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Le matin, Le Petit a décrété :
- Je veux mon papa.
Il a repoussé son bol de chocolat et j'ai su, moi, Benjamin Malaussène, frère de famille, que le Petit n'avalerait plus rien tant que je n'aurais pas retrouvé son vrai père. Or ce type était introuvable. Probablement mort, d'ailleurs. Après deux jours de jeûne Le Petit était si transparent qu'on pouvait lire au travers. Mais il repoussait toujours son assiette :
- Je veux mon papa.
Quatrième de couverture
Afficher en entierUn matin, très tôt, le Petit, petit frêre de Benjamin Malaussène vient réveiller son frêre et réclame son père. Il entame même une grève de la faim et déclare "Je préférerais mon papa". Ce conditionnel déclenche une crise d’angoisse terrible qui se rend compte que son frêre souffre de bartlebisme comme le héros éponyme de la nouvelle de Mellville Bartleby.
Malheureusement ce n’est pas simple de retrouver son père. Apparemment c’est le plus mystérieux des papas de la tribu Malaussène. Benjamin fait le récit de son arrivée à son collègue Loussa, sénégalais expert en littérature chinoise.
Ce très court roman (moins de 100 pages) permet à Pennac tous les tour de passe passe possibles et imaginables en mettant en abîme le rôle de la littérature. Comme d’habitude avec les Malaussènes le style est vif, fleuri et enlevé. On rit beaucoup de leurs chamailleries et de leurs principes.
Le personnage central du Shérif est lui aussi haut en couleurs. Bref encore une fois ce n’est que du bonheur !
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