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"Œil pour œil le monde finira aveugle."
Afficher en entierUne étincelle de colère s'allume dans ma poitrine; je m'empresse de l'alimenter.
- Excuse-moi, mais si je ne m'étais pas jetée dans la mêlée, comme tu dis, ta nouvelle...ta nouvelle copine serait morte à l'heure qu'il est.
J'ai rarement eu l'occasion d'utiliser ce mot dans ma vie, et il me faut une seconde pour m'en souvenir.
- Tu n'es pas responsable d'elle, décrète Alex d'un ton égal.
Au lieu de m'apaiser, sa réponse me met hors de moi. Malgré tout ce qui c'est produit ce soir, c'est ce petit détail imbécile qui me donne envie de pleurer: il n'a pas nié qu'elle était sa copine. Ravalant le goût amer qui a envahi ma bouche, je réplique:
- Et tu n'es pas responsable de moi, tu l'as oublié? Tu ne contrôles pas ma vie.
J'ai retrouvé le fil de ma colère, et je le remonte, l'empoignant à deux mains.
- Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon? ajouté-je. Tu me hais. Il me dévisage.
- Tu ne comprends vraiment pas, hein?
Sa voix est dure. Je croise les bras et les serre fort contre ma poitrine, afin de faire rentrer la douleur, de l'enfouir sous la colère.
- Comprendre quoi? demandé-je
- Oublie, répond-il en se passant une main dans les cheveux. Oublie tout ce que j'ai dit.
Afficher en entier_Je me rapelle, murmure-t-elle.
Une porte claque. Hana s' écarte, les traits soudain empreints de terreur. Elle me prend par les épaules et me pousse vers la porte.
_Pars, dit-elle.
Et j'y vais. Sans un ragard en arrière.
Afficher en entierLena (page 108 chez BlackMoon) "Voici ce qui m'émerveille en permanence: les gens changent de peau chaque jour. !ils ne gardent jamais la même deux jours de suit. Il faut les réinventer, et il faut qu'ils se réinventent eux aussi."
Afficher en entierMaman, maman, borde-moi
Je suis à demi-morte, je ne rentrerai pas.
J'ai recontré un Invalide, et il m'a eue, le beau parleur,
Il a montré son sourire, et s'est jeté sur mon coeur.
Afficher en entierJe me détourne, me retrouvant face aux centaines et centaines d'individus expulsés de chez eux, de leur existence, contraint de vivre ici dans la poussière et la saleté, tout simplement parce qu'ils voulait avoir le droit de sentir, de penser, de choisir. Ils ne pouvaient pas savoir qu'il s'agissait d'un autre mensonge: on n'a jamais le choix, pas vraiment.
Afficher en entierHana:
Dans l'immédiat, pourtant,il n'y a que le soleil chauffé à blanc, le ciel, des volutes de fumée grise et des voix qui évoquent des vagues à cette distance. Il y a le claquement discret de mes chaussures et les arbres qui semblent hocher la tête tout en me disant: " Tout va bien. Tout ira bien. "
Peut-être ont-ils raison, après tout.
Afficher en entierHana:
Je me surprends a acquiescer et, sans m'en rendre compte, lui emboîte le pas. Je monte l'escalier devant elle et la conduit jusqu'à la chambre maternelle en flottant, comme dans un rêve. Ou comme une morte.
Afficher en entierEntre Julian & Lena
Mes jambes ne me répondent pas assez vite, je tombe presque. Il me rattrape et me serre contre lui, et je m'abandonne, donnant libre cours à mes larmes. il ne bouge pas, me murmure des paroles rassurantes dans les cheveux, m'embrasse le sommet du crâne. Il accepte que je pleure pour un autre garçon, un garçon que j'ai su mieux aimer que lui.
- Je suis désolée, répété-je inlassablement contre son torse. Je suis désolée.
Son tee-shirt sent la fumée et la nature au printemps.
- Ce n'est rien, murmure-t-il.
Quand je me suis un peu apaisée, Julian me prend par la main et je le suis dans ma tente, grotte obscure qui a le même parfum que son tee-shirt, en plus puissant. Je m'allonge sur son sac de couchage, et lui, à côté de moi. Nos deux corps s'emboîtent parfaitement et je me blottis contre lui, bien en sécurité, bien au chaud. Je laisse alors rouler sur mes joues les dernières larmes que je verserai jamais pour Alex, et la terre les absorbe.
Source : Dans notre petite bulle
Afficher en entier"Il n'y pas de moment plus idéal que le présent."
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