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Extrait

Extrait ajouté par machaso 2018-08-11T12:21:13+02:00

Je m’assois en boule sur un des fauteuils capitonnés et il traverse la cafétéria pour parler à ses amis, ce qui me permet de le regarder sans que ça paraisse. Il est tellement à l’aise quand il parle à ses amis. Alors que je suis rigide et anxieuse, il est détendu et calme. Alors que je me sens souvent perdue et sans but, il est concentré et en contrôle.

« Il est le rivage de mes eaux tumultueuses. »

Je me rends compte qu’un grand sourire stupide s’étale sur mon visage, alors j’essaie de lire mon devoir, même si j’ai envie de traverser la cafétéria et de mettre mes bras autour de son cou, mais je ne veux pas être la petite amie accaparante. J’en ai assez fait la veille au soir.

Mais Gavin m’a mise à l’aise et m’a convaincue de son engagement pour moi, de son affection pour nous. Je pousse un soupir de soulagement en relevant la tête et je me raidis soudainement, car quelqu’un se tient en face de moi… avec une odeur de cigarettes au clou de girofle.

— Quel regard sur ton visage, amour.

Jason Wheeler est debout devant moi avec une expression calculatrice qui me transperce.

Je perds le souffle instantanément.

— Vous… Vous devez me laisser tranquille, dis-je en tentant de prendre un air posé et ferme, mais je peux à peine murmurer les mots.

Je ne suis pas aussi brave quand je suis toute seule.

— La police a dit…

Il rit. C’est un son qui me hante et qui me retourne l’estomac.

— J’ai fini de jouer, Clem. Tu sais que tu es ma muse ; rien ne va changer cela.

Puis il se penche pour prendre une mèche de mes cheveux et me murmure à l’oreille :

— Et ne pense pas que tu n’as pas autant besoin de moi que moi de toi.

Ma vision se brouille, mon pouls atteint le seuil d’une tornade qui fait rage dans mes oreilles, et une attaque de panique s’installe quand Wheeler est tiré vers l’arrière.

— Ne. La. Touche. Surtout. Pas.

Gavin a attrapé Wheeler par la chemise et darde sur lui un regard fulgurant. Les yeux de Wheeler s’ouvrent de surprise pendant une nanoseconde avant de laisser une fausse expression s’afficher sur son visage. Les gens autour arrêtent de bouger et regardent, mais Gavin ne s’en occupe pas. Une veine de colère bat sur sa tempe et il serre la mâchoire.

Au bout de quelques secondes, il relâche le professeur.

D’une voix étrangement grave, Gavin lui dit :

— Si jamais tu la touches encore, si tu la menaces encore, je te fous une raclée.

Je n’ai jamais prôné la violence, et rien au sujet de Gavin n’a laissé transparaître qu’il pouvait en être capable, mais son regard est mortel. Wheeler est de petit gabarit. Il n’aurait aucune chance.

Wheeler recule et Gavin me tend la main.

— Viens, bébé.

Je lui prends la main et il m’aide à me lever.

Nous retournons à mon appartement en silence, son bras autour de mes épaules. Mes jambes tremblent, et sans son soutien, je ne suis pas certaine que je pourrais marcher.

Quand nous fermons la porte de l’appartement, je commence à pleurer.

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