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« Je ne sais pas pour vous mais, au début de ma vie, il n’y avait que deux sortes de personnes dans mon univers : celles que j’adorais et celles que je détestais. Mes meilleurs amis et mes pires ennemis. Ceux pour qui je suis prête à tout donner et ceux qui peuvent à aller crever. Ensuite, on grandit. Entre le noir et le blanc, on découvre le gris. On rencontre ceux qui ne sont pas vraiment des amis mais que l’on aime quand même un peu et ceux que l’on prend pour des proches et qui n’arrêtent pas de vous planter des couteaux dans le dos. »
Afficher en entier« Si chaque rencontre entre deux humains pose autant de problèmes, il est clair que l’on ne va pas se reproduire assez vite pour empêcher les chats de prendre le contrôle de la planète. »
Afficher en entierOubliez les super héros avec leurs costumes moulants et leur cape qui flotte au vent. Oubliez les musculeux qui surgissent de l'azur pour rétablir la justice et sauver le monde. Aujourd'hui, tout change. La main du destin, la vengeance divine, c'est une petite mamie et elle brandit la plus redoutable des armes: un parapluie à fleurs.
Afficher en entierAbsent. Destination inconnue. Aucune date de retour ferme. Pas joignable.
- Quand pars-tu ?
- Demain matin, tôt.
Mon moral se fissure. Je m'efforce d'empêcher mon menton de se mettre à trembler comme les enfants qui vont éclater en sanglots.
"Tu vas me manquer. Je ne sais pas si tu pars pour faire évader l'autre ratasse, mais j'ai vraiment peur que tu ne reviennes pas. Si ça se trouve, c'est la dernière fois que je te vois."
- Julie, ça va ?
- Oui, oui. Aucun problème.
Je n'ai pas dû être très crédible. Il s'avance vers moi et m'enlace. Il me serre contre lui, fort. Ses mains remontent vers mon visage, qu'il enserre doucement entre ses paumes. Il est si proche. Je sens son souffle sur ma peau.
- Ne t'inquiète pas, murmure-t-il. D'est important pour moi. Ensuite je serai libre.
Il pose ses lèvres sur les miennes. Je ferme les yeux. Quelques chose de plus fort que tout me submerge. Je suis un château de cartes qui s'effondre au ralenti. Lorsque je relève les paupières, Ric n'est plus là et ses clés sont posées sur la table.
Afficher en entier- Les gens s'attendent à ce que vous soyez tel qu'ils se l'imaginent. Je suis le chinois du quartier. C'est mon rôle. Vous imaginez un chinois sans accent ? Les gens n'aimeraient pas apprendre que je suis né dans le Nord, ils se moquent que mon fils étudie le théâtre classique et que la fille soit douée au piano. Ils veulent nous voir rester dans la petite case où ils nous ont placés.
- Ma grand-mère vous aurait répondu qu'il n'est pas de prison dont on ne s'évade pas.
Afficher en entier- Tu sais Julie, lorsque je vois la peine qu'éprouve les mères quand leurs petits s'éloignent, je me dis que ce n'est pas si grave si je n'ai pas d'enfant.
Je sais qu'elle ne le pense pas. Tout ce qu'elle est clame même le contraire. Il faut tout éprouver au risque d'être blessé, tout donner au risque d'être volé. Ce qui vaut la peine d'être vécu vous met forcément en danger. Si Ric passait à ce moment là, je prendrai ça comme un signe et mon moral remonterait en flèche. Mais j'ai beau m'user les yeux à scruter la rue, je n'y découvre que des inconnus.
Afficher en entierMa grand-mère avait coutume de dire que les joies partagées sont multipliées alors que les peines partagées sont divisées.
Afficher en entier-Pourrais tu retirer tes lunettes de soleil ? Ca me met mal à l'aise.
-Pourquoi pas ? J'ai connu un yorkshire castré à qui ça produisait le même effet. Dès qu'il voyait quelqu'un avec des lunettes noires, il aboyait comme un malade et il mordait. Tu ne vas pas aboyer Julie ?
Afficher en entier-...Mais je respecte votre choix. Nous en avons beaucoup parlé avec Géraldine…
"s'il vous plaît, il me faudrait une assistance respiratoire, parce que là, je m'étouffe sérieux."
-...Et elle m'a convaincu de vous appuyer pour solder votre préavis en échange de vos derniers RTT et congés. Nous n'allons pas vous embêter pour quelques jours ! Comptez sur moi pour faire un rapport ultra positif auprès de la direction des ressources humaines. J'en aurai la confirmation ce soir, mais je peux déjà vous annoncer que, si cela vous arrange , vous pourrez partir dès la semaine prochaine.
"Prévenez aussi la réanimation parce que maintenant je suis en état de choc. J'ai envie d'embrasser Mortagne, j'ai aussi envie d'embrasser Géraldine et la fougère de Mélanie."
Afficher en entierAimons-nous les uns les autres, mais méfions-nous quand même des chats.
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