Deathco, Tome 1

J'ai vraiment été surprise par ce manga, j'ai beaucoup aimé notamment le personne de deathco, j'ai hâte de lire la suite !

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Quand on lit beaucoup de manga, on finit toujours par s'écarter des sentiers battus pour mettre la main sur des titres qui nous fassent l'effet d'OVNIs. Des oeuvres qui ne ressemblent à rien d'autre et qui laissent perplexe tant on ne sait, à la lecture d'un seul tome, si on aime ou si ce n'est pas notre tasse de thé. Deathco de Atsushi Kaneko fait indubitablement partie de celles-là

Un univers très sombre et barré, un humour noir de chez noir, un dessin manga indéniablement influencé par le comics et le graphisme, une héroïne pré-ado pas très clean dans sa tête et des morts. Beaucoup de morts. Des morts à la pelle. Et tout autant d'assassins qui, la nuit, enfilent des costumes sortis de l'imagerie des pires films d'horreur, pour arrondir leurs fins de mois. C'est ce que met en scène ce premier tome de Deathco.

Pour le moment, je me demande si c’est du lard ou du cochon, mais je suis bien intriguée par cette Guilde qui programme des meurtres (pourquoi ?), les Reapers qui les exécutent de façon systématique et démentielle, et Deathko qui semble être la plus créative et addict d’entre eux, comme si c’était toute sa vie (Orangina rouge sort de ce corps !), au point de devenir dépressive quand elle ne tue pas (Pourquoi ? Parc’queeeeeeeeeuh !!!).

Graphiquement c’est particulier mais très puissant, sombre et très recherché. Certaines planches sont de toute évidence composées pour ménager leurs effets, comme certains plans de films où vous apercevez la créature, le monstre ou le psychopathe partiellement afin de vous en forger une représentation mentale bien à vous, avant qu’elle ne vous soit totalement révélée et perde ainsi un peu de son pouvoir d’effroi ou de son mystère (votre imagination est souvent plus efficace que tout ce qu’on peut vous montrer).

Bref, à la sortie de ce tome, j’ai l’impression que Tim Burton a fait un pacte avec Quentin Tarantino et Stephen King… Je ne sais pas du tout où on va, mais une chose est sûre, on y va gaiement ! Pour le moment je me laisse porter par toute cette folie furieuse assez jouissive, même si ça manque un peu d’intrigue, et j’ouvre grand mes yeux pour ne pas en rater une miette.

Intéressant autant au niveau du graphisme que de l'histoire. Cette petite fille est... très spéciale. Je me demande si elle est pas dépressive quand elle ne tue pas.

Deathco est une oeuvre troublante. Les dessins extrêmement sombres nous mettent directement au coeur de l'univers et la jeune fille qui en est l'héroïne doit avoir un sérieux problème de comportement. Mais c'est tout ce qui fait le charme de cette oeuvre. On ne retrouve pas ce trait de crayon autre part et on est curieux d'apprendre qui sera la prochaine victime de la "guilde"... C'est une oeuvre à suivre sur les prochains volumes pour en découvrir davantage et confirmer qu'il s'agit bien d'une histoire originale et intéressante. Ce qui me semble être le cas.