Dernier métro

« Dernier métro », c'est ce dernier transport en commun que va prendre Daniel lors d'une manifestation communiste qui va mal tourner et changer le cours de sa trajectoire.

Les personnages

Le père de Daniel, Maurice, un communiste engagé au caractère bien trempé est un personnage que j'ai apprécié grâce à sa détermination et à sa volonté de faire bouger les choses, de les changer.

Le fils, Daniel ; 16 ans, est influencé le mode de vie et les opinions politiques de ce son géniteur. Pour faire sa fierté et marcher dans ses voies, il se décide à suivre le mouvement communiste et à se battre pour défendre ses idées, malgré le danger auxquelles ces activités l'exposent.

Ils entretiennent une belle relation, on ressent l'amour et le lien qui les unit.

Le scénario

L'histoire est bien racontée, on rentre rapidement dedans. On découvre la vie au départ banale du père et du fils qui ont vite appris à fonctionner avec l'absence de la mère. Leur existence va prendre un tournant différent au fur et à mesure que le récit avance et que le mouvement communiste enfle. Les enjeux politiques prennent plus d'ampleur.

On voit donc le personnage principal changer. Daniel évolue et mûrit.

L'écriture

J'ai trouvé l'histoire bien écrite, avec des phrases et un vocabulaire simple et compréhensible, même s'il correspond au langage de l'époque. Fluide, l'écriture nous permet de lire facilement ce petit livre.

J'ai bien aimé ce livre ainsi que ces personnages. La relation entre le père et le fils. Les sentiments qu'ils éprouvent l'un envers l'autre (comme leur admiration réciproque par exemple) sont bien ressentis et ajoutent un peu de douceur à ce roman qui est quand même un peu dur.

J'aurais aimé en savoir plus la sœur, qui méritait, je pense, d'être mise davantage en avant. Elle est mise à l'écart à cause de son sexe et méprisée – notamment au niveau des tâches ménagères. Elle est, comme sa grand-mère, tenue en dehors de la politique et vu que c'est le sujet principal du livre, elle est en quelque sort écartée, ce qui est dommage.

J'ai apprécié l'engagement et la détermination de ces deux communistes. Ils mènent leur combat politique jusqu'au bout, malgré les difficultés et les dangers rencontrés. Je trouve que c'est un roman riche pédagogiquement parce que nous découvrons avec simplicité la vie en 1960 à Paris.

La construction du récit est intéressante et plaisante. Il commence quelques après la grande manifestation puis revient quelques temps en arrière. On apprend à connaître les héros, on voit comment tout se met petit à petit en place, quel enchaînement fait qu'on en arrive tragiquement là. Oui, tragiquement parce que dès le début, on nous apprend que le bilan est de huit morts et qu'il y a de nombreux blessés. Ces douloureuses conséquences sont bien expliquées, avec un bon fil conducteur retraçant les événements.

Je dirais donc que c'est un bon roman qui parle clairement de politique. C'est original parce que c'est un sujet peu abordé en littérature adolescente (à part en dystopie à la rigueur où l'on voit des gouvernements dignes des dictatures) et je ne me suis pas ennuyée. Cet ouvrage pousse à réfléchir sur les actions de certaines personnes qui se sont dit qu'il fallait faire bouger les choses.

J'ai bien aimé ce livre (il m'a même fait couler ma larmichette ^^). J'ai pu le lire 2 fois et cela m'a beaucoup aidé a comprendre les petits détails, contrairement à Cora98 je ne trouve pas qu'une culture en matière du sujet traité (La guerre d'algérie mais à Paris) est nécessaire: on apprend beaucoup de chose à ce propos dans le livre.

C'est un livre que j'ai lu au collège mais je n'ai pas vraiment aimer, la fin n'est pas mal mais le début vraiment long ... En plus il faut avoir une culture assez enrichie pour comprendre (que je n'ai pas). J'ai aussi été dérenger par les nombreux flash back inutiles. Bonne lecture !