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A cette époque l'année dernière, juste avant le Nouvel An, Emilia n'était que mon amie en ligne celle dont j'appréciais la compagnie, dont j'adorais lire le blog. Celle qui me poussait à trouver des excuses pour me connecter et jouer avec leur groupe. J'apprécier les autres, mais Emilia était celle qui me faisait revenir sans cesse.

Je n'aurais absolument jamais pu imaginer comment ma vie allait changer le joue où j'avais décidé de gagner des enchères, je pensais que nous ferions ce voyage à Amsterdam, la tentative ratée pour s'en tenir aux conditions des enchères, et puis que je disparaîtrais de sa vie. Mais une fois que j'avais passé ce temps en sa présence, je ne pouvais plus la laisser partir. Même si je ne l'avais jamais admis à ce moment là j'étais très vite tombé profondément amoureux. Ma vie avait à jamais changé pour le mieux depuis qu'elle en faisait partie.

Mais allait-elle me quitter tout aussi vite ?

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"Comment pourrais-je vivre sans elle alors qu'elle était ma vie? Cette vie. Imprévisible. Plus mystérieuse que n'importe quel jeu. Une minute on se trouve au plus haut sommet, la minute suivante on est jeté en hurlant vers les plus profondes abysses. A chaque tour elle varie, elle change. Et ce qui était autrefois normal est désormais perdu à jamais dans le passé.

Je m'autorisai donc cinq minutes pour tout laisser sortir et pleurer comme un bébé pour la première fois depuis que j'avais été un petit garçon regardant sa sœur mourante par la vitre du bus. Mais je ne pouvais pas m'autoriser davantage. Je devais être là, être son roc. Être fort pour elle. Pour nous.

J'avais beaucoup de choses à me faire pardonner."

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Je m'autorisais donc cinq minutes pour tout laisser sortir et pleurer comme un bébé pour la première fois depuis que j'avais été un petit garçon regardant sa sœur mourante par la vitre du bus. Mais je ne pouvais pas m'autoriser d'avantage.

Je devais être là, être son roc. Être fort pour elle. Pour nous.

J'avais beaucoup de choses à me faire pardonner.

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Avait-elle la moindre idée de son pouvoir sur moi ? De ce qu'elle avait fait ? J'étais un homme neuf. Emilia m'avait offert ma propre pilule rouge et je l'avait prise. Cette pilule rouge était le choix d'embrasser la douloureuse vérité de la réalité. Cette vérité m'avait libéré. J'étais soulagé d'un poids. C'était la liberté.

J'enfouis mon visage dans mes mains et je m'autorisai ce moment d'agonie que j'avais repoussé depuis que j'avais appris qu'elle était malade pour la première fois. Mes larmes coulèrent enfin. On aurait dit des punaises enfoncées dans mes yeux, dans ma gorge. Je ne pouvais pas la perdre. Pas elle aussi.

Je serrai les poings en formant des boules de rage impuissante que j'appuyai contre mes yeux coulants. J'avais envie de lancer quelque chose. Ma vue se brouilla, mon esprit se brouilla. Comment allais-je pouvoir réfléchir si elle était tout le temps dans mes pensées ?

Comment pouvais-je respirer sans elle alors qu'elle était ma respiration ?

Comment pouvais-je vivre sans elle alors qu'elle était ma vie ?

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C'était la page de connexion comme Heath s'en était plaint. J'allais le déconnecter du jeu quand ma main se figea.

Elle avait joué sur un serveur différent et elle avait un personnage entièrement nouveau sur la page: un assassin de niveau quatre. J'écarquillai les yeux et à travers un flou inexplicable et une émotion immense qui montait dans ma gorge, je lus le nom du personnage: MisterRogers.

Elle avait déverrouillé la quête secrète. C'était approprié, étant donné qu'elle avait également voyagé dans le labyrinthe complexe pour s'implanter fermement dans mon cœur. Elle m'avait débarrassé de tous les secrets dans lesquels je me cachais.

J'étais nu et honnête et je ne me cachais plus.

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Elle se tourna pour faire face au mur, comme elle l'avait fait la nuit où Heath et moi étions rentrés du pub. Je grimpai sur son petit lit simple, je la pris dans mes bras et je la serrai fort.

- Tu avais si mal et je ne l'ai jamais su. Et moi je râlai à cause de quelques putain de maux de tête.

Elle posa une main sur ma joue.

- Chut. Faisons une promesse, d'accord ? Pas de récriminations, contre soi et contre l'autre. Nous avons tous les deux faits beaucoup d'erreurs. Mais nous sommes intelligents. Nous apprendrons de nos erreurs.

Mon Dieu, je l'espérais vraiment.

Elle resta silencieuse pendant un long moment, puis elle inspira profondément.

- Plus serré, chuchota-t-elle et elle colla son dos et ses jambes contre moi. Je t'aime souffla-t-elle.

- Je sais répondis-je en la prenant dans mes bras et en serrant fort.

- Tes bras autour de moi...l'ordonnance contre tous mes maux;

J'espérais vraiment que ce soit le cas.

- Ils seront toujours là quand tu en auras besoin, chuchotai-je.

Elle se détendit dans mes bras.

- J'ai eu constamment peur, chaque jour depuis le début. Les seules fois où cela n'a pas été le cas, c'était quand tu me tenais. C'était le seul moment où j'avais l'impression que tout allait bien se passer.

J'appuyai mes lèvres contre sa tempe.

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- Personne ne veut donc entendre ma triste histoire ?

- D'accord, je mords à l'hameçon, dit Jenna. J'avance vers la vieille femme et je lui propose ma chaise.

- Merci. Merci, mon enfant, répétai-je de ma voix de fausset.

- Quel est le problème, vieille femme ?

- Elle n'est pas vieille. Elle est d'âge moyen, corrigeai-je.

- À l'époque médiévale, si tu vivais jusqu'à un âge moyen, tu étais considéré comme vieux, répliqua Jenna.

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- Dors ma douce Mia. Je serais là pour te tenir.

Le battement de mon cœur résonnait contre son dos. A chaque battement, j'entendais la question: "qu'allons nous faire ?" Qu'est-ce que nous pouvons faire ? La question s'étira au dessus de moi comme une épaisse couverture qui menaçait de m'étouffer.

Je sentis la panique monter en moi. Je n'avais aucun contrôle et je détestais cette sensation.

Tout ce que je savais, c'était que je ne pouvais pas la perdre. Je ne le pouvais pas. J'écouter sa respiration ralentir quand elle commença à s'endormir. Elle me parut plus maigre dans mes bras. J'appuyai ma joue contre la sienne en pensant au dur chemin qu'il lui restait à faire. Il allait y avoir des mois et des mois de traitements médicaux éreintants. Et c'était en plus de la complications de sa grossesse.

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Elle se repoussa de la porte et elle vint vers moi en pleurant toujours. Elle posa les mains sur mes joues et elle tira mon visage vers le bas pour me regarder dans les yeux.

- Tu n'es pas responsable. D'accord ? J'aurais dû te parler du diagnostic. J'aurais du être plus flexible...pour tout. Mais j'avais peur, moi aussi. De me perdre en toi. Que si j'abandonnais les objectifs que j'avais avant nous, je trahissais d'une certaine façon celle que j'étais avant. Mais tu as raison. Nous formions un "nous". Il ne s'agissait plus seulement de "moi".

J'enveloppai mes bras autour de sa taille et je l'attirai contre moi.

- Je te promets que tu peux aller à la fac où tu veux. Je ne dirais pas un mot. Même si tu veux partir en Allemagne, je te suivrai là, ou n'importe où. Je me gèlerais le cul en Alaska ou je cuirais au Sahara s'il le faut...je serais là où tu vas. Mais tu dois me promettre que tu vas combattre ceci, bon sang.

- Je suis tellement perdue, Adam. Je ne sais pas pourquoi faire.

Nous étions deux. Sa tête tomba contre mon torse et elle pleurait à nouveau dans ma chemise. J'embrassai ses cheveux et j'avalai l'émotion qui remontait dans ma gorge.

- La première chose que tu as à faire, c'est de dormir, parce que tu n'as pas dormi depuis longtemps.

Les minutes s’étirèrent jusqu'à ce qu'elle retrouve son calme, puis je glissai lentement le sac a dos de ses épaules. Elle ne résista pas, s'appuyant lourdement contre moi.

- Allez viens...

- Je n'ai pas pu dormir de la nuit.

- Je suis là maintenant. Tu peux dormir, d'accord ? Je peux te serrer dans mes bras autant que tu le veux.

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Sa main était posée sur la poignée et je voulus lui barrer la route, appuyer mon poids contre la porte et l'empêcher par la force de ne pas partir. Mais je ne le pouvais pas. Elle avait raison. C'était son choix.

Maintenant que je connaissais son secret, il était temps qu'elle apprenne le mien.

- Je t'aime dis-je d'une voix rauque quand elle tourna la poignée.

Elle se figea.

Puis, elle inspira, profondément en ouvrant la porte. D'une voix à peine plus forte qu'un chuchotement, elle me dit:

- Je sais.

- Non, tu ne le sais pas. Il y a tant de choses que tu ne sais pas parce que je n'ai jamais réussi à te les dire. Parce que c'était trop douloureux. Si tu passes cette porte, ce sera exactement comme ce que Bree a fait la nuit où elle est partie et qu'elle n'est jamais revenue.

Emilia ferma doucement la porte et enleva la main de la poignée, mais elle ne se tourna pas vers moi. Elle attendait sans doute que je continue.

[...]

- C'était une bonne gamine. Intelligente. Elle voulait devenir journaliste un jour et voyager dans le monde. Elle n'a jamais dépassé la partie la plus crasseuse de Seattle. Elle était paumée. Mais c'était une mère pour moi. Ma petite mère, avais-je l'habitude de dire. Elle me racontait des histoires et elle s'assurait qu'il y avait toujours des habits propres dans mon tiroir. Quand elle est partie, j'ai dû commencer à faire tout cela moi-même. Je n'avais que huit ans et la seule personne qui m'avait aimé que je n'avait jamais aimé me quittait et j'était totalement impuissant à l'aider. Je n'ai rien pu faire, putain, et elle est morte, et je me reprocherai toujours de ne pas avoir pu la sauver.

Je me frottai la nuque en reprenant ma respiration.

- Je suis désolé d'avoir autant merdé entre nous. J'aimerai pouvoir t'expliquer à quel point je suis terrifié tout le temps de te perdre comme je l'ai perdue. Cette peur, c'est la voix dans ma tête qui me dit que je dois intervenir et prendre le contrôle. Si je ne le fais pas, je perds tout. Mais c'est complètement foireux parce que c'est cette peur qui me conduit à te repousser...

Je m'arrêtai lorsqu'elle se retourna pour me regarder en s'appuyant contre la porte. Son visage était trempé de larmes et ses yeux étaient rouges d'épuisement. J'eus envie de pleurer en la voyant ainsi. L'émotion me serra la gorge et je sentis comme des milliers de petites aiguilles à l'arrière de mes yeux. Mais je déglutis. Je ne pouvais pas craquer. Pas ici, pas devant elle.

- Pourquoi me dis tu tout cela maintenant ? Couina-t-elle enfin. Pourquoi ne me l'as tu pas dit des mois plus tôt ?

Je secouai la tête en passant une main sur mon visage.

- J'aurais dû faire tout le contraire de ce que j'ai fait. Je sais que ce n'est qu'un maigre réconfort maintenant. Je n'arrive pas à m'ôter les mots de Heath de la tête : que je t'ai donné ta sentence de mort.

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