Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
710 548
Membres
993 015

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Point de Vue de Dovah.

Extrait Non Corrigé.

J’étais d’une humeur massacrante en pénétrant dans notre chambre ; fait qui se dégrada lorsque mon regard tomba ensuite sur deux intruses dans la pièce. Il me fallut un peu de temps pour les reconnaître ; c’étaient les blanchisseuses que j’avais sauvé des griffes d’Elendur et embauché au service de mon épouse. Je les saluais d’un bref mouvement de tête auquel elles répondirent par une petite révérence maladroite.

Puis je restais planté là, silencieux, désireux qu’elles s’en aillent séance tenante. L’expression qui, je le sentais, tirait mes traits parlait certainement en mon nom car elles finirent par se retirer non sans m’avoir gratifié d’un bref regard anxieux.

— Dovah ?

— Je suis là.

Ashana me sourit.

— L’espace d’un instant, j’ai eu un doute. Quelque chose vous contrarie ?

Je commençais par me déshabiller sans réfléchir à quoi que ce soit d’autre. Je devais emmener Ashana visiter Tarnton, et j’avais omis de prendre des vêtements propres lors de ma baignade dans l’oasis.

— Dovah !

— Ce n’est rien, marmonnais-je en ôtant mes chausses.

— Dovah !

Je remarquais alors le timbre légèrement aigüe de sa voix et me tournais dans sa direction en haussant un sourcil, surpris.

— Je vous assure que tout va bien.

Lorsqu’elle se mit à fixer un point se situant largement au-dessus de ma tête et derrière mon humble personne, je compris enfin ce qui la gênait : ma tenue. Ou le manque de tenue, pour être précis. Je souris.

— Il faudrait songer à vous y habituer, la taquinais-je en défaisant les lacets de ma chemise sans me presser.

— M’habituer à quoi ?

Son inflexion demeurait toujours aussi perçante. Je sentis mon sourire s’élargir.

— Moi. Nu. Souvent, énonçais-je.

Voilà. Cela résumait l’effet qu’elle avait sur moi : j’entrais furieux dans une pièce, taraudé par le besoin vital d’allumer un cigaret sous peine d’étriper chaque humain qui aurait le malheur de croiser ma route, et quelques instants plus tard, uniquement grâce à elle, j’étais frétillant de bonne humeur.

Pour se donner contenance, Ashana préféra se diriger vers la grande fenêtre, me tournant sagement le dos tandis que je continuais de me vêtir. Ce que je faisais en la détaillant, elle. Mon épouse portait une robe Osacanienne d’un vert profond qui faisait ressortir la teinte flamboyante de sa chevelure et qui mettait en valeur la douceur de ses courbes affriolantes.

— J’aimerais beaucoup vous voir porter la dague que je vous ai offerte.

Ma phrase eu le mérite d’attirer suffisamment son attention pour qu’elle pivote ensuite le haut de son corps vers moi. Son regard interrogateur s’ajusta au mien.

— Maintenant ?

Je lui décochais un sourire charmeur.

— Tout le temps. Vous devez l’apprivoiser, vous habituer à vous mouvoir avec elle. Cela peut sembler étrange au début, mais je peux vous assurer qu’on s’y fait très vite.

Au ton que j’employais pour clamer mon discours, on aurait pu croire que je parlais d’autre chose que d’une arme au tranchant effroyable. Seulement, je savais pertinemment que l’esprit d’Ashana était trop innocent pour rejoindre mes pensées affreusement impures.

— Elle est trop grosse, m’expliqua-t-elle.

Ou pas. Ma tête fit un curieux mouvement de recul. J’étais dans l’incertitude. Un peu. Je me caressais pensivement le menton, grattant ma courte barbe en me demandant si je devais surenchérir, juste afin de vérifier cette possibilité.

— Certes, mais il ne faut pas en avoir peur, répliquais-je alors.

Aussi sérieuse que la mort, Ashana croisa les bras pour ensuite me scruter intensément. Je me retenais à grande peine de rire.

— Comment ne pas craindre d’être blessée ? Vous avez vu sa taille ?

À ce rythme, mes organes internes allaient finir par se tordre à force de contenir le fou rire qui menaçait d’exploser à tout moment.

— Je connais ses mensurations puisqu’elle m’appartenait avant d’être entièrement vôtre. Et justement, il vous revient désormais de l’utiliser autant de fois que possible. Sachez que plus vous l’utiliserez, plus elle semblera familière entre vos mains. De vous à moi, je devine votre énorme potentiel d’apprentissage, alors croyez-moi sur parole quand je vous assure que vous deviendrez rapidement une experte en ce qui la concerne.

J’avais probablement poussée la chose trop loin car maintenant, Ashana me fixait entre ses cils, d’un air soupçonneux.

— Mais de quoi parlez-vous, au juste ? s’enquit-elle pour en avoir probablement le cœur net.

Je lui dédiais un sourire resplendissant d’une hypocrisie redoutable.

— Mais de ma dague, bien sûr !

Afficher en entier

« Dovah eut un petit rire très masculin. Très viril. Je me demandai s’il ne cherchait pas à me séduire.

— J’avoue. Alors ?

— Alors, je suis curieuse. Vous me rendez bigrement curieuse. À votre sujet.

— Bigrement ? répéta-t-il en s’approchant subrepticement.

J’opinai tout en le laissant faire, sans toutefois cesser d’être sur mes gardes.

— Oui, bigrement. Et vous êtes aussi un peu effrayant.

— Ah, ça…

— Je remarque que vous ne le niez pas.

— Difficile de le démentir.

— Et vous vous rapprochez drôlement de ma personne.

— Ça aussi, c’est difficile de le réfuter.

— Pourquoi ?

— Parce que vous m’attirez bigrement. »

Afficher en entier

« Nous reprîmes ensuite le voyage et, comme il me l’avait promis, je fis à nouveau le trajet sur le dos de Vulcan.

— Si vous avez sommeil, n’hésitez pas à vous laisser aller contre moi. Je suis confortable, plaisanta-t-il.

Je ne voyais pas son sourire, mais il transparaissait jusque dans l’intonation de sa voix.

— Plutôt mourir.

— N’est-ce pas un peu extrême, pour une simple sieste ?»

Afficher en entier

« J’étais horriblement nerveuse de le savoir encore derrière moi, toutefois, par fierté, je préférais continuer à descendre les marches de l’escalier sans m’arrêter ni trembler comme une feuille.

— Oui, mais je vais vous tenir compagnie. Vous êtes obligée de les attacher de cette façon ?

— Quoi donc ?

— Vos cheveux.

— Oui. Je ne suis plus une jeune fille.

— Et vous êtes quoi, alors ? Une grand-mère ?

Je levai les yeux au ciel. J’avais le sentiment qu’il n’était pas près d’abdiquer sur ce détail.

— Je suis une femme mariée. C’est l’étiquette.

— Si vous souhaitiez respecter l’étiquette, vous seriez au moins partie de chez vous avec une servante et une dame de compagnie. Ce qui n’est pas le cas.

Je stoppai net sur la dernière marche et me tournai vers lui pour accrocher son regard au mien.

— Très bien. Vous avez gagné. Je suis très complexée par mes cheveux. Satisfait ?

Il sourit largement en réponse.

— Je les adore. Ne complexez plus, désormais.

Je posai mes mains sur les hanches, puis haussai les sourcils.

— Parce que vous croyez qu’il vous suffit de me le dire pour que ça marche ?

— Vous ne m’écoutez pas, visiblement. Dans mon monde, seuls mes désirs comptent. Et que vous  le vouliez ou non, vous en faites partie. Même vos complexes.

— Vous êtes… incroyable, murmurai-je, interloquée.

— Je sais. Allons dans la salle à manger, voulez-vous ? Nous avons encore beaucoup de route à faire. »

Afficher en entier

« — Je vous préviens, Ashana. Je ne vais pas dormir par terre.

Je lui envoyai un regard suppliant.

— Vous êtes désormais ma femme. Nous dormons ensemble, point. Si j’accepte de vous laisser seule cette nuit, vous trouverez une excuse pour la nuit suivante, puis celle d’après. Ça va devenir une histoire sans fin. Autant vous y faire tout de suite.

Son ton était sans appel. La mort dans l’âme, je m’installai sous les draps, sur le bord du lit.

— Ashana, je vous ai promis de ne pas vous forcer. Détendez-vous.

— Sachez que je n’ai jamais partagé mon lit avec un homme. Comment voulez-vous que je me détende ? rétorquai-je pendant qu’il s’installait à son tour.

— Eh bien, j’ai gardé mon pantalon, ça devrait aider.

Je tournai vivement la tête dans sa direction.

— Je me demande bien en quoi !

Il haussa les épaules.

— Je dors nu, d’habitude. Je viens de faire preuve de, euh, délicatesse ?

Le pire était qu’il paraissait sincère ! Il ne plaisantait même pas !

— Mon seigneur est trop bon. La générosité de mon seigneur le perdra.

J’étais estomaquée. Littéralement. Cette fois, il saisit le sarcasme et au lieu de s’en offusquer, y répondit par un large sourire .

 Il m’adressa même un clin d’œil appuyé.

— Je sais. Mais que voulez-vous ? On ne se refait pas, n’est-ce pas ? »

Afficher en entier

— Tu devrais retourner à table, lui suggérai-je froidement. Ton frère va se demander ce que tu fais.

Là aussi, Nadrisse plissa encore les yeux pour me faire comprendre qu’elle n’aimait ni mon ton ni mon attitude.

— Tu crains que ton épouse ne s’interroge sur ta fidélité ?

Je plantai aussitôt mon regard dans le sien.

— Pas du tout, car je ne lui donnerai pas matière à le faire.

Afficher en entier

Mon adversaire avait muté. Une tête de loup, un corps d’homme sur des pattes de lion. Il était grand. Très. Bien plus que moi. Et ses doigts, curieusement allongés comme des lianes, étaient désormais aussi durs et coupants que des lames affûtées.

J’avais perdu ma forme originelle, certes, mais je restais fort. Très fort.

Afficher en entier

À la mort de l’ancien, Elendur m’avait demandé de lui jurer allégeance, ce que j’avais accepté de faire en lui remettant ma pierre, en gage de ma sincérité et de ma loyauté.

Je n’avais pas prévu qu’il veuille me marier à Ashana, la fille du roi Mersif de Carlion. Juste avant de recevoir le parchemin par aigle noble, je pensais encore revenir en vainqueur à Osacan pour aussitôt demander la main de Nadrisse. Que s’était-il passé en mon absence ?

Afficher en entier

Ne paniquez pas. Je n’ai jamais forcé une femme, je ne vais pas commencer avec mon épouse, lâchai-je, sarcastique.

Puis, je lui fis signe de s’approcher de moi. Elle hésita, ce qui m’agaça d’autant plus.

— Toutefois, puisque nous sommes unis spirituellement aux yeux de notre Père et la Source, il faudrait que je vous lie à moi sur un plan plus… physique, poursuivis-je.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode