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— Jenna.

— William, répondis-je.

— Dis-moi que tu ne partiras plus. Sauf si tu me prends avec toi.

— Je n’irai nulle part sans toi si je dois me sentir aussi mal qu’au cours de ces dernières semaines.

Il serra ses bras plus fort autour de moi.

— Essayons de ne plus être aussi stupides, dit-il. Nous sommes faits pour être ensemble.

— Allez, viens, nous allons tester encore une fois tes capacités à supporter la foule, au moins pendant un petit moment. Nous devons nous rendre à la fête du mariage. Et il faut que je montre mon bel Américain.

Il rit.

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Liam,

Il est trop tard. Je le sais. J’aimerais pouvoir revenir en arrière et changer tout ce qui s’est passé entre nous, mais quand j’ai enfin été prête à essayer, tu étais trop grand et trop blessé par les choses qui se sont passées quand tu étais enfant. Je suis désolée de ne pas avoir été une bonne mère pour toi. Je le regrette chaque jour. Mais j’étais jeune, humaine et imparfaite. Ton père s’occupe beaucoup mieux de toi que je ne l’ai fait. Il t’a très bien élevé et je suis fière de tout ce que tu as accompli, même si je n’en ai pas vraiment le droit.

J’espère que tu me pardonneras un jour, peut-être quand j’aurai disparu.

Je t’aime. Je t’ai toujours aimé.

Maman.

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Je me laissai glisser le long du mur à côté de la porte, me roulant en boule, le visage contre mes genoux. Je pensais qu’il ne me restait plus de larmes à pleurer. J’avais tort.

Même si j’avais été prête à tout jeter dans ma panique et ma peur plus tôt dans la journée, je n’étais pas prête à perdre ceci.

Mais prête ou pas, cela se produisait. Et il n’y avait rien de plus que je puisse faire.

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— Tu es comme ma propre fille. Tu le sais. Je te le dis tout le temps. La seule chose pire que de perdre Braco, ce serait de te perdre aussi.

— Mais…

— Il n’y a pas de mais. Tu te lèves. Tu te laves le visage et tu vas voir cet homme. Tu lui dis ce que tu ressens, d’accord ? Tu lui dis que tu l’aimes et que tu veux être avec lui. Sois courageuse, Janja. Il faut du courage dans cette vie, car si tu n’en as pas, la vie et les circonstances te réduiront en poussière.

Sois courageuse, Janja .

Mes poumons brûlaient quand je respirais et ma gorge était bloquée par les larmes. J’avais terriblement mal aux yeux, pourtant les larmes continuaient à couler. Je ne savais pas du tout d’où elles venaient.

Je secouai la tête.

— J’ai si peur.

Elle me caressa les cheveux.

— Nous avons tous peur. Chaque jour que nous sommes ici, nous ne savons pas ce qui va se passer. Mais la vie est faite pour être vécue. Penses-tu que si j’avais le choix, je retournerais dans le temps et j’éviterais d’avoir un fils, juste pour éviter la douleur de l’avoir perdu ? Non. Jamais . J’ai porté ce bébé et je l’ai élevé et je l’ai tenu dans mes bras et je l’ai embrassé et je l’ai aimé. Et je me souviens comme il était merveilleux. Oui, je pense à l’homme incroyable qu’il serait devenu, mais je suis reconnaissante de chaque jour qu’il a passé sur cette terre. Je ne le regretterai jamais. Et tu ne le devrais pas non plus.

Je me frottai les yeux, entendant la vérité dans ces mots, et soudain un calme inexplicable descendit sur moi. La douleur et le chagrin étaient toujours là, mais il y avait aussi du réconfort. Il y avait de l’amour. L’amour que je ressentais pour Helena. La gratitude que j’éprouvais de l’avoir dans ma vie.

Et elle avait raison. Si j’avais le choix, je serais retournée en arrière et j’aurais tout revécu. J’étais très reconnaissante du temps que j’avais passé avec Brock. Des souvenirs. De ma relation avec ses parents incroyables. Tout. Pas de regrets.

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— Jenna… tu es la femme la plus magnifique que j’ai jamais rencontrée. Et je ne parle pas seulement de ton physique. Bien sûr, c’est ce que j’ai remarqué en premier, mais j’ai déjà vu de belles femmes. Et beaucoup d’entre elles finissent par ne pas être de bonnes personnes à l’intérieur. Mais toi…

Ma voix s’éteint, alors je m’éclaircis la gorge et je continue.

— Tu es belle de toutes les façons… ta façon d’agir, de penser, de comprendre les sentiments des autres, de les aider.

Ses yeux deviennent inexplicablement ronds et sa lèvre se met à trembler. Elle la mord pour l’immobiliser. Quand elle ne dit rien, je continue.

— Tu as un jour dit que rien dans ta vie n’est permanent, que tout devient temporaire. Je n’ai pas pu m’arrêter de penser à ces mots parce que je trouve cela très injuste. Tu mérites la permanence et je veux être l’homme qui te la donne.

Elle se tourne pour embrasser mon épaule.

— Moi aussi, je veux que tu sois cet homme.

Mon cœur monte dans ma gorge, soulevé par l’espoir.

— Alors, vas-tu avoir ce besoin de bouger et faire les bagages et partir comme… comme avec tes autres petits amis ?

Elle étudie mon visage. En posant sa main le long de ma joue, elle passe ses doigts sur ma barbe naissante. Je regrette soudain de ne pas avoir eu l’occasion de me raser avant de l’embrasser partout sur le visage, dans le cou, sur la poitrine. Peut-être était-ce désagréable pour elle, mais n’a-t-elle pas voulu me le dire…

Ses paupières tombent et elle se penche en avant, posant son front contre le mien et me regardant dans les yeux. Cette fois, cependant, j’ai des difficultés à retourner son regard. J’ai peur qu’elle voie mes doutes.

— Il y a quelque chose de différent cette fois, Wil. Je n’ai jamais ressenti pour aucun d’eux ce que je ressens pour toi. Est-ce suffisant ? Peux-tu me faire confiance ?

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— Tu penses tomber amoureuse de moi ?

Ce sont des mots merveilleux, mais je ne veux pas les croire avant d’en être certain, avant qu’elle en soit certaine. Elle a dit ‘je crois’, ce qui signifie qu’elle n’en est pas sûre.

En outre, cela défait sa propre logique.

— Mais ce n’est pas possible. Tu as dit que ce n’était pas possible.

Elle ouvre la bouche pour répondre, puis elle la referme. Elle cherche quoi dire. Enfin, elle secoue la tête.

— Dans ce cas, laisse-moi clarifier.

Je t’aime, Wil. Je ne sais pas comment ou pourquoi c’est arrivé… juste que c’est arrivé. Je t’aime, Wil . Ces mots me frappent comme le marteau d’une forge entre les deux yeux. Je sais exactement ce qu’ils signifient, mais ils glissent sur moi, incapables de trouver prise, comme un alpiniste sur une falaise glacée. Ces paroles sont trop dangereuses.

Un endroit dans ma poitrine se serre et se met à faire mal.

— Qu’en est-il de Brock ?

Elle fronce les sourcils.

— Je l’aimerais toujours, mais cela ne signifie pas que je ne peux pas t’aimer.

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Quand nos regards se verrouillaient, tout autour de nous semblait disparaître. Il n’y avait plus que nous.

Ma gorge se serra et je déglutis, l’admirant dans sa belle tunique neuve qui s’accordait à ma robe, ce qui n’était certainement pas une coïncidence. Malgré tout ce qu’il se passait autour de moi, je ne pouvais penser qu’à ce qui allait suivre plus tard, si comme je l’espérais nous avions le temps de rester ensemble.

Seuls.

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Je me mentais avec mes propres croyances malavisées .

Cette prise de conscience me coupa la respiration et je clignai des paupières en essayant de me reprendre, nouant et dénouant mes mains moites.

— Je ne sais pas quoi faire, dis-je à voix haute à l’univers.

La brise sembla emporter mes paroles au loin. Je fermai les yeux et j’entendis soudain une voix dans ma tête.

Va vers lui. Sois avec lui.

Mon pouls accéléra, et pourtant… je ne pus m’empêcher de ressentir un pincement de culpabilité.

— Brock, que dois-je faire ? dis-je en espérant que la brise me réponde.

Sois heureuse. Je veux que tu sois heureuse.

Je ne saurais jamais s’il s’agissait d’un esprit ou de mon imagination disant les choses que je savais que Brock aurait dites. Mais ce message était clair dans mon esprit, et il fut immédiatement suivi par un autre.

Reste, reste. Reste, reste.

Brock était mon passé. Et j’avais eu beaucoup de chance de l’avoir connu et de l’avoir aimé. Mais William… William pouvait être mon avenir. Si seulement je le laissais faire.

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— Tu es incroyable, Wil.

Il se laissa tomber sur le lit à côté de moi.

— Toi aussi.

Je secouai la tête.

— Non, je ne le suis pas…

— Si. Tu as traversé tant d’épreuves, pourtant tu es toujours une personne positive. Tu aides les autres. Tu es forte et courageuse et tu te soucies des autres. Tu t’es souciée de moi, Jenna. Tu es comme un rayon de soleil qui chasse l’obscurité.

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Il secoua la tête.

— Je préférerais ne pas être avec toi si cela devait durer si peu de temps. Je pense qu’à la fin ce serait trop dur.

Je déglutis en m’écartant de lui. Il n’avait pas tort.

— Tu es du genre tout ou rien ?

— J’aime les absolus.

Je plissai le front en réfléchissant. Avais-je brisé le cœur de ces types ? Je n’avais jamais laissé les choses devenir assez sérieuses, et en général j’étais passée à autre chose sans problème. Mais j’avais l’impression que peu importe ce que je disais à William et peu importe à quel point j’essayais de le préparer, il ne se remettrait jamais facilement de mon départ.

Il avait raison et il fallait que j’arrête d’insister. Il voulait quelque chose de plus que ce que je pouvais donner… et je ne pouvais pas exiger qu’il attende moins que ce qu’il voulait.

Il me voulait. Et même si c’était un sentiment incroyable et merveilleux, je ne pouvais pas lui donner ce qu’il voulait. C’était mon échec, pas le sien.

J’étais coincée dans ce cycle infini de satisfactions momentanées. À la poursuite de ce qui attirait mon attention, au gré des vents. En fuite ...

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