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Il s’approcha et Jackson tendit une main vers son côté avant de le serrer dans ses bras. David voulait l’embrasser, mais il choisit de prendre ce qu’il pouvait obtenir de l’étreinte. Il oublia tout à part le plaisir en sentant la poitrine dure contre la sienne et ses bras autour de lui.

- Merci, David, chuchota Jackson à son oreille d’une voix rauque. Pour avoir été là ce soir. Pour ta mère.

- De rien, répondit-il en glissant ses mains autour de la taille de Jackson pour lui rendre son étreinte.

Il se réjouit de la sensation de sa taille élancée et des muscles forts le long de sa colonne vertébrale. Puis, il ferma les yeux, inhalant le parfum de cet homme : l’eau de Cologne, le savon et le souvenir du travail acharné traînant sur sa peau. Son sexe commença instantanément à se raidir. Surpris, il essaya d’incliner brusquement ses hanches en arrière et de s’éloigner.

Jackson se recula sans le relâcher et le regarda dans les yeux.

- Où vas-tu ?

- Humm…

David savait que son visage devait être rouge vu la chaleur qu’il ressentait et il pria pour qu’il fasse assez sombre pour que cela ne se voie pas. Sa capacité à former une phrase semblait l’avoir abandonné et il hésita.

Jackson l’étudia dans un autre de ces silences longs et pesants. Finalement, il glissa sa main ouverte sur le dos de David, passant par la taille jusqu’à la base de sa colonne vertébrale. Il le tira franchement vers lui en poussant ses hanches vers l’avant et David inspira lorsqu’il sentit une dureté lui répondant derrière la fermeture éclair de son ami.

- Oh.

- Oui, oh. C’était vraiment gênant lorsque j’étais assis à la table de cuisine de ta mère à regarder ta langue chaque fois que tu léchais ta fourchette.

- J’ai fait cela ? Je… euh… tu l’as fait ?

- Oui.

- Pourquoi ?

- Pourquoi ? répéta Jackson, surpris. C’est quoi cette question ?

- Je… je veux dire, tu es… toi et je suis… dit-il en hésitant.

Il plissa les yeux, leva une main et prit la mâchoire de David dans sa paume, son doigt calleux se déplaçant lentement sous sa lèvre inférieure. Pour la première fois de sa vie, ce dernier comprit ce que c’était que d’avoir le souffle coupé.

- Je ne sais pas ce que la voix dans ta tête te dit ou qui tu entends, mais tu dois l’ignorer, murmura-t-il en appuyant son pouce sur la douceur des lèvres de David qui se séparèrent sous la pression. Je te trouve très sexy, David Snyder. Très très sexy.

Il n’aurait rien pu dire de plus choquant. Lorsqu’il glissa sa main autour de sa nuque, emmêlant ses doigts dans les cheveux au-dessus de son cou, David s’alanguit sous la caresse. Jackson le tira vers l’avant en inclinant la tête et David bascula la sienne en arrière. Jackson se pencha, puis fit une pause alors que leurs lèvres étaient à peine écartées de trois centimètres et son compagnon frissonna en sentant son haleine chaude sur ses lèvres.

- Je vais t’embrasser, maintenant, d’accord ?

- Oh, bon sang, oui, haleta David. S’il te plaît.

La bouche de Jackson s’incurva dans un doux sourire avant qu’il franchisse la distance entre eux, pressant ses lèvres sur celles de David, et celui-ci se rendit compte qu’on pouvait vraiment sentir quelqu’un sourire contre sa bouche. C’était doux et tendre, peut-être le baiser le plus doux qu’il ait jamais reçu et ses orteils se recroquevillèrent.

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— Non, je crois que c’est elle qui m’en a rendu un. Maintenant, j’ai juste besoin d’acheter des meubles pour une maison entière. Rien de grave, dit-il en riant d’un air ironique.

— Il y a une possibilité que je puisse vous aider pour ça aussi, répondit Jackson en accrochant ses pouces dans sa ceinture à outils.

— Sérieusement ? s’exclama David en arquant un sourcil d’intérêt. Qui êtes-vous ? Le père Noël ?

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Il entra dans l’allée et se gara derrière une grande plaque de contreplaqué posée sur deux chevalets avec une sorte de grande scie fixée au-dessus. Jackson était penché sur la table de fortune, ses lunettes protégeant ses yeux alors qu’il utilisait la scie bruyante, de la sciure dans les cheveux et un crayon entre les dents. Était-il étrange qu’il envie le crayon ?

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David hésita un moment, puis il prit la main offerte et se remit facilement debout.

— Merci. Je vais…

— Je suis Jackson Henry. Je suppose que vous êtes David Snyder ?

David acquiesça.

Merde, l’homme devait ressembler à un mannequin pour la couverture du magazine mensuel du Bricoleur. Il ne savait pas si une telle revue existait, mais si c’était le cas, il était leur homme. Ils étaient à peu près de la même taille, mais c’était là que toute similitude entre eux prenait fin. Jackson Henry avait des pommettes hautes, tranchantes, et une mâchoire carrée assombrie par l’ombre d’une lourde barbe. Ses yeux étaient perçants et du même bleu pâle que les tâches de ciel d’automne qui se montraient entre les arbres au-dessus d’eux. Son nez était droit et fort, mais une légère déformation montrait qu’il avait été cassé une fois et ses cheveux, couleur acajou, se soulevaient dans la brise. Il avait un haut du corps olide, des hanches étroites et il tenait un bloc-notes et un crayon dans sa main libre. Ses sourcils noirs et arqués étaient froncés alors qu’il étudiait le visage de David.

— Est-ce que vous allez bien ?

Sa voix profonde coula sur les nerfs à vif de David comme de la mélasse chaude. Cela aurait été apaisant s’il n’avait pas été si humilié.

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— Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il en s’essuyant la bouche avant de lire l’écriture soignée, même sur la carte de visite. Jackson Henry, Artisan. Artisan ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

— Un homme bricoleur, plaisanta Beth. Autant je t’aime, mon cher frère, autant tu ne l’es pas.

Il lui lança un regard noir.

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Ce petit minet qui travaille pour toi n’a rien voulu me dire.

— Le petit minet s’appelle Michael, répondit David en retournant à son fauteuil. Il ne t’a donné aucune information parce que je lui ai demandé de ne pas le faire.

Il se réinstalla dans son siège et reprit sa boisson.

— C’est agréable, David. Du Coca Light ? Tu sais que l’aspartame est mauvais pour toi.

Son expression hypocrite encouragea David à le saluer avec la canette.

— Ce qui ne nous tue pas et tout ça, répliqua-t-il, les lèvres tordues.

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— Je pourrais vous embrasser, Jackson.

Ce dernier eut l’air surpris. Ce fut seulement lorsqu’il se raidit que David réalisa ce qu’il avait dit.

— Oh, je suis désolé. C’était…

Sa voix s’éteignit et il souhaita disparaître dans un nuage de fumée.

— Flatteur, termina Jackson avec un petit sourire.

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