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Commentaires de livres faits par dede1422

Extraits de livres par dede1422

Commentaires de livres appréciés par dede1422

Extraits de livres appréciés par dede1422

- Tu es un type bien, Viper.
- Fais circuler l'info et je te transforme en Bacon, avant de te laisser frire au soleil, gronda son ainé.
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Le prix d'un souvenir, c'est la mémoire du chagrin qu'il fait revivre.

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Nos regards s’enlacent, impossible de se quitter des yeux, et sans prononcer un mot, nous nous disons beaucoup.
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J'ai tué pour la première fois. Pourvu que ce ne soit pas la dernière.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
"Il y a toujours de l'espoir Henri. Des evénements inattendus doivent encore se produire. Toutes les informations ne sont pas encore en notre possession.Ne perds pas espoir, pas encore. C'est ce à quoi il faut s'accrocher en dernier. Lorsque tu auras perdu l'espoir, tu auras tout perdu. Et quand tu crois que tout est terminé, quand l'avenir paraît sombre et désespéré, il y a toujours de l'espoir."

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Le léger serrement de cœur qu’on éprouvait dans la campagne faisait écho à l’ingratitude du pays. On accusait le coup. [...]

Je ne me souviens pas d’avoir emprunté la rue Colonel-Faro sans qu’une joie sourde, profuse, ne me soulève devant le magasin du grainetier en gros et demi-gros. Des sacs de jute bâillaient sur le trottoir, débordant de maïs rougeoyant, de haricots de toutes les tailles et toutes les couleurs, prud’hommes jaunes, nains ventre de biche, blancs flagellés de rouge, pareils à des fragments de jaspe ou de cornaline, riz paddy ou débarrassé de ses glumes, nacré, légèrement scintillant sous le jour blême, orge, pois chiches, avoine, fruits secs, sachets transparents de plantes aromatiques, potirons géants mis en tas, figues de Barbarie importées des départements d’Algérie, des protectorats du Maroc et de Tunisie, dattes. S’il existe quelque rapport entre les deux, que nos affections soient bien l’effet induit du monde ambiant, alors la gaîté qui me prenait devant ce déversement de corne d’abondance n’était que l’envers ou le suspens du déplaisir que suscitaient les abords de l’agglomération.
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"Mercredi Je vais quitter tout à l'heure ce logis qui a été le nôtre. Ma pensée est et sera avec vous. Je vous promets de revenir intact. Je vous embrasse Léon. "
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date : 10-03-2011
Le crachin cessa comme les paroissiens sortaient de l'église pour regagner leurs véhicules ou repartir à pied à travers le village et Elisabeth tira Gilbert jusqu'à la voiture en accélérant de plus en plus, comme pour fuir, ce qui le fit rire. De retour chez eux, ils déjeunèrent sans guère parler, ni prendre garde au goût des aliments, et l'après-midi, du moins, celui de Lewis, fut extraordinairement terne et pénible. La vue de son père, encore insolite et troublante pour lui, semblait l'empêcher de se livrer à ses activités habituelles. Il était accoutumé à une présence féminine et il se sentait inexplicablement menacé par la virilité de son père. Gilbert était certes fascinant et adorable, mais c'était aussi un intrus qui chamboulait l'équilibre du foyer. Au lieu de brûler son uniforme, il l'avait suspendu dans la penderie de la chambre d'amis où il s'habillait, mais Lewis aurait encore préféré qu'il continue à le porter et demeure une figure héroïque et distante plutôt qu'ine influence réelle dans sa vie quotidienne comme c'était le cas. En costume, avec une veste en tweed, il ressemblait davantage à un père et paraissait plus adorable, mais c'était une impression trompeuse, parce que c'était un étranger, et les choses auraient été plus simples s'il n'avait pas eu l'air d'être quelqu'un que vous connaissiez bien, sans pour autant l'être.

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date : 09-03-2011
Ce récit est d'abord une histoire d'âme et de chair.
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date : 08-03-2011
Je n'aime pas ce mot d'intégration. S'intégrer à quoi ? Je suis française ! Intégrée d'avance à la naissance, quel besoin aurais-je de ma justifier ? Je n'ai compris l'insistance de mon père qu'à l'adolescence, comme toutes les filles du quartier. Faire profil bas et s'intégrer cela voulait dire en réalité ne pas se faire remarquer par son entourage, raser les murs, conserver 'une bonne réputation'.

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date : 08-03-2011
Benoît de Récif avait l'humour propre à sa caste - il connaissait tous les codes, les maîtrisait tous, avait fait les études brillantes auxquelles il devait prétendre pour ne pas être un raté. Dans certaines familles, un cursus qui ne comprend pas une grande école, une université de l'Ivy league, des études à l'étranger, est forcément suspect. Lorsqu'ils n'y entrent pas directement après le baccalauréat, ils y parviennent ensuite, par des admissions parallèles ou sur dossier, où les lettres de recommandation ont la force de coups de bélier sur les portes des établissements prestigieux. A force de préparations privées, aussi, les esprits les plus plats sont siliconés. Benoît n'avait sans doute pas eu besoin de tant d'exercice.

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date : 08-03-2011
Elle regarde son contrat 'lu et approuvé', une date, sa signature anguleuse, trop lisible.


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date : 08-03-2011
Elle feuillette l'enfance de Simenon, dans une de ces biographies parues ou réimprimées pour le centenaire de sa naissance, que Pierre lui a remise, avec le texte de Feux rouges. Elle est agacée par ces dates répétées, partout, dans les journaux, 1903-2003. Les dates, par paires, sonnent toujours comme un tocsin, comme une visite au cimetière sous une pluie monotone d'hommages ; dans ces rééditions, dans des textes et des albums, chacun cherche un motif, un regard fuyant, une caresse retenue, une joue seulement frôlée, pour percer ce qui a rendu l'auteur insatiable de romans et de femmes. Et toutes ces explications tâtonnées la renvoient à elle-même, aux soubresauts qui l'ont poussée à courir, elle aussi, jusqu'à aujourd' hui, sans cesse, sans vouloir savoir pourquoi.

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Pendant cinq mois, je me suis rendue plusieurs fois par jour sur le site de P ., Iron and Gold - du nom des soirées qu'il organisait à Lausanne, sa ville -, cherchant sur ses photographies, dans les messages de son forum et les chroniques qu'il écrivait quelque chose de sa vie qui aurait révélé une partie encore inconnue de la mienne.


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Le jour de notre rencontre, il portait ne chemise blanche avec une cravate et un pull noirs, il avait posé son casque de scooter à ses pieds, il s'était penché si près pour me parler quej'avais pensé qu'il avait eu envie de m'embrasser. Je l'avais trouvé élégant. Quand je l'imaginais près de moi, mon désir arrivait vite, brutal comme une gifle, je ne perdais jamais son visage, aucun autre ne pouvant s'y substituer.J'aimais l'idée de me donner à lui.J'aimais nos deux images réunies, elle me semblaient vraies. Il m'arrivait encore de sentir le vide de mon hiver, de mes heures sans fin à vouloir capturer son regard, son sourire, ses gestes. Je voulais alors le serrer contre moi, le séduire depuis mon silence. Les mots que je venais de lui écrire formaient une promesse, comme nos deux noms qu'il avait mis côte à côte au générique de son film. Je fis le rêve d'une forêt d'arbres blancs qui se refermait sur moi, m'étouffant.J'y voyais ma peur de ne recevoir aucune réponse.

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Il prenait ma taille comme si nous nous étions connus et aimés depuis toujours.J'avais l'idée que les mots avaient préparé nos gestes. Il me semblait naturel de me presser contre lui, à l'abri du monde quej'oubliais. Nous cherchions une allée plus clame. Il m'attendait avant de s'asseoir, proposait d'aller acheter une bouteille d'eau. Je regardais son corps, son visage, ses cheveux, sa peau à peine brunie par le soleil, ses yeux, comme deux éclats. Je le regardais comme on regarde un objet de valeur avec l'envie immédiate de le posséder, redoutant de me le faire ravir. Nous étions comme précédés de nous-mêmes.J'avais cette phrase - Cela est en train d'arriver -, voulant fixer l'événement à tout jamais, consciente de chacun des détails qui amorçaient le début d'une relation. Nous étions sans distance, livrés l'un à l'autre.J'y voyais une forme de solitude. Le monde nous avait oubliés.

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date : 08-03-2011
Je viens vous voir parce quej'ai des mauvaises pensées.


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date : 08-03-2011
Avant j'écrivais dans ma tête, puisj'ai eu les mots, des spirales de mots, je m'en étouffais, je m'en nourrissais ; ma personnalité s'est formée à partir de ce langage, à partir du langage qui possède. Je n'ose plus me regarder dans le miroir, je ferme les chambres de notre appartement à clé, je cache les couteaux, je dors seule,j'ai si peur de faire mal à l'Amie. La nuit qui précéda mes mauvaises pensées, je me souviens d'une voix de femme qui appelait au secours, je me souviens avoir entendu des coups contre une fenêtre fermée : on frappait un corps.

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date : 08-03-2011
Je veux une arme pour me défendre, je veux le plus beau corps de la terre, je veux que le ciel de la nuit me protège,j'ai de la folie dans la tête,j'ai de l'or entre les mains, je suis une femme, je suis un homme, je suis tout, je ne suis rien, je déteste les filles qui font trop filles, je n'ai rien d'une fille normale, je perds ma voix, je gagne un coeur, je bois une bière glacée, je danse seule devant le miroir de la chambre, je n'ai rien de silencieux en moi, tout bouge, tout crie, tout se déplace, je quitte la vraie vie, je suis un secret, avant,j'entendais : elle a un drôle de visage, elle a un regard qui dérange, elle n'est pas douce, elle a l'odeur d'un garçon, elle s'habille n'importe comment, elle a une beauté spéciale, on ne sait pas ce qu'elle deviendra ; je sais nager, je sais écrire, je saurai aimer.
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date : 08-03-2011
«L’écriture et l’amour procèdent de la même tension, de la même joie, de la même perdition.»

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date : 08-03-2011
Toutes les filles veulent devenir célèbres pour réparer leur homosexualité.


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date : 08-03-2011
Je coupe mes cheveux. Je jette mes robes. Je cours vite. Je tombe souvent. Je me relève toujours. Ne pas être algérienne. Ne pas être française. C'est une force contre les autres. Je suis indéfinie. C'est une guerre contre le monde. Je deviens inclassable. Je ne suis pas assez typée. « Tu n'es pas une Arabe comme les autres. » Je suis trop typée. « Tu n'es pas française. » Je n'ai pas peur de moi. Ma force contre la haine. Mon silence est un combat. J'écrirai aussi pour ça. J'écrirai en français en portant un nom arabe. Ce sera une désertion. Mais quel camp devrais-je choisir ? Quelle partie de moi brûler ? [...]

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date : 08-03-2011
De mère française. De père algérien. Je sais les odeurs, les sons, les couleurs. C'est une richesse. C'est une pauvreté. Ne pas choisir c'est être dans l'errance. Mon visage algérien. Ma voix française. J'ai l'ombre de ma lumière. Je suis l'une contre l'autre. J'ai deux éléments, agressifs. Deux jalousies qui se dévorent. Au lycée français d'Alger, je suis une arabisante. Certains professeurs nous placent à droite de leur classe. Opposés aux vrais Français. Aux enfants de coopérants.

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date : 08-03-2011
Le professeur d'arabe nous place à gauche de sa classe. Opposés aux vrais Algériens. La langue arabe ne prend pas sur moi. C'est un glissement. Écrire rapportera cette séparation. Auteur français ? Auteur maghrébin ? Certains choisiront pour moi. Contre moi. Ce sera encore une violence.
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date : 08-03-2011
On devrait interdire de se gausser de qui s'aventure dans une langue étrangère.
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date : 08-03-2011
Artistes, hommes politiques et escrocs célèbres frappaient à ma porte, mais je me donnais le luxe de ne recevoir que des personnages aussi obscurs que moi. Des clients qui me rappelaient ceux du bureau trois mètres sur quatre de centre-ville, à condition toutefois qu'ils fussent assez fortunés pour payer les honoraires exorbitants que fixait Alvaro, ainsi que les frais d'édition du livre à destination de parents et d'amis.Des types comme ce vieil éleveur de zébus dans les confins du pays, dontj'ai réécrit les mémoires, en les pimentant de sexe à gogo, croisières, cocaïne et opium, ce qui lui a procuré un certain réconfort sur son lit d'hôpital. Le bonhomme touchait à sa fin et il a eu tout juste la force de me dédicacer un exemplaire de son Inventaire Passionnel, quej'ai emporté au congrès d'auteurs anonymes d'Istanbul.
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