Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 419
Membres
1 006 132

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-15T23:13:54+02:00

Un homme nécessaire n’a pas de parti, mais des parties. Grosses commak !

Je passe…

Donc, Bérurier ministre, Achille de nouveau big chief, et moi, l’Antonio, assis à la droite du Dieu retrouvé.

Ça baignait.

Et puis, un soir que je me rappellerai toute ma vie et bien au-delà, alors que j’achevais de me gominer la crinière pour aller verger une pécore au cul attrayant, mon bigophone se mit à gazouiller. C’était Achille.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-15T23:13:50+02:00

J’eus le temps de passer chez la demoiselle dont je convoitais les charmes. Elle avait déjà pris un bain de siège et s’était parfumé la chatte avec la fameuse lotion « Crevette Rose » de Lancôme. Je lui expliquis ce qui se passait et repoussis notre rendez-vous de trois heures, me doutant bien que les agapes présidentielles ne sauraient s’éterniser. Je lui fis minette en catastrophe, en signe d’allégeance, car il faut toujours verser des arrhes dans ces cas précis ; elle en conçut une certaine reconnaissance et décida qu’elle irait au cinéma pour tromper l’attente.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-15T23:13:39+02:00

La première mesure que prit le nouveau ministre, et je l’en félicite, fut de rétablir dans ses fonctions Achille, notre ancien big boss, celui que j’ai surnommé « le Vieux » et dont le limogeage, à l’avènement du nouveau régime, nous plongea dans l’affliction. Le rôle de tout nouveau régime consiste à ébranler l’édifice construit par l’ancien ; quitte à le rebâtir par la suite s’il fait par trop défaut. Or, le Vieux faisait défaut. Cruellement. Son autorité, son panache, son sens du devoir et de la France, son métier incomparable faisaient de cet homme quelqu’un de difficilement remplaçable.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-15T23:13:29+02:00

Et alors, je voudrais profiter de ce no man’s land mental pour t’affranchir, lecteur très illustre, scrofuleux, gâteux, beaucoup sodomisé, torve esprit aux purulences endémiques, médiocre à temps complet, fissuré de partout, con, fils de con, père de con, époux de pute, engeance, navrance, désespérance, nuit profonde ; t’expliquer, mon indispensable ami, dont l’unique qualité reconnue est de me lire ; te narrer comment et pourquoi je me trouve ici. Oui, le moment est opportun, judicieux même, pour te résumer ce qui vient de m’arriver et qui m’arrive encore.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-15T23:13:26+02:00

Quand j’ai eu vomi les deux bouteilles de bourbon ingurgitées au cours de la soirée, j’ai su ce que c’était réellement que le sentiment du devoir accompli. Mon estomac était devenu léger comme ces plumes qui se baladent au gré du vent ; par contre ma tête continuait de peser son quart de tonne.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-15T23:13:12+02:00

Et voilà que ça me reprenait plus fort que jadis ! En pleine souillance, l’artiste ! Un San-Tonio comme moi, tripes et boyaux ; pouah ! Mais faut bien qu’on naufrage dans les abjections, temps à autre, si on veut rester simple, non ? Napoléon, quand il allait chier, il devait bien se dire ça, hein ? Coliques napoléoniennes ! Consti-pa-tion Premier Empire ! Petites misères ! Et quand il découillait de même, le Corsico. Foutre bonapartien ou pas, ça demeure glandulaire. Les grands de ce monde s’accroupissent sur des cuvettes émaillées. La fosse septique prépare à la fosse commune. Grand, pas grand de ce monde, chaque génie a sa prostate.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-15T23:13:05+02:00

Quand elle ne fut plus qu’à quelques centimètres de la godasse, le second soulier abandonna son barreau pour revenir près du premier ; puis, soudain, là-haut, une tronche s’inscrivit au-dessus de la table. J’aperçus une grande gueule allongée, un peu empâtée du menton, avec des favoris grisonnants et des yeux clairs proéminents. Bien que « mes esprits » fussent partis en vacances, je crus y voir étinceler du mépris. Les yeux me lâchèrent pour apprécier le développement de mon dégueulis ; les deux souliers se retirèrent presto de mon champ visuel, puis la tronche aux favoris frisés.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-15T23:12:58+02:00

Bon, merde, il manquait un panard. Ou alors j’étais à ce point débranché que je ne pouvais plus en regarder deux à la fois ! Franchement, ça ne tournait pas rond. A défaut de pouvoir soulever ma tronche, je tentai de faire pivoter mes yeux dans leurs orbites. Un certain contentement me vint lorsque j’aperçus le second soulier verni perché sur le barreau d’une chaise, comme un corbeau sur une branche. O.K., tout restait harmonieux en ce monde ; sauf mon estomac et, sans préalable, je me mis à dégueuler.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-06-15T23:12:47+02:00

Je me souviens de quelque chose qui brillait dans la pénombre. J’avais la joue sur le plancher rugueux. Il y avait un gros nœud dans le bois d’une latte qui me meurtrissait la joue. La chose qui brillait, c’était un soulier verni. Une cheville en sortait ; elle disparaissait dans une jambe de pantalon noir à bande de soie. Ma cervelle s’était mise à peser deux cent cinquante kilos et je savais parfaitement que je ne pourrais jamais plus me remettre debout.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode