Dernière chronique de l'année et je finis en beauté puisque c'est un coup de cœur, j'ai bien fait d'attendre pour faire mon bilan^^

J'avais déjà eu un coup de cœur pour le précédent livre de l'auteur, John Marrs, avec son Âmes Sœurs.
Ici, nous avons de nouveau un roman choral, qui semble être une technique récurrente chez l'auteur; il arrive même à relier par moment son roman précédent à celui-ci, bien qu'ils n'aient strictement rien à voir à part se passer dans un futur proche, d'être un roman choral et d'utiliser les nouvelles technologies.

Dans ce roman, les voitures autonomes, sans chauffeur, sont devenus la norme et un hacker va détourner huit véhicules et donc prendre 8 passagers en otage, avec comme but de tous les éliminer dans une collision mortelle.
Une commission tranchant lors des accidents de la route était justement en train de siéger pour traiter de cas, où un civil est contraint de participer à chaque fois. Ce jour-là, c'est Libby Dixon, une femme farouchement opposée aux voitures sans conducteur, qui se retrouve à siéger et se rend compte à quel point les jugements qui sont rendus sont arbitraires pour protéger les voitures autonomes au détriment des civils.
Tout à coup, la commission est interrompue par le hacker qui a pris les manettes de la commission qui va suivre en direct, ainsi que le monde entier, le calvaire des huit passagers... La commission et les spectateurs, via les réseaux sociaux vont pouvoir sauver une seule personne.

Difficile de choisir face à un dilemme aussi cruel et politiquement incorrect, surtout quand chaque profil semble tout aussi méritant et que Libby reconnaît dans les huit passagers une personne qu'elle reconnaît et qu'elle veut absolument sauver...

Sur un rythme effréné et une tension de tous les instants, Les Passagers vous montrera que personne n'est ce qu'il semble être grâce à une construction du récit intelligente et des personnages qui ont beaucoup à se reprocher, montrant qu'ils n'ont pas été choisis au hasard.

Abordant de nombreux thèmes comme le Brexit, le racisme, la trahison, l'intelligence artificielle, la pédophilie, la corruption, ... ce roman d'anticipation est aussi un roman de société à la plume très addictive et efficace, nous entraînant jusqu'au grand final surprenant.

Ne laissez pas passez Les Passagers, qui rejoint mes coups de cœur de l'année directement, ne serait-ce que pour son originalité.

Une lecture idéale pour l'hiver...

Dans ce petit village espagnol où tout le monde se connaît, une personne va initier une chaîne de lettres en solidarité avec la postière du village qui risque de perdre son emploi et d'être déracinée avec sa famille du village de son enfance où elle a vécu toute sa vie.

Par le biais de cette chaîne, nous allons apprendre à connaître les différents habitants de la ville, ceux qui viennent d'arriver, ceux qui se cachaient dans ce village loin de la capitale et ceux qui vivent en marge des gens du village et sont par conséquence, isolés...

Une très belle lecture émouvante où les mots sont à la fête que ce soit au travers des lettres, de la poésie ou du roman en lui-même.

Sans être révolutionnaire, Un hiver pour s'écrire offre toute une palette de sentiments et est une véritable ôde à l'entraide, l'amitié, l'amour et un rempart à la solitude.

Malgré la vie assez difficile de chacun des habitants, cette chaîne va les rassembler autour d'un objectif commun et les aider à se délester de leurs bagages, parfois trop lourds.

Pour son premier roman, Angeles Donate nous livre un récit plein de tendresse et de sensibilité dans un univers où tout est loin d'être rose...
Une vraie réussite et un livre à se lire avec un plaid et un chocolat chaud que je vous recommande vivement pour une chaleureuse évasion livresque.

Namathée est un roman d'aventures mêlant fantasy et péplum comme on a pu le voir récemment chez Olivier Gay dans Les épées de glace et La main de l'empereur.

Namathée est une saga épique dont l'histoire se déroule dans un monde imaginaire puisant son inspiration dans l'antiquité et où le surnaturel a une part importante.

L'auteur s'est beaucoup documenté sur l'Antiquité et son récit s'en ressent : les références faites à cette période sont nombreuses telles que les armées et leurs armements, l’importance de la croyance en des Dieux. Les grandes batailles sont grandioses et impressionnantes, affirmant un grand sens de la recherche chez l'auteur tant tout semble assez réaliste.

Cependant, l'histoire suit un schéma assez classique de ce genre de roman : un inconnu amnésique arrivant dans une contrée, une prophétie promettant un guide... Même si on se doute très vite de qui parle la prophétie, on ne perd pas l'intérêt du roman qui nous offre beaucoup d'action et de stratégie.

L'auteur a mis en place, dans ce premier tome, une mythologie très intéressante. La plume de l'auteur est fluide et très addictive et nous offre un récit qui nous tient en haleine du début à la fin. L'auteur a fait le choix de chapitres courts qui dynamisent le roman et fait vivre au lecture une aventure palpitante au rythme effréné.

Ce premier opus est très prometteur et sans être frustré, on a très envie de connaître la suite, notamment le destin des personnages avec lesquels le lecteur a bien accroché.

Une très belle découverte et une nouvelle plume à surveiller.

Plutôt axé Young Adult, ce roman m'a beaucoup étonnée par son contenu. Je m'attendais à une bluette entre une humaine et un vampire et pas du tout...

Tout d'abord attirée par une couverture que je trouve très soignée, je me demandais aussi ce que pouvait être les vampyres avec un "Y". La quatrième de couverture nous le révèle assez rapidement : ce sont ceux qui délaissent le sang pour l'énergie vitale. Le vampyre étant liée rapidement à sa proie et se nourrissant de la jeunesse et de l'énergie foisonnante de celle-ci.

Mia, attirée par le monde énigmatique et fascinant des vampires va tout faire pour infiltrer leur monde. Ayant trouvé un ânkh dans une boutique, Mia va avoir l'opportunité d'entrer dans une soirée privée où elle va rencontrer l'étrange PhaX.
Dès lors, Mia va changer : après avoir accepté que PhaX se nourrisse de son énergie, elle va être liée totalement à lui et bien qu'elle se sente affaiblie, elle ne peut rien lui refuser.

Un jour, elle ne reparaît plus en cours, son professeur de littérature, Mr Langford et Terry, un camarade de classe, vont s'allier pour la retrouver et tenter de la sauver. On va suivre la longue déchéance de l'héroïne qui se vide de son énergie de jour en jour...

Mêlant le mythe de Dracula et celui de Faust habilement, l'auteur nous offre un récit original et passionnant dans son sujet.
Je déplore cependant de longs monologues et un manque de rythme, ralentissant l'intrigue et une fin très originale mais qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, étant donné le ton du récit jusque là.

Un livre intéressant pour son originalité et son propos plutôt savoureux mais qui aurait gagné avec un rythme plus dynamique.

Il n'est pas trop tard pour déposer ce magnifique livre jeunesse sous le sapin.
Outre sa magnifique couverture et un travail éditorial superbe, ce titre de Marie Alhinho et illustré par Diglee enchantera vos enfants dès l'âge de 9 ans.
La famille Sorcelage est une famille à part dans le Berry : en effet, ce sont des Wiccans. Avril et Octobre, un frère et une sœur, vivent chez leur grande tante, Nana dans un manoir au caractère bien trempé, qui réserve de nombreuses surprises. Lorsque le cercle de pierres magiques, protégeant la région, est brisé, Avril et Octobre solliciteront leur meilleure amie Nour et le feu follet H afin de contrer d'anciens démons, désirant revenir semer le chaos...

Outre le côté fantastique du livre, c'est un roman sur l'amitié et la famille. Malgré leur statut particulier, Avril et Octobre peuvent compter sur le soutien infaillible de Nour, qui surmonte ses peurs pour aider ses amis.
Des thèmes comme la confiance en soi, à cet âge ingrat, sont évoqués.

La solidarité des amis et avec la famille sera essentielle pour repousser les forces maléfiques.

Wicca est un très bon roman jeunesse, très frais et qui est idéal pour Halloween, bien sûr, mais qui peut aussi se lire à n'importe quel moment de l'année, tant les personnages sont attachants et l'intrigue bien ficelée.

Un tome 1 très prometteur qui laisse espérer un retour proche de la famille Sorcelage dans de nouvelles aventures. Les illustrations de Diglee sont parfaites, espérons que la collaboration continuera avec l'auteure pour les opus suivants.

Avec un seul mot, Léa a opéré un virement à 180° sur sa vie. Avec ce simple mot, elle se retrouve sans mec, sans boulot et sans appartement.
Grâce à un ami qui est souvent en déplacement, elle se retrouve dans un superbe appartement parisien où elle va vite se retrouver en colocation avec la pétillante Carmen, danseuse de French Cancan : une fille aux antipodes de Léa.

Pourtant, toutes les deux vont s'apporter mutuellement.
Chacune d'elles va se réaliser grâce à l'autre...

Si Léa est très posée, coincée et raisonnable, adepte des livres de développement personnel, de méditation et de psychologies diverses; Carmen, elle, est dans l'instant, elle fonce et profite de ce que la vie lui offre sans se poser de question... Toutes deux vont vite se rendre compte que leurs deux modes de vie ont des limites...

Si l'ouvrage est léger par la plume, il n'en est pas moins profond par son propos. Avec humour, ce roman est un hymne à la vie, l'amour et bien entendu à l'amitié. C'est une vraie réflexion sur l'épanouissement personnel.
Petit point sur la couverture que je trouve, personnellement, très belle ?

J'ai notamment appris ce qu'on appelle la génération des slasheurs : les personnes qui exercent plusieurs métiers à défaut d'en avoir un qui les comble ou pour assouvir plusieurs vocations.

Frais et intelligent à la fois, les aventures de Léa et Carmen vous feront passer un très bon moment de lecture.

Seul bémol pour moi : le côté développement personnel un peu trop appuyé...

Cauchemar est un roman sombre qui ne cesse de nous surprendre. D'un éventuel kidnapping, Noah, le personnage principal va mettre à jour un trafic cauchemardesque.

La ville d'Acacia Pine est elle-même un personnage avec son aura sombre qui change les gens ou du moins révèle leur vraie personnalité...

Chaque personnage est différent de ce qu'il laisse paraître et joue un jeu double.

Dès le début du roman, on plonge en pleine violence avec une arrestation musclée menant à la découverte de la petite Alyssa Stone, 7 ans, qui avait disparu.
A la suite de cette enquête, Noah est exilé, perdant sa femme, son job et ses amis.
Douze ans après, il est rappelé sur les lieux par son ex-femme car la petite Alyssa, 19 ans à présent, a de nouveau disparu.
Une fois revenu à Acacia Pine, il va vite se rendre compte qu'il n'est pas le bienvenu et que ses connaissances d'alors ont bien changé.

Contre l'avis de tous, il va continuer son enquête en marge pour savoir où est passé Alyssa et découvrir de sombres aspects de la ville qui perdurent depuis plus d'une décennie et qui m'auront appris pas mal de choses sur le trafic révélé dans ce roman et dont je vous laisse la surprise.

Ce roman n'est pas le meilleur que j'ai lu de l'auteur mais c'est un bon thriller très efficace, original et percutant.

Une très bonne lecture que je vous recommande.

Dernière enquête publiée de la collection des nouvelles enquêtes de Nestor Burma, Piquette à la Roquette.

C'est la deuxième fois qu'une femme prend les rênes d'une nouvelle enquête de Nestor Burma. Après l'escapade de Nestor à Bruxelles avec Nadine Monfils, nous sommes ici, dans le XIe arrondissement, dans une enquête plus sombre, plus sérieuse où tatoueurs, bikers, fantômes et satanistes se croisent et sèment la mort dans l'entourage du détective.

On délaisse un peu le Nestor enjôleur et plaisantin pour un Burma plus sobre, plus sensible et très impliqué dans cette enquête qui mêle son passé avec son entourage actuel.

Kardiatou, la secrétaire, et Mansour, le geek, sont bien plus présents dans cet opus, montrant à quel point ce trio forme une équipe solide et que ces deux acolytes sont un réel soutien pour Nestor.

Cette nouvelle aventure est une des plus abouties de ce "revival", notamment grâce à une intrigue complexe et riche en événements et grâce à la plume précise et sensible de Danielle Thiéry.
Un opus sombre, inquiétant mêlant suspense et action dans les bas-fonds de Paris.

A jour dans les nouvelles enquêtes de Nestor Burma, j'attends avec impatience le prochain opus qui devrait sortir début 2020.

Encore une idée de livre très sympathique à glisser sous le sapin pour les enfants de 9-12 ans.

Continent par continent, une page par pays où chacun est traité de la même façon : drapeau du pays, sa place sur le continent, la faune, la flore, des anecdotes amusantes, ce qu'on peut y manger, les monuments caractéristiques du pays ainsi que d'autres petites informations pour le plus grand plaisir des plus petits aux plus grands.

De façon ludique, les enfants apprennent beaucoup sur les coutumes des différents pays, que ce soit par les magnifiques photos illustrant le livre que par les dessins très colorés et vivants.

Une véritable évasion livresque dans tous les sens du terme avec ce magnifique livre qui sera un magnifique objet-livre dans la bibliothèque de vos enfants et que vous prendrez plaisir à feuilleter...

Un must have donc...

Avec Banlieue-Est, Jean-Baptiste Ferrero nous entraîne dans une nouvelle enquête de son personnage fétiche, Thomas Fiera, qui revient pour une sixième aventure.

Ne vous inquiétez pas, on peut aisément lire cet opus sans avoir lu les autres, je n'en avais lu qu'un pour ma part, et tout est passé de façon fluide.

On retrouve donc Thomas Fiera avec son équipe habituelle : Manu, Fred, Richard et Adelaïde, tous très cintrés dans leur genre.

Et donc Thomas, un détective qui n'a plus grand chose à perdre et qui a tendance à foncer dans le tas sans réfléchir aux conséquences. Suicidaire, non, mais il n'a pas peur de mourir tant que ça peut servir à sauver le plus grand nombre.

Dans cette enquête où on a affaire à une véritable pyramide de pourris, Thomas et son équipe vont tout faire pour faire le ménage à tous les étages... Beaucoup d'action saupoudrée d'humour dans ce western urbain où un "étranger" revient dans sa ville d'origine et s'aperçoit qu'elle est sous la coupe de malfrats qui ne reculent devant rien et devant aucun trafic sordide.

Ce roman est très dense mais on ne s'ennuie pas un moment entre les divers malfrats qui mènent à d'autres encore moins commodes et les interactions entre Thomas et son équipe, celles entre Thomas et les malfrats et même celles entre Thomas et la police.

Jean-Baptiste Ferrero signe ici un polar urbain d'excellente facture qui vous entraînera dans une ville imaginaire du 93 avec sa racaille, ses malfrats et ses politiques prêts à tout pour se partager la part belle... au détriment de la population et de la bienséance... qui vous hérissera, révoltera et vous fera jubiler, par procuration...

Un excellent roman que je vous recommande de découvrir pour tout amateur du genre, vous ne serez pas déçus et aurez envie d'en savoir encore plus sur les aventures de Thomas Fiera et de vous plonger dans les précédents opus car ce personnage et cette équipe, on ne s'en défait pas comme ça, on s'y attache et on en veut encore...

Petite question à l'auteur : d'où vient cette obsession de l'anus du chat et de la pastèque? ?

Le pitch m'avait bien hypé quand j'ai acheté ce livre. J'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteure lors de l'achat qui m'a parlé avec passion de son "bébé".

L'originalité du pitch me faisait penser à plein de choses comme Phobos, Running Man mélangé à des émissions de télé réalité comme Pékin Express ou Koh Lanta avec de l'histoire en toile de fond, bref, trop envie de le lire.

L'auteure tient totalement ses promesses et nous entraîne dans des périodes historiques diverses, que je vous laisse découvrir, où les candidats auront des missions à accomplir.

Outre la critique de ce genre d'émissions où tout le monde en prend pour son grade : producteurs, candidats, téléspectateurs, présentateur,... le sujet de l'éthique de ce genre d'émission est aussi évoqué.

Les coulisses de l'émission montrent bien un monde de requins voué au dieu Audimat au détriment de l'Humain, bien plus concerné par les problèmes de censure ou de procès que par le sort des candidats...

Si quelques personnages sont volontairement caricaturaux, tous ont leurs raisons de participer à ce show, que ce soit pour des raisons très émouvantes, que pour des raisons purement vénales.

Très bien rythmée et avec une plume fluide, l'auteure nous offre une excellente évasion livresque, offrant une palette d'émotions aux lecteurs et une action constante.

Peu renseignée sur les voyages dans le temps et la téléportation, rien ne m'a choqué, j'ai trouvé l'ensemble crédible du coup et passionnant.

Captivée de bout en bout, sachez que si cette aventure vous a plu autant qu'à moi, un autre tome existe avec une version de l'émission pour adolescents que je ne tarderai pas à me procurer.

Je vous conseille ce roman fortement pour une évasion livresque romanesque, trépidante, captivante et frissonnante.

Mon seul bémol : une issue assez prévisible pour les candidats éliminés à chaque fin d'épreuve car j'avais réussi à deviner à chaque fois les sortants... Peut-être parce que l'auteure donnait trop d'indices involontairement mais ça ne retire en rien le plaisir de la lecture.

Des bandes dessinées rappelant un étrange cabaret des curiosités. Des faits divers étranges ou des informations insolites mis en images par de talentueux illustrateurs.

D'abord un blog puis une chaîne YouTube, Axolot se décline en bandes dessinées pour nous révéler des faits plus étonnants les uns que les autres.

Ne connaissant pas Axolot sous ses autres supports, j'ai été plus que surprise par les histoires narrées dans cette bande dessinée et encore plus de découvrir qu'elles s'inspiraient de faits réels plus ou moins récents.

Un travail de recherche impressionnant de l'auteur pour nous trouver ces faits divers et autres faits surprenants et percutants.

Une découverte étrange que la bande dessinée transcende. J'ai été particulièrement surprise par l'histoire de L'île aux poupées.

A découvrir...

Enquête et suspense sont au cœur de ce roman pour les 9-12 ans

Une mystérieuse invitation envoyée par une inconnue à passer Noël dans un château. Les parents de Joy et Tristan, pour qui l'année n'a pas été heureuse, acceptent de bon cœur, sans se méfier. Joy est heureuse de vivre un Noël magique dans un château, tandis que Tristan ne peut s'empêcher de trouver toute cette histoire très louche...

Arrivés au château, ils s'aperçoivent qu'ils sont treize familles de Martin, tous les hommes s'appellent Sébastien et les familles ont toutes des enfants entre 7 et 12 ans.
Avec l'aide de Sophia, une fille d'une autre famille Martin, ils vont tenter de comprendre tous les mystères que soulèvent leur séjour et pourquoi Mme de Bellevue ne se montre pas.

Dans une ambiance de Noël et illustrée par Kim Consigny, 13 Martin à Noël, entraînera vos enfants dans une enquête qui mettra à l'honneur la famille, l'amitié, le courage et la solidarité.
Chaque chapitre est le point de vue de nos enquêteurs en herbe, qui vivent une véritable aventure à la Agatha Christie.
L'auteure y insuffle sa patte personnelle et la modernité nécessaire aux enfants d'aujourd'hui...

Un roman parfait pour les pré-ados pour les fêtes ou non, qui arriveront à avoir des éléments de la solution du mystère, en étant bien attentifs aux divers indices disséminés dans les témoignages des trois enfants.

Une lecture légère et fort sympathique.

Ce roman est déjà sorti sous le titre Liés par le sang en 2015 chez Objectif Noir.

Gilbert Gallerne nous entraîne dans un roman de terroir très noir.
Éric a perdu son boulot. Avec sa femme, Élise, enceinte, pour éviter de finir à la rue, il retourne voir sa famille qui n'en a jamais été une pour lui. Sa mère l'abandonna chez sa tante à l'âge de 5 ans, suite à un accident qui lui coûta une de ses mains.
A peine arrivés à la scierie familiale dans les Vosges, Eric et sa femme se sentent de trop, l'accueil est froid, notamment par ses deux frères, Michel et Léo, qui agit comme un véritable tyran sur cette famille.

De jour en jour, des secrets de famille alourdissent une ambiance déjà bien pesante. La peur, la contrainte, les trafics illégaux se montrent à un Éric qui change croyant se faire accepter et à une Élise qui veut absolument partir, totalement effarée par ce qu'elle entrevoit dans cette famille patriarcale.

Mais rien ne se fait tant que Léo ne l'a pas acté et bientôt la violence et la rancœur vont remonter à la surface, totalement dévastatrices.

Une histoire assez classique avec des secrets de famille en toile de fond, des personnages d'une profonde méchanceté et d'autres qui subissent, totalement soumis.
Un simple rouage peut tout remettre en question et ce roman nous détaille la déchéance de chacun, faisant apparaître de nouveaux profils.

Un roman dense et anxiogène très efficace avec une fin quelque peu abrupte.

Ça faisait un petit moment mais je ne vais pas tourner autour du pot, ce roman est un coup de cœur.

J'avais déjà beaucoup apprécié le premier opus des Nuits Nantaises, une trilogie aux intrigues policières totalement indépendantes dont les seuls points communs sont de se passer à Nantes et d'avoir un personnage récurrent, le policier Greg Brandt.

Si le premier opus, L'Arménien, se déroulait dans les années 80, Le Sicilien se déroule dans les années 90 et le dernier opus se passera dans les années 2000.

La plume de l'auteur m'avait déjà conquise dans le premier opus et l'impression s'est confirmée ici avec une plume totalement addictive, un livre qui se dévore tout seul avec des personnages très intéressants et une intrigue captivante où les morts se succèdent et le mystère s'épaissit.

Carl Pineau plonge ses lecteurs dans une enquête qui offre de nombreuses pistes et de nombreux rebondissements avec un dosage savamment distillé entre l'action et la psychologie des personnages.

S'appuyant sur des thèmes importants de cette décennie, on navigue entre le traitement des prostituées venant de l'Est, d'une violence d'une mafia venant de l'Est et arrivant en France ainsi que de l'épidémie du SIDA, véritables toiles de fond de l'enquête du roman.

Carl Pineau confirme son arrivée parmi les plus grands auteurs de polars francophones et son Sicilien dévoile une intrigue en montant son ton crescendo.

Tous les ingrédients sont présents pour faire du Sicilien un très bon polar et il l'est totalement. Un vrai coup de cœur pour ce roman et son auteur.

Je n'ai pas pu m'empêcher de craquer pour ce livre au salon du fantastique, notamment pour la couverture, que j'ai trouvée magnifique au premier regard (oui, je suis superficielle, parfois^^). En lisant le résumé énigmatique, ça a éveillé mon imaginaire.
L'auteur s'inspire des contes des Mille et Une Nuits pour nous narrer l'histoire de Pépin Pern, prisonnier du troll Cœur de Pierre qui souhaite le manger. Afin de reculer l'échéance, Pépin va lui raconter chaque jour une histoire passionnante , plongeant le lecteur dans un univers fantastique, de fantasy et de magie.
Je conseillerai cette lecture à partir de neuf ans mais, loin d'être infantilisant, ce livre conviendra également aux adultes par l'imaginaire et la magie qu'elle évoque chez le lecteur.
J'ai vraiment apprécié les histoires originales contées par Pépin, j'ai juste trouvé le livre bien trop court, j'en voulais encore plus...
Je découvre par la même occasion un nouvel auteur, Raphaël Panarisi, qui a un réel talent de conteur pour les petits et les grands.

Le livre est proposé en version standard et en édition collector avec encore plus de magie avec des illustrations complémentaires de Géromine Richard et un exemplaire numéroté pour les collectionneurs.
Idéal pour les fêtes !

J'ai lu ce livre comme on vit un bad trip. Chaque info se contredisant, des retours en arrière répétitifs, des moments de soulagement, d'autres d'angoisse et même parfois quelques moments où les yeux regardaient le plafond en me disant : "SERIOUSLY?"

Tout comme Nick Power, je me demandais où tout cela allait me mener et pour l'originalité et l’additivité que ce livre a opéré sur moi, je ne peux que saluer l'auteur.

Heureusement cependant que le roman n'est pas trop long, un peu plus de 200 pages, car parfois, je me disais "non, pas encore, c'est relou là" et c'était reparti pour un tour avec d'autres informations qui remettaient tout en doute.

Car tout le long du roman, on se demande si Nick a perdu totalement la tête, crédible vu qu'il prend ses cachets comme certains prendraient des bonbons, s'il est déjà mort, s'il est victime d'un odieux complot?...

Et là, le dénouement arrive qui fait mal par où il passe, qui laisse une impression de k.o. total et aussi un "mais pourquoi être allé jusque là, je n'y crois pas, c'est totalement capillotracté".

Sans vous dévoiler le final, il m'a à la fois émue et ulcérée, ce qui me laisse dans un état mitigé d'après lecture, qui sera rehaussé par l'originalité indéniable de ce thriller aux confins de la psychologie d'un esprit fatigué et me donne bien envie de lire d'autres écrits de l'auteur, qui a une playlist fort intéressante...

Hmmm...
La couverture m'a encore trompée, je m'attendais à une histoire plus onirique.
La douceur et la poésie sont bien présentes entre cette histoire de cette petite Zhou Zhou, qui peine à trouver sa place dans cette société chinoise.
Fille-mère, sa maman est peu présente et est souvent confiée à la grand-mère et dort avec ses cousines avec lesquelles elle n'a aucune affinité.

Zhou Zhou est une petite fille rêveuse et est en total échec scolaire, ce qui peine fortement sa maman qui n'a pas les moyens de lui payer des cours particuliers. Elle va rencontrer Yang Lin, un garçon populaire de son école avec lequel elle va se lier d'amitié et qui va l'aider à surmonter ses problèmes scolaires, mais sera-ce suffisant pour s'intégrer?

Je suis mitigée pour ce premier tome, il y avait des moments vraiment sympathiques, notamment au travers du personnage de Zhou Zhou qui est très touchante et qui se refuge dans un monde imaginaire face à la dureté de son quotidien. Elle ne veut surtout pas blesser sa mère et lui cache quelques souffrances, qu'elle arrive à libérer peu à peu grâce à son nouvel ami.

Au niveau de l'intrigue et des autres personnages, j'ai trouvé ça plutôt confus et plutôt inintéressant.
Actuellement, il y a quatre tomes, je tenterai sûrement le 2e pour voir comment Zhou Zhou évolue mais avec moins d'empressement ...

Les dessins m'ont par contre bien plu.

Voici un bel album jeunesse de fantasy (un one-shot) avec une intrigue qui vous captivera d'autant que les dessins et paysages sont magnifiques.
Une histoire classique où deux jeunes femmes intrépides défient le système patriarcal pour imposer leurs idées et trouver une alternative à une guerre imminente.

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette bande-dessinée avec le dessin si caractéristique de Sanoe que j'avais découvert avec La Grande Ourse qui rappelle quelques folklores anciens, notamment avec le personnage de Babayaga, ici Babayaka, un renard, des nains et des sirènes ainsi que quelques créatures démoniaques pour parfaire le bestiaire fantasy.

Un joli cadeau à faire ou à se faire pour les plus de 10 ans et adultes ayant gardé une âme d'enfant :)

La couverture me faisait bien envie, tout comme la 4e de couverture mais malheureusement, ce premier tome fut une réelle déception.
Aucune introduction sur le personnage de Mika, qui se retrouve dans cet univers et veut absolument rentrer chez elle. On apprend rien de ce qui s'est passé et c'est une Mika, bien intégrée, dans ce monde de sorciers, qui organise des conventions de sorciers afin de trouver une personne qui pourrait la ramener chez elle.

Son pouvoir l'amène à créer une librairie. Elle est accompagnée de nombreux acolytes dont on n'apprend rien non plus et tout le tome est un joyeux foutoir où l'on se demande sans cesse : "ça décolle quand?"... Ben pas dans ce premier tome en tout cas où je ne me suis pas attachée aux personnages car leur personnalité est bien trop floue pour le lecteur et l'intrigue totalement inintéressante...

J'ai une petite curiosité de savoir si le deuxième tome nous en apprendra plus car j'aime bien l'univers et les dessins mais ce ne sera pas pour tout de suite et sûrement pas dans l'achat neuf. Je vais guetter les sorties de ma médiathèque ou les occasions :)

Un beau ratage, dommage...

Les fêtes approchent et voici un joli livre pour enfants de 6 à 8 ans, voire plus^^, où les héroïnes n'ont pas froid aux yeux et se montreront intrépides pour se sortir de situations dangereuses.
De quoi rendre obsolète les héroïnes les princesses en détresse qui ont besoin d'un prince charmant pour s'en sortir, toujours bien apprêtées dans une existence de contes de fées.

Ici, les héroïnes des contes venant des quatre coins du globe (Inde, Chine, Japon, Europe, Zanzibar) vont devoir affronter sorcière, troll, serpent de mer, rajah,...
Je ne connaissais que deux contes dans ce livre (Gretel et Hansel et La reine des neiges), les autres furent de totales découvertes pour moi et j'ai beaucoup aimé celles de Tokoyo et le serpent de mer et Chandra et les éléphants.

En plus de l'objet livre qui est très beau et qui a bénéficié d'un joli travail d'édition, chaque conte est illustré par de très belles illustrations réalisées par différents artistes qui nous offrent une palette très variée de style graphique et de dessins très colorés et dynamiques.

Un joli cadeau à faire ou à se faire avec un plaid au chaud ou à lire aux enfants à l'heure du coucher.

Dernier tome de la trilogie avec le personnage Franck Mattis (Je vis, je meurs ; Que Dieu me pardonne), En moi le venin est un roman très noir.

Premier roman que je lis de cet auteur, je n'ai pas ressenti de manque particulier à ne pas avoir lu les tomes précédents. Certes, on sent qu'il y a eu une évolution dans le personnage de Franck Mattis, mais l'intrigue du roman est totalement autonome comme les personnages secondaires.

L'auteur dépeint des personnalités très charismatiques malgré la noirceur et la violence dans lesquelles ils évoluent.
De la violence, des personnes avides de pouvoir, de la dépression, des mensonges, de la corruption, des oppresseurs et des oppressés, des arrivistes : le monde dépeint par Philippe Hauret est une lente et douloureuse descente aux enfers où le prix du sang peut faire très mal.

J'ai beaucoup apprécié la plume de cet auteur que je découvre ici, sans fioriture, l'acteur nous narre un univers empoisonné où de nombreuses personnes aux antipodes vont se rencontrer et faire couler le sang.

Amateur de polars et de romans noirs, cet auteur et ce roman sont faits pour vous pour un moment hors du temps, angoissant et anxiogène dans une intrigue qui ne s'embarrasse pas de happy-end.

Dans le cadre du #Blacknovember, un des défis était de lire un roman adapté en livre ou en série.
L'occasion était trop belle pour lire cette nouvelle de Stephen King et de son fils Joe Hill, datant de 2012 et dont une adaptation Netflix vient de pointer le bout de son nez^^

Hop hop hop, je me suis empressée de prendre sur la liseuse l'ebook sorti par Albin Michel récemment et je me suis plongée dans la lecture.

En très peu de pages, une soixantaine, Stephen King nous plonge dans une ambiance anxiogène pleine de folie et d'horreur qui va crescendo.

Tout d'abord, on nous narre le lien fusionnel qui existe entre les personnages principaux, ce qui rend la fin encore plus abominable lorsque l'horreur est à son zénith.

Pas la meilleure histoire de King mais les ingrédients sont là pour qu'on ait une réelle empathie pour les personnages et qu'on souffre avec eux jusqu'au bout.

Dans les hautes herbes est une nouvelle honorable, pas des plus mémorables, mais diablement efficace.

Dans quelques jours, je regarderai l'adaptation pour voir si l'ambiance est bien rendue, à défaut de l'horreur innommable que je doute voir transposer à l'écran.

Wait and see ;)

Oh le joli OLNI que voilà!!!
Les avis divergent sur ce genre de romans et je le comprends bien : on aime ou on déteste.

Il faut dire que Cool Killer est difficilement classable : un roman noir hyper cynique avec de l'humour et beaucoup de violence.

Un premier livre qui détonne, avec un personnage principal, Alexandre Rose, qui, du jour au lendemain, se décide à détruire notre société.

Critique des réseaux sociaux, télé-réalité, l'info en continu, notre politique, le personnage principal "casse le 4e mur" pour parler directement au lecteur. Pas d'immersion, le lecteur fait partie du roman directement.

Beaucoup de violence un peu gratuite avec beaucoup d'humour noir, même si j'ai beaucoup aimé ce livre, il y a des moments où j'ai dû sévèrement m'accrocher pour ne pas décrocher.

De longs monologues qui partent un peu dans tous les sens et surtout qui tranchent avec la légèreté juste exposée...

Les personnages de Alexandre Rose et de Junior sont les plus passionnants et les plus inquiétants car le côté obscur les a clairement engloutis.

Ce livre est étonnant et sera marquant pour moi dans ma vie de lectrice, de par sa construction totalement décalée et déjantée, ainsi que par son personnage totalement dénué de remords et de sentiments, un vrai sociopathe comme j'en ai rarement rencontré que ce soit dans mes lectures ou dans les films que j'ai pu voir.

C'est un livre très particulier à découvrir, au bon moment, laissez lui sa chance car il recèle de nombreux moments jubilatoires.

Frédéric Livyns nous livre avec Morréfaction un court roman flirtant avec le fantastique et d'autres genres qui se passe à la fin du XIXe siècle.

Henry Dackson avait tout pour être heureux: une femme qu'il adore et un enfant. Un jour, il va commettre l'irréparable et se retrouver embrigader dans un monde à l'opposé de sa vie quotidienne.

Bien que j'ai trouvé ce roman très court, je l'ai dévoré et beaucoup aimé, comme d'habitude, les qualités de conteur de Frédéric Livyns et sa façon de planter un décor et d'y emmener son lecteur sans difficulté.

Henry Dackson va douloureusement faire une lente descente aux enfers, chaque action le plongeant irrémédiablement à un point de non retour.

Le roman est aux frontières de l'horreur, du fantastique, du steampunk et du drame.

Un très beau moment de lecture une fois encore et on imagine sans peine une suite à ce court-roman car il y a encore matière à en parler.

Et si vous vous demandez pourquoi Morréfaction comme titre, cela vous sera divulguer lors de la lecture ;)


https://aufildesevasionslivresques.blogspot.com/2019/11/morrefaction-de-frederic-livyns-resume.html

Lire un roman de Romain Puertolas, c'est s'offrir une parenthèse de burlesque, de poésie et de bien-être.

Je lis cet auteur depuis son premier roman : L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, à chaque fois, j'en ressors enjouée, ravie d'avoir lu une histoire très bien écrite et jubilatoire.

La police des fleurs, des arbres et des forêts m'a intrigué par son titre plein de poésie et de mystère. De plus, l'auteur a quitté le "feelgood" pour le thriller, mais à sa manière. Son enquête est insolite, drôle, bien ficelée et surprenante.

La police des fleurs, des arbres et des forêts, c'est le joli nom donné à la police de la campagne. Un enquêteur de la ville arrive, à la demande du maire du village, pour élucider un meurtre horrible. Joël, 16 ans, a été assassiné, démembré et jeté dans une cuve de cuisson de confiture. Lorsqu'il arrive sur les lieux, il est surpris d'apprendre que l'autopsie du corps a été effectué et le corps enterré très rapidement.

L'enquêteur n'a plus qu'à interroger les habitants du village pour trouver l'assassin et les motivations du meurtre...

Ce roman est plein de rebondissements, et même si les indices sont nombreux, Romain Puertolas promène son lecteur pendant tout le roman jusqu'au dénouement final.

Sur une intrigue très sérieuse, l'auteur nous fait rire grâce à des personnages charismatiques et à des situations rocambolesques.

Une fois de plus, je ne suis pas déçue par l'auteur et je vous recommande grandement ce polar atypique, addictif et léger.

Une parenthèse enchantée qui est la marque de cet auteur pour moi.