Angleterre, fin XIX. Une jeune orpheline recueillie par un étrange tuteur. Un manoir lugubre prenant racine au cœur de la forêt. Des amours scandaleuses. Des portes qui s'ouvrent et d'autres qui restent closes. Une partie d'échecs qui s'éternise.
On raconte que l'enfer est brûlant. On raconte que des flammes y dansent sans s'interrompre. Qu'il y fait une chaleur insoutenable. Mais il faisait affreusement froid, ici.
Si la plume est correcte, elle cherche à être poétique sans pour autant diversifier ses tournures et ses verbes. Certains sont employés à maintes reprises pour décrire toujours le même type de scène. Quelques passages, si on connaît déjà les écrits de la directrice de la ME, font clairement penser à la plume de S.A Bookyarmond, ce qui laisse supposer à de fortes suggestions et corrections qui dénotent avec la plume de l'auteure.
Je n'ai ni ressenti l'atmosphère pesante, ni vraiment eu l'impression d'entrer dans un manoir lugubre en compagnie d'Alice. Je n'y ai perçu que les pas hésitants puis enfin confiants d'une pucelle en quête de délices dans la découverte de sa sexualité. Thème dont je ne serai pas bon public. Certes elle se cherche mais ces interminables paragraphes sur ses tergiversations n'apportent rien. Pas plus que l'annonce d'ombres ne forme un réel suspense.
Les ellipses sont lourdes et inattendues. Parfois on se perd avec l'âge de la protagoniste qui change en plein chapitre. Un texte historique qui s'étire sur les années devraient au moins comporter une datation à chaque saut dans le temps. Quant aux fragments, idem.
Bref je n'ai pas eu le courage de terminer. Il ne manquait pas beaucoup de pages mais je n'y prenais aucun plaisir. J'ai simplement eu l'impression qu'on posait un ensemble d'idées, de fantasmes chaotiques qui font genre sous une plume bien tournée sans pour autant égaler les romans des sœurs Brontë ou d'Austen dont elle semblerait s'inspirer.
Évidemment ce n'est que mon ressenti avec une grande déception qui commente ce roman.
🧳 Alice, 11 ans, n’a connu que le couvent et le pensionnat. Mais un jour, un certain Isaac Edwards, un homme charismatique mais mystérieux, se déclare comme étant son tuteur, et la recueille chez lui. Commence alors pour Alice une nouvelle vie, au milieu d’un manoir austère qui semble hanté, de domestiques au comportement fuyant, et de ce cher tuteur torturé, qui cache aussi bien son visage que son jeu…
🕯️ J’ai été de suite embarquée par l’écriture très immersive et très fluide de Nora. L’ambiance est étouffante : on sent la pesanteur et le malaise se dégager de ces pages. Une atmosphère oppressante, glauque et décalée qui m’a beaucoup rappelée les films de Tim Burton ! Certaines scènes sont dérangeantes, certaines relations tumultueuses, à la limite de l’indécence. La tension s’accumule au fil des pages. Le livre prend un tournant inattendu, qui m’a d’abord déroutée mais je me suis finalement laissée porter jusqu’à la fin avec plaisir.
Ce qui m'a particulièrement séduite tout au long de ma lecture, c'est l'ambiance gothique de ce livre, avec des vibes de Crimson Peak. Grâce à la magnifique plume de l'auteure, qui pour mon plus grand bonheur ne lésine pas sur les descriptions, tout au long du livre on se laisse envelopper, pour ne pas dire envoûter, dans une ambiance teintée de mélancolie et de mystères, c'est aussi grisant qu'immersif.
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune organisée par la maison d'édition, et je me sentais si bien dans ce mystérieux manoir, loin de tout, chargé de nostalgie et de mystères que j'ai eu bien du mal à respecter le découpage des chapitres !
Même si elle m'a parfois un peu agacée, je me suis beaucoup reconnue en Alice, la protagoniste (c'est peut-être ça qui m'a agacée d'ailleurs !). Plus d'une fois je me suis dit rhoo quelle réaction à la con et puis ah mince, en fait j'aurais fait pareil X) En revanche, j'ai eu un gros coup de cœur pour Annabel, dont la douceur m'a particulièrement touchée, pour le Manoir également (oui pour moi c'est à 100% un personnage) et pour Isaac. En même temps un personnage quelque peu lugubre, mystérieux, passionné, avec en plus un masque, j'ai envie de dire what else ?
L'intrigue s'étend sur plusieurs années, si bien que j'ai clairement eu l'impression d'être entourée par les fantômes du passé, mais je n'ai jamais senti de lenteurs pour autant, peut être grâce aux flashbacks qui rajoutent l'un après l'autre une bonne part de mystère, ce qui ne donne qu'encore plus envie d'arriver à la fin ! Je n'ai pas arrêté d'échafauder des théories, chapitre après chapitre, et au final je n'étais pas très loin du compte !
Quelle lecture inoubliable ! J’avoue que suis totalement sortie de ma zone de confort avec ce livre mais comme j’adore les éditions Hurlevent et que le résumé m’intriguais, j’ai foncé…Je viens d’arriver au mot fin et que dire à part comment vais-je m’en remettre ?! J’ai été happée, envoûtée par ce manoir, ces personnages, ces mystères incroyables, j’ai frissonné ( pour diverses raisons 😉), été choquée, brisée, émerveillée, angoissée par la plume de l’autrice, l’ambiance dans laquelle nous sommes immergés bref j’ai trouvé ce roman magistral ! J’avoue je suis à court de mots et j’ai du mal à remettre en place mes émotions mais vraiment lisez ce roman! Et vous jusqu’où iriez vous par amour ?
Ce livre se lit majoritairement pour son ambiance très gothique, brumeuse et mystérieuse.
On s'enfonce au cœur d'un manoir qui donne la chair de poules. Les fantômes du passé nous poursuivent au cœur de l'intrigue. Le regard braqué sur nos personnages, on tente de démêler les secrets. Entre passé et présent, les Amours se font et se défont avec passion. Tantot brûlant comme les flammes de l'enfer, tantôt froid comme la glace, laissez vous guider par les esprits du Manoir.
Une lecture addictive pleine de passions et de secrets.
J’ai découvert cette maison d’édition grâce à une influenceuse littéraire et j’ai tout de suite été séduite par la ligne éditoriale. J’avais hâte de recevoir ma commande et de découvrir les Éditions Hurlevent.
Bien que légèrement déçue de ma lecture (c’est de ma faute, j’en attendais trop), j’ai quand même passé un très bon moment de lecture !
Ce que je retiendrais le plus de ce livre est son ambiance gothique totalement réussi et le côté addictif du roman. On veut avoir le fin mot de l’histoire, savoir quels sont les secrets du manoir et de son propriétaire. Le huit clos est parfait. Le style d’écriture est agréable et permet de tourner les pages très facilement. En outre, on a entre certains chapitres des « fragments » du passé qui s’intègrent parfaitement à l’intrigue, qui ne viennent pas du tout frustrer le lecteur.
En revanche, pour ce qui est des points négatifs, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher au personnage principal, Alice, que j’ai trouvé assez autocentrée sur elle-même et égoïste. Je regrette également que le bouquin soit aussi axé sur les relations intimes (cela prend une bonne partie de l’intrigue au final) et qu’il y ait des incohérences au niveau de l’époque (son comportement ne serait jamais passé dans l’Angleterre du XIXème siècle). Mais bon, cela ne reste que des détails !
En tout cas, je recommande fortement cette lecture pour ceux qui aiment les ambiances gothiques. A lire sous un plaid par un temps de pluie !
J’ai hâte de me plonger dans un autre roman de cette maison d’édition, Le Chœur singulier de Milly Davis.
Résumé
Angleterre, fin XIX. Une jeune orpheline recueillie par un étrange tuteur. Un manoir lugubre prenant racine au cœur de la forêt. Des amours scandaleuses. Des portes qui s'ouvrent et d'autres qui restent closes. Une partie d'échecs qui s'éternise.
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