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Grâce à l'expérience accumulée au cours de ses nombreuses explorations, il élabore, dans son "Origine, variation, immunité et croisement des plantes cultivées", la théorie des centres d'origine des plantes cultivées. C'est en 1926 qu'il développe cette théorie selon laquelle la région où une espèce présente la plus grande diversité est celle de son centre d'origine. Ces centres sont localisés dans de petites aires géographiques, surtout dans les régions montagneuses de l'Asie et de l'Afrique, le long des côtes de la Méditerranée, en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Vavilov découvre qu'environ un tiers des espèces cultivées dans le monde sont originaires du Sud-Est asiatique, que les principales plantes à fruits proviennent de l'Asie et de la Méditerranée, tandis que les racines, les tubercules et les fruits tropicaux sont concentrés en Amérique centrale et dans les Andes.
Afficher en entierLe problème des vignes américaines indigènes telles que la Vitis lambrusca, la Vitis aestivalis et la Vitis rotundifolia réside dans le fait qu'elles conviennent mieux à la production de raisin de table qu'à la vinification. Malgré cela, le marché le plus intéressant étant alors, comme aujourd'hui, celui du vin, c'était sur la production destinée au vin que se concentraient les efforts des premiers viticulteurs américains, avec de maigres résultats.
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