Décoloniser les provinces : Contribution aux présidentielles
Auteur
- Michel Onfray (Écrivain)
Classement en biblio - 4 lecteurs
extrait
La Cour des Miracles est un jeu de chamboule-tout qui prend la forme d'une chronique de cette campagne des présidentielles où il est question de tout, sauf de l'essentiel - la souveraineté, l'identité, le destin, la vision, la Civilisation, l'Histoire. J'ai voulu un exercice d'écriture bien français qui mélange l'ironie et le persiflage voltairien, le goût du portrait psychologique des moralistes du Grand Siècle, la chronique de cour saint-simonienne et la libre plume camusienne. Cette chronique s’arrêtera avec le nom du successeur de François Hollande.
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Bon ouvrage pour découvrir la politique Girondine, opposé au modèle Jacobin, centralisateur et autoritaire. Michel Onfray met en perspective les événements actuels (notamment la présidentielle) avec l'histoire, opposant Girondins et Jacobins, centralisateurs libéraux et anarchistes...
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Date de sortie
Décoloniser les provinces : Contribution aux présidentielles
- France : 2017-03-16 - Poche (Français)
Activité récente
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Résumé
« Tous les candidats aux présidentielles de 2017 sont Jacobins, tous. Or le centralisme qui fait de Paris la tête qui commande et des provinces un corps qui obéit a montré son inaptitude à incarner la démocratie qui reste formelle en ne produisant qu'une aristocratie d'élus insoucieux du peuple. De Philippe Le Bel à Charles de Gaulle en passant par Robespierre ou Napoléon, le modèle jacobin a failli.
Je propose une révolution pacifique inspirée des Girondins de la Révolution française : redonner le pouvoir aux communautés, aux collectivités, aux régions, autrement dit : décoloniser les provinces. Le communalisme libertaire, les élections dans des parlements régionaux, l'autogestion sur le terrain sont seuls susceptibles de fournir des contre-pouvoirs efficaces à l'effondrement de la formule jacobine de la démocratie. La politique ne doit plus être une affaire de commettants qui délèguent mais de citoyens qui décident. » M.O.
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