Extraits

- Je ressens exactement la même chose. (Elle fit courir la main jusqu'à la taille de son amant, puis plus bas, lui arrachant un gémissement de plaisir.) Pour nous deux, la fin n'est que le commencement.

- Je t'aime. Ne l'oublie jamais. Ne m'oublie jamais.

Il l'aimait. Une boule d'émotion lui noua la gorge, lui coupa le souffle.

- Jamais ! promit-elle d'une voix rauque.

- Pourquoi est-ce que tu veux regarder ?

- Parce que, avoua-t-elle d'une voix rauque, toi aussi, tu es magnifique.

Pourtant, il caressa les cheveux de l'ange en s'efforçant de rester immobile, parce que, aussi bizarre que cela puisse paraître, c'était la chose la lus stupéfiante qui lui soit jamais arrivée.

Lore avait toujours pensé que l’expression « Plus on est de fous, plus on rit » s’appliquait particulièrement bien au domaine du sexe. Malheureusement, les « fous » qui se livraient à cette activité avec lui avaient une fâcheuse tendance à mourir.

- Nous n’avons toujours pas remplacé notre légiste…

Lore le dévisagea.

— Tu te fous de ma gueule…

— Mais non, ce serait parfait pour toi. Tu n’aurais pas à t’inquiéter de tuer qui que ce soit.

( entre Conall et Luc )

- Je te file cent billets si tu arrives a la sauter, insista Luc.

Conall lui lança un regard qui disait : "Va te faire foutre! "

-Cinq cents, exigea-t-il.

-Cinq cents billets ? renâcla le warg. Pour un succube qui risque de te violer?

-Si elle est liées de quelques façons aux frères seminus, je ne risque pas mes couilles pour cents biffons !

Luc hocha la tête.

-Ça se tient. Ok, va pour cinq cents. Avec preuve !

-Ça marche.

Conall sourit. Ce serai l'argent le plus facile a gagner de toute sa vie .

- ne fais pas ça....

Son corps la trahit: elle se mit à trembler à son contact.

- ne fais pas quoi? ( il glissa un doigt en elle. Elle faillit pleurer de plaisir) ça?

Elle ne pouvait plus parler. Même respirer lui demandait un effort. Les relations sexuelles et les caresses solitaires lui étaient interdites; mais cela concernait -il également le plaisir reçu de la main d'autrui? Oh, c'était probablement défendu. Mais rami lui-même avait admis l'existence d'une zone d'ombre à ce sujet dans le vœu. C'était sans doute intentionnel. Histoire de laisser au libre arbitre la possibilité de les mettre dans le pétrin!

Et Lore était un sacré pétrin.

- as-tu envie de jouir? (Il inséra un deuxième doigt, étirant les parois sensibles de son vagin. Son cerveau faillit exploser sous la décharge de sensations presque insurmontables.) Dis-le.

Elle serrait trop fort les dents pour pouvoir parler. Elle se tortilla, s'efforçant d'amener ce pouce au bon endroit ou de l'en éloigner, les deux, aucun, parce qu'elle ne savait absolument plus ce qu'elle voulait.

Lore n'abandonna pas. Il continua à effectuer de petits allers-retours sur son clitoris, caresses qui la transportaient dans un endroit où ses besoins physiques l'emportaient sur ces pensées.

- dis-le, insista t-il dans un souffle.

- Non! S'étrangla-t-elle.

- je veux regarder. (Il pencha la tête et lui effleura les lèvres) j'ai tellement envie de te voir jouir, Idess. Laisse moi voir.

Rariel devait reconnaître que le démon était machiavélique, et très fort d’avoir réussi à piéger Idess pour qu’elle le téléporte jusqu’à l’ancien appartement de Shade. Il avait fait le reste du chemin à pied, et s’était faufilé à l’intérieur quand Runa avait ouvert la porte.

Rariel s’agenouilla auprès de la femelle et ajusta la cagoule qu’il portait pour dissimuler son identité. La pute l’avait dérangée dans la bataille.

— À présent, je vais tuer tes petits, annonça-t-il.

Mû par un besoin impulsif de la rassurer malgré l’horreur de ses propos, il lui effleura doucement la joue. Il méprisait ces petites étincelles de bonté que le mal qui l’entourait n’avait pas encore réussi à corrompre.

Heureusement, celles-ci ne se manifestaient pas souvent, et n’étaient que de courte durée.

Elle aussi avait survécu pendant deux mille ans, mais cela signifiait simplement qu’elle avait existé. A présent, en serrant Lore contre elle, elle comprenait qu’elle vivait enfin.