Des mille et une façons de quitter la Moldavie

Un récit d'humour noir, qui utilise les mécanismes de l'exagération de l'absurdité pour dénoncer une situation de souffrance terrible que vit un peuple.

Ce livre ne sera pas du goût de tout le monde, particulièrement si le lecteur ignore tout de la situation du pays avant la lecture.

Le visionnage de quelques documentaires au préalable sur le sujet permettra de comprendre le livre, qui est la réponse cathartique de l'auteur face à une situation dont il ne voit pas d'issue (puisque lui même à finir par s'exiler de son pays in fine).

Un livre plein d’humour décapant, caustique, qui amène aussi à réflexion. On suit avec intérêt l’épopée des habitants d’un village moldave rêvant de l’Italie comme El Dorado. Loufoque, déjanté par moments, le récit nous fait côtoyer des personnages hors normes et les chapitres courts donnent du rythme à l’ensemble à une ou deux exceptions près. On passe un moment dépaysant !

Dans le pays le plus pauvre de l’Europe on a une grande richesse d’écriture avec ce roman drôle, impertinent et fin. Larga est un petit village perdu au milieu de tout dont les habitant ont tous l’idée merveilleuse d’émigrer vers l’Italie. L’Italie prospère, l’Italie magnifique et ses richesses font rêver et pour l’atteindre rien n’est trop fou, « tout plutôt que renoncer ». On va suivre les idées loufoques des habitants comme créer une équipe de curling pour rejoindre une équipe nationale, vendre un rein ou encore faire voler un tracteur, rien n’est assez fou pour parvenir au but.

C’est un livre drôle mais qui dépeint à merveille la réalité de la Moldavie, sa pauvreté et ses espoirs de grandeur. Vous vous laisse découvrir s’ils vont y arriver ou non, en tout cas j’ai tout de suite été prit par ce roman ovni. Les chapitres courts et la bonne plume de l’auteur m’ont fait lire rapidement ce livre, le rythme est bon et c’est une vraie bonne découverte littéraire mais aussi culturelle.

« En route pour l’Italie, amiral ! »

Pas folichon...beaucoup d'humour noir, ce qui n'est pas ma came.

Autant j'aime le cynisme autant là...lire qu'un homme laisse sa femme pendue à un arbre trois semaines parce que le balancement l'apaise...heu...eurk.

L'auteur moldave lui même fait passer ses compatriotes pour une bande de bras cassés très bêtes.

Là où c'est censé être amusant, c'est barbant ou indélicat et tout sauf drôle.

Et puis si vous croyez que la pendue sera la seule morte détrompez vous...c'est brute et violent (le fumiste hallucinatoire)...j'ai même songé que Larga allait disparaître non pas en s'expatriant...mais parce qu'on allait voir mourir tous ses habitants (Italie vue ou non). Et d'ailleurs je n'ai pas totalement tort.

J'ai pas mal piqué du nez...au bord de la panne à cause de ce truc.

Une lecture peu rejouissante que j'ai vécu comme une corvée (C'est criant).

J'ai persisté pour pouvoir débarrasser ma bibli de ce livre en connaissance de cause. Je n'aurai pas dût...cela m'aurait épargné les viols et autres dégueulasseries qui se produisent.

Je pense que c'est un autre "Fakir dans l'armoire ikea".

Le principe de base est le même : titre long et intriguant, bonne communication et chouette couverture pour un contenu... Navrant ! (ce qui accentue la déception lecture).

Il est certain que cela ne donne pas envie d'aller en vacances en Moldavie tellement la description du pays est dépressive (ce qui explique que ses habitants fassent n'importe quoi pour le quitter).

À fuir.

C'est sympa à lire mais à vrai dire, je n'ai rien compris !

Cela partait bien, drôle loufoque dans la lignée du fakir sauf que cela devient de moins en moins drôle, lourd, même si les personnages sont attachants, j'ai eu beaucoup de mal à le finir.

Un titre vendeur, une 4e de couverture aussi. Mais ça s'arrête là ! L'histoire est intrigante et certains personnages sont vraiment attachants mais globalement je me suis ennuyée à tel point que j'ai failli ne pas le finir. C'est bien dommage. Je ne dois pas accrocher à l'humour de l'auteur !