Extraits
Des mots par la fenêtre
- Fabrice Papillon
- Guillaume Le Quintrec
- Pierre Pelot
- Christiane Taubira
- Michel Bussi
- Caroline Laurent
- Henri Lœvenbruck
- Annabelle Combes
- Alain Bentolila
- Bernard Minier
- Marc Levy
- Héloïse Guay De Bellissen
- Claude Izner
- Gwenaële Robert
- Alain Rey
- Charlye Menetrier Mcgrath
- Isabelle Desesquelles
- Anne Icart
- Yasmina Khadra
- Samuel Doux
- Jean-Paul Delfino
- Romain Slocombe
- Albane Linyer
- Sophie Fontanel
- Xavier-Marie Bonnot
- Ariane Bois
- Erik Orsenna
- Rachel Vanier
- Jim Fergus
- Louison
- Etienne Klein
- Joseph Denize
- Camille Pascal
- Arnaud Le Guilcher
- Tatiana De Rosnay
- Raphaëlle Giordano
- Sophie Loubière
- Catherine Bardon
- Philippe Jaenada
- Maïa Kanaan-Macaux
- Victor Dixen
- Anne-Marie Gaignard
- Françoise Bourdin
- François-Henri Soulié
- Françoise Bourdon
- Marjorie Tixier
- Colin Thibert
- Laetitia Bally
- Nadine Monfils
- Murielle Magellan
- Viviane Moore
- Virginie Caillé-Bastide
- Karine Giebel
- Serena Giuliano
- Isabelle Filliozat
- Frédéric Baptiste
- Stéphane Manel
- Jean-Joseph Julaud
- Danielle Steel
- Julien Dufresne-Lamy
- Jérôme Attal
- Fabien Olicard
- Fouad Laroui
- Cécile Cabanac
- Lorraine Fouchet
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Liste des extraits
"Hier, j'ai ouvert mon livre de chevet; je n'ai pas réussi à dissocier ton visage de chaque page que je tournais. Tu étais dans chaque réplique, dans chaque description et tu campais tous les personnages avec un brio tel que je m'en suis voulu de ne pas t'avoir connu plus tôt, de n'avoir pas mis mes pas dans les tiens pour aller à la conquête de ce qui nous unit. La vie aurait été plus vaste si la tienne avait fusionné avec la mienne, pour être libres et ivres de tous les espaces."
Afficher en entierAlors : bienvenue chez nous, rentrez, nous ne sommes pas si féroces, approchez, nous rêvons toujours au-dessus de nos moyens, mais nos moyens sont infinis.
[Après tout ça - Héloïse Guay de Bellissen]
Afficher en entierLa littérature est ma branche d'arbre et je suis son hibou, ce joyeux poilu qui la nuit s'agrippe à elle en dégustant le noir. Depuis toujours, la littérature me déguise, me protège, comme un petit parapluie. Et elle permet tout.
[Dans ma cabane - Julien Dufresne-Lamy]
Afficher en entier22.03.20
J'ai vu aux infos que des gens mal intentionnés avaient été arrêtés par la police car ils revendaient sur eBay des respirateurs et des masques de protection. Si les gens revendaient directement leur connerie sur eBay, peut-être qu'ils arriveraient à se faire de l'argent, et puis ça allégerait l'humanité. Le vrai problème avec l'humanité, c'est le manque. Le manque d'humanité.
[Journal fictif (et confiné) d'Andy Warhol - Jérôme Attal]
Afficher en entierBernard Minier ---- Lettre écrite dans un souterrain
Mais nous voici confinés, chers lecteurs, frères humains: enfermés dans des espaces clos, irrémédiablement séparés les uns des autres, condamnés à nous claquemurer, le monde physique, désormais interdit, aboli, reste celui des mots...(...)
En attendant, que de trésors dans nos bibliothèques ou en ligne...Que d'émerveillements, de voyages, de possibilités d'îles et d'évasion, de lectures pleines de mystère et de surprises ! Que de cavernes d'Ali-Baba !
Dehors le monde s'est arrêté. mais, dans les romans , la vie continue et, comme dans la vie, des personnages apparaissent et disparaissent (...) Nous les aimons ou nous les détestons, nous nous attachons à eux ou pas, parfois même ils nous manquent un peu ou beaucoup une fois le livre refermé. Ils sont nos amis, ils sont nos compagnons, ils peuplent notre solitude, notre isolement de leurs voix singulières. (p. 257)
Afficher en entierAux livres, j'ai compris que je pouvais tout offrir. Ma tête, mon coeur et ma peau.
La littérature est ma branche d'arbre et je suis son hibou, ce joyeux poilu qui la nuit s'agrippe à elle en dégustant le noir. Depuis toujours, la littérature me déguise, me protège, comme un petit parapluie. Et elle permet tout.Mettre une odeur sur le camphre, une image sur la Renaissance. Fréquenter des hommes dangereux, visiter des lieux interdits (...) rêver l'Amérique (...) nager chez les sirènes, boire l'aridité et contempler la lune. (p. 110) [ "Dans ma cabane" par julien Dufresne-Lamy ]
Afficher en entierEt si on pouvait à nouveau regarder nos enfants dans les yeux sans avoir honte du monde qu'on leur laisse,
Et si on pouvait récupérer un peu de notre dignité et de notre humanité,
Si seulement on refusait de ressortir dans le même monde qu'avant ?
[Le monde d'après - Maïa Kanaan-Macaux]
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