Des nœuds d'acier

Sandrine Collette est en passe de devenir une de mes autrices préférées… Cinq romans lus dont quatre cette année et encore deux dans ma PAL! Tous n’ont pas été des coups de cœur, loin de là, mais il y a quelques chose dans son style qui me ramène toujours à elle! À croire que j’aime les personnages rudes, durs et grossiers dont elle a fait son fond de commerce.

« Des noeuds d’acier », donc. Quelle surprise de découvrir que c’était son premier roman… Le style est si abouti et les descriptions si percutantes! J’étais moi aussi prisonnière de cette cave avec Théo Beranger, en proie au désespoir et à la souffrance. Je détestais aussi mon frère et mes geôliers, ces deux vieillards cruels et dépourvus d’humanité. J’échafaudais aussi mille plans pour m’échapper avant de me décourager et de me résoudre. J’ai plongé à pieds joints dans ce huis-clos rural en France (très) profonde.

Excellente pioche, peut-être mon favori de l’autrice désormais, ex æquo avec « Madelaine avant l’aube » et « Et toujours les forêts »!

Dur, sombre mais accrocheur. Un roman qui vous attrape par ses griffes et qui ne vous relâche qu'à la toute fin.

Un ancien prisonnier ayant commis l'impensable.

Sa sortie de prison et son envie de prendre l'air, une ballade qui finit mal, très mal. Théo se retrouve séquestré par 2 vieux déjantés. Un récit entre 4 murs ou certaines scène me forçait presque à fermer les yeux. Je ne me suis pas attachée à Théo, je pense même ne pas avoir ressentit de la compassion pendant qu'il était détenu par les vieillards, surement car je repensais à la raison pour laquelle il était allé en prison, et aux toutes premières lignes nous racontant ces premières heures loin de la prison.

Et bien décidément , Marie Caroline Fel est devenue ma muse de livre qui me sorte de ma zone de confort . 3 eme livre que je lis sous ses recommandations et 3 eme pépites .

Des noeuds d’acier est un roman noir , le second que je lis , encore un roman autobiographique fictif écrit par Sandrine Collette . Cela retrace l’histoire de Théo qui sort de prison et qui va devoir prendre le large afin de «  ne pas être retrouvé «  . Son vœu va être exhauxé puisque lors de sa fuite , il va être enlevé par deux vieux frères dégénérés abominables qui vivent en complète autarcie et qui vont faire de lui un esclave déshumanisé . A travers ce livre , c’est l’histoire détaillée et atroce de sa captivité qui va nous tenir en haleine , le long processus de la déchéance de l’être humain qui nous fascine , et la folie extrême des bourreaux ( car je les qualifie comme ça ) . Un roman difficile à lire émotionnellement et c’est le succès de ce livre puisque j’étais complètement détaché émotionnellement de tous les protagonistes , pour le dire clairement theo je l’aimais pas du tout et pourtant son histoire , ses horreurs subies m’ont émotionnellement touché .

Pour conclure , ce fut encore une fois une excellente lecture .

Un huis clos parfaitement bien mené.

Un roman qui devient vite oppressant. C'est noir, très noir mais pourtant très addictif.

Dès le départ on est pris dans cette histoire où la douleur, la folie ne font qu'augmenter à chaque chapitre.

L'autrice joue parfaitement entre les moments d'abandon, de défaitisme, et ceux où l'espoir semble renaître.

Ici on plonge dans la folie pure et inconcevable où la manipulation est au premier plan, toujours là.

Des situations qui pourraient paraître improbables mais qui sont si bien amenées qu'elles n'en semblent que plus réelles, et du coup toute l'horreur nous éclate à la figure.

On voudrait pouvoir entrer dans l'histoire et intervenir auprès de Théo, le sortir de là.

C'est excessivement prenant et j'ai eu beaucoup de mal à reposer mon livre.

Plus on avance plus on s'aperçoit que l'autrice sait parfaitement faire ressortir ce que notre cerveau peut faire, ou pas, dans une situation aussi extrême.

Une lecture que je ne regrette pas et qui va me marquer un certain temps.

À noter que ce roman est le premier de Sandrine Collette et au vu de cette réussite je vais rechercher d'autres titres de cette autrice.

Sandrine Collette est un auteur que j'avais déjà eu l'occasion de lire. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai voulu sortir ce livre de ma PAL parce que j'avais envie d'un thriller sombre et c'est bien ce qui en ressort après avoir lu le résumé.

Autant vous le dire de suite ce n'est pas un roman à mettre entre toutes les mains. Viols, tortures physiques et psychologiques, séquestrations, esclavagistes tout y est.

Notre personnage principal Théo qui n'est pas un saint va pourtant nous faire beaucoup de peine quand on va découvrir le sort que deux vieillards lui réservent. Le postulat de base n'est pas très innovant dans le sens où des romans de séquestrations et de tortures c'est assez courant dans le milieu du thriller, pour autant, le personnage et les kidnappeurs font qu'on reste ébahi devant les scènes d'horreurs qui vont se jouer devant nous.

Considéré comme un chien par les deux vieillards, Théo devra travailler dur dans la souffrance d'un corps qui n'est plus le sien. Affamé, seul, blessé, Théo ne deviendra que l'ombre d'un homme. Plus le roman avance et plus on comprend que rien ni personne ne pourra lui venir en aide dans ce milieu hostile et qui déshumanise quiconque y met les pieds.

J'ai eu beaucoup de peine pour Théo et pour tout ce qu'il va traverser et on le sent sombrer petit à petit dans l'obscurité. Le style de l'auteur aide énormément. Un style rapide, vif qui va à l'essentiel et nous fait comprendre que le temps est compté dans cette cave nauséabonde.

Il est certain que je lirai d'autres romans de l'auteur tant elle a su me captiver jusqu'au bout.

J'ai adoré. J'ai découvert ce livre par hasard et quel pépite. J'aime ces auteurs qui vont au bout de leur écriture. C'est a dire qu'il n'hésite pas à décrire les détails de l'horreur pour choquer et malmener le psychologique du lecteur.

Il n'y a que trois livres de cette hauteur que j'ai aimé (les fourmis et juste après la vague). Les autres sont tellement imbuvables en terme d'écriture et d'histoire que je me suis demandé comment c'étais possible que ca soit le même auteur.

Horreur, horreur, horreur. On le dévore avec la peur au ventre, et de chapitre en chapitre c'est avec plus de dégoût, mais on ne le lâche pas !

Avril 2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt dense, un homme est enchaîné. Théo, quarante ans, a été capturé par deux frères, deux vieillards qui ont fait de lui leur esclave. Comment a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, Théo sortait de prison quand ces vieux fous l'ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers.

C'est mon 1er livre de cette auteur.

Ma bibliothécaire m'avait dit qu'il était "hard".

Oui il est "hard", mais pas seulement.

Il est fort, dingue, couillu, atroce, mais aussi tellement adictif...

Il nous sèche, il nous mets la tête à l'envers et on se demande d'où elle sort toute cette histoire !