Pristina... Ce n'est pas le genre de livre que je lis en général. "Sociopolitique". C'est le genre de livre que je prends du temps à lire, qui m'ennuie souvent avec des éléments interminables et inintéressants (pour ma part) mais dont je sais qu'ils sont importants à la compréhension de l'histoire. Et malgré tout ça, je dois avouer que j'ai quand même apprécié l'histoire en tant que telle, en tant qu'intention de montrer les différents aspects d'une "explusion".
Après un départ tardif (j'ai pris un mois à lire les 50 premières pages tellement je m'ennuyais), je me suis attachée aux personnages d'Albert/Berend/Anton et d'Irin et à l'histoire. La façon dont Monsieur Heijmans écrit est tout de même remarquable car il doit travailler avec beaucoup d'informations, en rechercher beaucoup et rendre les lieux qu'il décrit aussi réels que nature. C'est quelque chose que je dois souligner car ça se ressentait tout au long de la lecture.

C'est un livre très touchant qui m'a fait pleurer à maintes reprises. Il m'a fait réfléchir à la place des sdf dans la société, au fait qu'on pouvait faire quelque chose, que c'était vraiment triste, mais que c'est toujours plus compliqué que ça. C'est dur la vie. Enfin, ça m'a quand même fait sourire.

Il sort le 10 juin 2016 :)

Pour la petite histoire, par souci d’agenda, je ne pouvais lire ce livre que pendant le weekend, alors que je prenais des cours de chinois dans une ville à une demie heure de chez moi en voiture, ce qui fait un peu près trois heures de transport en commun. Je peux vous assurer que je n’ai pas lâché l’histoire une seule seconde, que ça soit en attendant le train, dans ce dernier, ou dans le bus, même pendant la pause entre les deux parties de mon cours! Ce livre est un des rares à me faire ressentir le suspense à presque chaque passage, peu de choses sont prévisibles dedans, il y en a beaucoup que je n’ai pas senti arriver, ce qui arrive rarement! C’est le premier livre que je lis de cet auteur mais je ne compte pas m’arrêter là!
Marina est en fait un livre que j’ai dû lire pour l’école mais je n’ai pas été déçue une seule seconde. Dès le début, on est transporté à Barcelona, dans chaque pièce et recoin remplis d'histoire, aussi terrifiants et sombres qu’ils puissent être. La situation d’Oscar est triste et touchante à la fois, Marina est intrigante jusqu’à la fin et son père est très attachant. L’auteur, dans ce livre, maîtrise le mélange de passages envoutants, charmants, terrifiants et tristes à la perfection.
Si vous voulez une raison de plus pour vous le procurer, je peux même vous dire que tous les élèves de ma classe l’ont aimé! Ma prof a d’ailleurs avoué que Marina est un livre qu’elle fait lire pour « réconcilier les élèves avec les livres d’école », comme introduction au chapitre sur le fantastique du cours.