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Regardant vers Cash, qui se passait la main dans sa barbe, je reconnus... l'ancienne moi en lui. Il semblait incertain, inquiet. Je n'aimais pas ce sentiment. Je le reconnaissais assez facilement et je ne voulais pas qu'il se sente comme ça.
C'est à cause de moi qu'il était troublé et je voulais l'aider à dépasser tout ça, mais Bennett avait raison, il devait ramper. Au moins un petit peu.
Afficher en entier« Si tu n’aimes pas les vibros, il y a d’autres jouets ? »
Je levai les yeux à ce commentaire de Bennett avant de prendre un roman érotique sur la pile et de le glisser dans le sac. Je pensai à Frank, à ce qu’il m’avait dit. Le trou du cul qui m’avait volé mon épicerie. « Le vibro est parfait, répondis-je finalement en en attrapant un pour parachever le paquet cadeau. « Il ne se plaint pas quand il me baise. »
Je me mordis la lèvre, réalisant que j’en avais trop dit. Strip-teaseurs ou pas, ils étaient des inconnus et ils n’avaient pas à savoir ça. Prenant une grande inspiration, je me forçai à sourire. « Je ne vous ai même pas proposé à boire. Vous voulez quelque chose ? »
Ils me regardaient fixement. Encore. Cette fois-ci, ils plissaient les yeux, les mâchoires serrées.
Bennett tenait toujours le gode vert pomme et l’écrasait presque dans sa main.
« Qui s’est plaint de t’avoir baisée ? C’est qui ce type ? » demanda-t-il.
La porte d’entrée s’ouvrit avant que je puisse répondre. « Coucou ! »
Ava. Dieu merci.
Afficher en entierAucune chance que je parle de ma vie sexuelle… et après Frank, je ne pensais plus baiser. Plus jamais. Je ne recherchais personne. J’avais même dû me cacher à l’épicerie. Bien sûr, Raines était une si petite ville, j’allais forcément croiser Frank avec une femme au rayon fruits et légumes. J’avais dû laisser mon chariot derrière le rayon traiteur et me cacher dans l’allée des pâtes avant d’être sûre qu’il était parti.
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