De si remarquables créatures

Un livre mignon qui se lit rapidement. Le postulat de départ est intéressant grâce aux interventions de Marcellus le poulpe.

Les personnages de Cameron et de Tova sont attachants

Une histoire qui ne me restera pas longtemps en mémoire mais qui m'a fait passer un agréable moment

Si un jour on m'avait dit que j'allais lire un roman partiellement narré par une pieuvre j'aurais rit. Mais quelle belle histoire! C'est lecture incroyablement lente, de petites tranches de vie, des pièces de puzzle qui s'assemblent tout doucement. J'aurais pu m'ennuyer, mais au contraire ça m'a appaisé. C'était doux, beau et touchant et Marcellus ajoutait une touche unique. Une lecture qui restera dans mon coeur longtemps.

De si remarquables créatures est un roman délicat et émouvant qui explore les liens inattendus qui peuvent se créer entre les êtres humains et les animaux. L’histoire suit Tova, une femme âgée qui vit une existence calme dans une petite ville, et Marcellus, un poulpe étonnamment intelligent, qui vit dans un aquarium local. Lorsque des événements improbables les lient, un mystère commence à se tisser autour de leurs vies, les conduisant à découvrir des vérités cachées.

Le roman est rempli de tendresse et de chaleur, offrant une belle réflexion sur la solitude, l'amour et la résilience. L’auteure réussit à donner vie à ses personnages de façon touchante, et l'alternance entre les points de vue humain et animal ajoute une dimension originale et émouvante à l'histoire. Marcellus, en particulier, est un personnage fascinant qui apporte une touche de légèreté et de profondeur à l’intrigue.

Sur la couverture de mon édition est noté « roman phénomène ». Alors oui, c’est un roman mais cette lecture ne m’a pas transcendée plus que ça. Rien de phénoménal ! Faire parler un poulpe est certes originale. Faire de cet animal aux neufs cerveaux l’instrument singulier pour résoudre une disparition et se faire retrouver les membres d’une famille éparpillée est plus qu’agile. Mais j’avoue, ça ne m’a pas suffit à m’enthousiasmer plus que ça ! Le style, l’écriture sont simple, facile et léger pour en faire un livre éphémère, une évasion de vacances ; un distrait moment de détente.

Pour vous parler un peu de l’intrigue et de l’histoire, l’auteur alterne entre trois points de vue: celui de Tova Sullivan, femme de ménage usée par les deuils successifs, celui de Cameron Strathmore, loser trentenaire perpétuellement entre deux petits boulots, à la recherche de son père pour lui extorquer de l'argent et finalement celui plus surprenant d'une pieuvre géante du pacifique douée de raison. Tout ce petit monde va croiser, évoluer au contacts les uns des autres, plus ou moins guidés maladroitement par Marcellus et ses 8 tentacules. D’indice en indice semé, notre marionnettiste marin retrouvera sa liberté en échange d’une « fin heureuse » rose bonbon pour Tova, Cameron, Ethan et Avery.

Je vous dirai aussi que ce roman aborde le deuil, la solitude, le vieillissement à travers Tova, l’abandon d’un enfant par ses parents à travers Cameron, l’amour, l’amitié, la bienveillance des amis et bien sur le bien-être animal… Je m’aperçois en finissant ce commentaire que j’ai passé quand même un bon moment dans cet aquarium et que la petite émotion ressentie en refermant ce livre n’est finalement rien d’autre que de la joie.

Un petit fleuve tranquille.

J'ai bien aimé être plongée dans cette lecture et découvrir l'histoire des personnages. Pour être honnête, il ne se passe pas grand chose, et on devine les révélations assez vite, mais c'était tout simplement agréable de passer du temps à Sowell Bay. Les chapitres de Marcellus étaient bien sûr mes préférés!

Je me suis un peu ennuyée durant ma lecture, mais ce n'était pas mauvais pour autant, juste... lent. Ça reste une belle découverte, mais je ne crois pas qu'elle me marquera outre mesure. Je m'attendais à un peu plus, vu les retours que j'en avais eu.

Une belle intrigue avec une pieuvre attachante en prime,j ai beaucoup apprécié

Le résumé spoil un peu je trouve.

J’ai adoré Marcellus. Le fait d’avoir le point de vue du poulpe, c’était juste excellent. D’une certaine façon, ça m’a fait penser au livre Les mémoires d’un chat, dans lequel on peut lire le point de vue du chat. Je me suis vite attachée au personnage de Tova. Je l’ai trouvée touchante et bienveillante. J’ai eu beaucoup plus de mal avec Cameron. Je trouve son caractère détestable et son passif ne le pardonne pas à mes yeux. Mais ce personnage évolue au fil des pages et ça c’était cool.

Tova et Cameron ont chacun un passé douloureux et ils ne l'affrontent pas de la même manière et j’ai trouvé ça intéressant à voir. Le thème principal du livre est le deuil mais il n’est pas le seul car d’autres intrigues s’ajoutent par la suite.

La plume est simple et claire. Les chapitres sont plutôt courts avec des changements de points de vue réguliers. J’ai beaucoup aimé le rythme, avec la tension qui monte de plus en plus jusqu’à la résolution des différents mystères. J’ai lu le dernier tiers d’une traite, trop de tension, j’avais besoin de savoir la fin.

Pour conclure, je dirais que j’ai adoré cette histoire pleine de bienveillance. C’était frais et mignon. J’ai vraiment adoré avoir le point de vue du poulpe et que plusieurs informations sur les poulpes soient glissées ça et là au fil de l’histoire.

J'ai adoré cette lecture dont j'ai vraiment apprécié les personnages et le récit. Je me suis attachée à eux, y compris à Marcellus, je les ai aimé, j'ai adoré leurs histoires, j'ai eu très envie d'en connaître le dénouement, de les voir se trouver. C'était une lecture très agréable, avec un fil conducteur vraiment intéressant, une très bonne narration plaisante à suivre et de superbes personnages.

Une vieille femme…

Un trentenaire paumé…

Et une pieuvre fugueuse…

ça pourrait sonner comme le début d’une blague !

Je ne savais pas à quoi m’attendre avec ce roman. Mais avouez qu’un poulpe en guise de personnage, ça a de quoi intriguer. On est loin de mes lectures habituelles, mais élargir son horizon permet de belles découvertes et ça a été le cas avec ce livre.

On suit donc trois personnages.

Tova, avec sa vieillesse, ses articulations grinçantes, mais qui a toujours besoin de s’occuper. Ce qu’elle fait en gérant le nettoyage de l’aquarium de la ville. Un besoin qui lui permet d’oublier les drames de sa vie.

Cameron, trentenaire, et paumé. La vie ne lui a pas fait de cadeau non plus. On a parfois (souvent) envie de le secouer parce que, ses drames à lui, sont aussi ses excuses pour tout foirer dans la vie. Mais, y a un bon fond caché derrière, des blessures à panser, et on espère qu’il saura le faire.

Marcellus, une pieuvre beaucoup trop intelligente. On voit l’histoire dans quelques courts chapitres, à travers ses yeux, ses cœurs et ses tentacules. Un point de vue surprenant, mais rafraichissant, fait d’une pointe de sarcasme.

Mais la force de ce roman, au-delà de ses personnages, c’est leur rencontre aussi improbable qu’indispensable. Tova et Cameron n’ont rien en commun sur le papier, pas même une ville. Pourtant, leur chemin va se croiser et, à partir de là…

L’histoire est difficile à lâcher. On veut savoir tout ce que Marcellus voit et comprend avant nous. On suit en espérant un meilleur dans la vie de ces personnages. Pour voir le dérouler de cette tranche de vie, sans compter sur les persos secondaires qui apportent aussi au roman.

En bref, une très belle histoire sur le deuil et la reconstruction.

Ca vous arrive de vous débarrasser d'un truc et puis d'aller le rechercher parce que vous avez un regret, qu'on sait jamais ça peut toujours servir? C'est un peu ce qui m'est arrivé avec “De si remarquables créatures”! J'avais craqué pour la couverture colorée et le résumé accrocheur mais j'avais abandonné après quelques chapitres, déçue par l'absence de rebondissement et de POV poulpesque. C'est une vidéo québécoise qui m'a fait revenir sur ma décision... Avec leur accent chantant, ils pourraient me demander de leur verser l'intégralité de mon compte-épargne, je le ferais probablement.

Et donc voilà que je replongeais dans l'aquarium pour retrouver Marcellus le céphalopode et ses comparses. On alterne en effet entre trois points de vue: celui de Tova Sullivan, femme de ménage usée par les deuils successifs, celui de Cameron Strathmore, loser trentenaire perpétuellement entre deux petits boulots et finalement celui plus surprenant d'une pieuvre géante du pacifique douée de raison. Comme on est dans un roman autoproclamé “feel good de l'été”, on se doute que tout ce petit monde va se rencontrer et évoluer au contacts les uns des autres.

Est-ce que j'ai eu raison de lui donner une seconde chance? Oui, sans aucun doute. Ce n'est pas un livre qui va changer la face du monde mais c'est mignon et les personnages sont hyper attachants. En audio, j'ai eu le plaisir de retrouver @leovanieraud , une valeur sûre! Si vous êtes prêts à accepter qu'il y a beaucoup moins de poulpe dans le récit que promis par la couverture et le résumé, vous apprécierez certainement!