'inquisition, entre délation, torture, mise à mort et j'en passe...

Je voudrais que l'espoir soit la note qui reste à la fin, comme c'est parfois le cas quand on parle de sujets controversés. Mais c'est un constat d'échec que je conserve, car il est quasi impossible pour des esprits isolés de faire ne serait-ce que changer le regard de ses pairs sur ce sujet.

Une claque, voilà ce que j'ai pris... De me rendre compte, qu'encore de nos jours, il y a une telle véhémence à aller contre la liberté de chacun au nom de dogmes dépassés et trop souvent liés à des religions, quelles qu'elles soient, qui font souvent plus de mal que de bien.

Quant à l'auteur, il s'exprime dans un tel français que le lire est un plaisir de chaque page. Comme un pied de nez à tous ces auteurs français dont la qualité est loin d'être à ce niveau... En tout cas, je me laisserai surement tenter par une autre lecture, un jour...

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Commentaire ajouté par Jean-Michel-12 2023-10-07T16:07:53+02:00
Or

Je retrouve avec plaisir l’écriture et le style magique de Mohamed Mbougar Sarr. Sa plume nous entraîne dans un ailleurs, à l’esthétique extrêmement travaillée. Les mots, pourtant, portent un récit lourd, puissant et bouleversant sur une introspection difficile et courageuse sur soi et sur sa véritable identité. Mohamed Mbougar Sarr qui m’avait enchanté avec La plus secrète mémoire des hommes, m’offre à nouveau le plaisir de lire un de ses textes.

Ndéné est un jeune professeur de lettres à Dakar. Au lit avec son amie, Rama, elle visionne son smartphone et lui demande s’il a vu la dernière vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. Intrigué, il regarde cette vidéo particulièrement horrible. En effet, une foule en furie déterre le cadavre d’un homme sous les cris et des gestes obscènes. Une seule raison peut être à l’origine d’une telle sauvagerie, l’homme exhumé était un homosexuel.

C’est un drôle d’enquête que mène le héros du roman. Elle se déroule normalement pour trouver l’identité de « l’homme-femme » exhumé, le goor-jigéen, et s’éclaircit au fur à mesure des pages sur une autre recherche plus personnelle. C’est tout le talent de de Mohamed Mbougar Sarr, de brosser la condition des homosexuels au Sénégal, de parler de rumeur et de religion. Un texte fort et bouleversant.

❓Avez-vous apprécié La plus secrète mémoire des hommes ?

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Commentaire ajouté par LaurenaLJ 2023-04-23T22:18:37+02:00
Argent

C'est un roman fort et poignant, qui m'a percuté de plein fouet et que je n'ai pas su refermer avant de l'avoir achevé. La plume de l'auteur est superbe, le ton adopté juste, et cet ensemble nous permet de nous confronter à une réalité dure et cruelle. C'est un roman qui se veut profondément humaniste, et nous pousse à réfléchir sur des sujets qui ne peuvent laisser personne indifférent.

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Commentaire ajouté par NathAries 2022-05-28T10:45:59+02:00
Or

Un sujet sensible - l'homosexualité au Sénégal - traité avec justesse. Le parcours individuel d'un universitaire entre sa culture, ses études et sa quête vers ce qui fait qu'un gay appartient à l'Humanité.

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Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2022-02-20T14:42:29+01:00
Argent

Quelle écriture !!! Vraiment, c'est virtuose…

On entre assez vite dans le vif du sujet, encore que, j'y ai vu plusieurs sujets.

D'abord, les vidéos virales et totalement malsaines sur internet, qui en un temps record sont vues des milliers de fois. Ensuite, mais en même temps, la place faite aux homosexuels dans les sociétés. le comportement de ceux qui pensent qu'ils sont "comme il faut" et que par conséquent les homosexuels sont des dépravés qu'on doit châtier, souiller, et humilier parfois jusque dans la mort.

Ndéné Gueye, prof de lettres, nous raconte la société dans laquelle il vit, le Sénégal musulman, et son rapport à l'homosexualité. Dans tous les cas elle est honnie, que l'on pense qui s'agit d'une maladie ou d'un libre choix purement pervers. En aucun cas ça ne peut être l'oeuvre de Dieu... pourtant, Dieu n'a t'il pas créé tout ce qui existe ??

En tout cas, là-bas on déterre les homosexuels pour profaner et déshonorer leur dépouille mais aussi parce qu'ils n'ont pas le droit d'être inhumés en terre sacrée musulmane.

Sans doute que l'homophobie répandue de par le monde est avant tout liée au fait que, comme le dit le narrateur "La plupart des gens pondaient des opinions extérieures à eux, sur des objets qui ne les engageaient à rien et en rien. Ils parlaient sans conséquence. Ce qui leur permettait de dire toutes les stupidités possibles impunément, sans même s'en rendre compte." (Page 54-55)

Le narrateur en vient à s'emporter contre ses étudiants qui lui font remarquer que Verlaine est interdit car il était un homosexuel, un góor-jigéen. Et là on retrouve le débat très actuel - faut-il séparer l'homme de son oeuvre ? -.

Une intolérance terrible règne au Sénégal envers l'homosexualité, mais comme dans nombre d'autres pays, par ignorance, bêtise, avec le support de la religion, sorte d'inquisition sociale qui se cache derrière sa culture.

L'auteur nous dresse un panorama des pratiques cruelles de son pays envers les gays, puis nous emmène à la découverte de l'homme déterré, à la recherche de son identité et lui rend la réalité de son être.

J'ai aimé cette superbe prose qui nous parle d'humanité, d'obscurantisme, de haine, d'intolérance, du poison de la rumeur, du deuil et de sa douleur insurmontable, de rédemption.

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