Des sauvages et des hommes

Classé en "pas aimé" car il n'existe pas de catégorie "abandon" sur le site.

C'est un livre qui m'aurait intéressée car inspiré de faits réels. Je pense d'ailleurs que je vais simplement me renseigner de mon côté.

Malheureusement, c'est un fail. J'ai abandonné ce roman car je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire, à accrocher aux personnages ni rien... je ne dirais pas que c'est plat mais plutôt que ça ne m'a pas captivée.

Ne connaissant pas la plume de l'auteure, je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais je reste convaincue que ce sujet a du potentiel à revendre et peut vite devenir historiquement instructif.

Je suis sûre que ce roman peut trouver son public mais personnellement, je le verrais plus en livre scolaire pour permettre d'aborder les faits réels de l'époque et éveiller la culture de nos jeunes têtes blondes.

Merci à ce livre de m'avoir permis de découvrir un fait historique inconnu pour ma part, et qui m'a donné envie de m'enrichir. Malheureusement, ça s'arrête là pour moi.

Bienvenue au temps des expositions coloniales et au temps des zoos humains.

Edou est un jeune kanak qui se retrouve à Paris non pas pour visiter mais pour se produire lors de spectacles présentant les "cannibales" de Nouvelle Calédonie.

C'est un roman vraiment bien construit même si plutôt court. On suit la désillusion progressive des jeunes kanaks mais aussi en parallèle, celle de certains français. J'ai particulièrement aimé le côté "je m'en lave les mains" des dirigeants politiques pourtant tellement impliqués...

Cependant, j'aurais aimé que le contexte soit un poil plus développé. J'ai eu aussi du mal à m'attacher à certains personnages et particulièrement le personnage principal. Je trouve que finalement on en sait trop peu sur lui par rapport à ce qu'on sait de ses sentiments.

C'est un bon roman dans l'ensemble qui peut être un bon moyen d'aborder ces faits avec un public plus jeune.

On ne comprend pas de quoi l'autrice veut nous parler ; de l'exposition coloniale ou de l'amitié entre Edou et Victor, car elle ne fait qu'effleurer ces sujets.

Un style d'écriture sans sens du détail.

Intéressant mais sans plus.

Connaissant très bien la Nouvelle-Calédonie, et ayant beaucoup aimé les romans d'Annelise Heurtier, "Sweet Sixteen", "La fille d'avril" et "Chère Fubuki Katana", il était évident pour moi de découvrir ce roman. Encore une fois, je n'ai pas été déçue par la plume de cet auteur, qui sait mêler avec brio faits historiques réels, fiction et voyages. En revanche, ici, ne vous attendez pas à un voyage sur le beau Caillou (la Nouvelle-Calédonie) avec moults descriptions paradisiaques, car ce n'est pas du tout le cas. L'auteur aborde le sujet de kanaks venus en France pour l'exposition coloniale de 1931. Le récit se déroule donc à Paris, et plus précisément au Jardin d'Acclimatation. J'ai vraiment beaucoup aimé ce nouveau roman, qui aborde avec sobriété l'époque des colonies françaises. Elle décrit la "mode" des zoos humains (que je ne connaissais pas et j'ai donc beaucoup appris grâce à ce roman) et en particulier sur des kanaks venus de Nouvelle-Calédonie pour l'exposition coloniale de l'époque. Les faits historiques sont relativement bien décrits, et l'histoire d'amitié surprenante et inattendue entre un jeune homme bourgeois et un kanak est vraiment intéressante.

Est-ce que je recommanderais : oui ! D'une part, pour les faits historiques et la part de voyage que cet auteur sait toujours relater avec justesse et l'intérêt des recherches et des thèmes. D'autre part, pour la qualité d'écriture de l'auteur !

Un roman historique intéressant qui permet de sensibiliser les plus jeunes au colonialismes et aux abus qui ont été provoqués par les colons. Basés sur une histoire vraie dont on a tous entendus parler, le récit nous présente les Kanac, une tribu qui a été exposée et montrée comme des bêtes au 20e siècle.

Du coup d'un point de vue historique et pédagogique, c'est vraiment bien (même s'il n'est pas forcément évident de différencier la réalité historique de la fiction), mais en tant que roman et sur ses qualités littéraires il est loin d'innover le genre.

Un récit assez lent, linéaire et sans surprise, dénué d'émotions, avec un style impersonnel et des personnages qui semblent restés spectateurs, et n'ont aucune personnalité bien définie.

Un livre adapté quand on s'intéresse au sujet, et à l'Histoire mais qui manque d'un quelque chose en plus pour avoir plus d'impact.

Nous sommes en 1931 et nous suivons d’un côté Edou, un jeune garçon venant de Nouvelle-Calédonie qui réussit à s’infiltrer dans le groupe de personnes de son village qui doit partir en France pour montrer leur façon de vivre. Pour Edou, c’est l’occasion rêvée pour découvrir ce beau pays qu’est la France.

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D’un autre côté, nous avons le point de vue de Victor, un jeune parisien issu de la bourgeoisie.

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Une fois arrivés en France, Edou et son groupe sont installés dans un enclos au sein de l’Exposition coloniale et leur but n’est autre que de divertir le public. À demi nus, avec des danses et des chants (qui doivent avoir un air sauvage évidemment), des rites démontrant le cannibalisme, bref, tous les moyens sont bons pour impressionner les visiteurs. Même si pour cela ils sont obligés de jouer un rôle.

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De l’autre côté de la grille, Victor, qui finira par se lier d’amitié avec Edou, et, quelle belle amitié !

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Ce livre est assez court alors c’est un peu compliqué de donner mon avis sans trop en dire. J’ai beaucoup aimé la relation qu’Edou et Victor ont créée, j’en ai même laché ma petite larmichette à la fin !

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On nous montre la triste réalité de l’époque, avec à la fin un postface de Pascal Blanchard, un historien qui nous parle des zoos humains et vraiment je ne comprends pas la bêtise de l’Homme… c’est à se demander qui sont les « sauvages », et qui sont les « hommes » !

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Je n’ai pas trop vu passer ce livre sur les réseaux mais c’est une lecture que je vous conseille et qui peut aussi sensibiliser les plus jeunes. D’autant plus qu’il se lit d’une traite !

Je reconnais l'envie de sensibiliser et d'apprendre de cette autrice !

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Après avoir pris un plaisir immense à la Lecture de Push (sur les dérives du sport à haut niveau), je me sentais une obligation de remettre le couvert avec ce livre !

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Cette fois-ci, on s'attaque à la colonisation et aux dérives qui y ont découlé à l'époque.

Avant de m'atteler à vous donner mon avis, je vais d'abord mettre en avant le travail de recherche et de connaissance qui a donné naissance à ce livre. On ressent ce besoin d'apprendre des choses vraies !

Vraiment, cela fait du bien de voir des thèmes (je reprends Push) aussi bien traité !

Voilà, maintenant discutons, voulez-vous!

Mélangeant différents points de vue, ce livre nous offre une diversité sans pareille. Effectivement, voyons le côté financier, le côté victime et le côté sauveur (dis comme cela, oui, ca fait bizarre, mais je vous promets que cela ressemble bien à ce qui se passe)

Honnêtement, j'ai été une nouvelle fois impressionnée par la capacité de l'autrice de traiter de thématique comme celle-ci. Bien que cela semble très dur au premier abord, elle donne une impression de simplicité et une fluidité dans ses lignes.

Je ne peux que vous conseiller de le lire et de le faire lire. Ce livre mérite une belle reconnaissance, de par sa beauté et par le message véhiculé

https://lislysworld.fr/des-sauvages-et-des-hommes-dannelise-heurtier/

Même si le roman est une fiction, on en apprend énormément sur l’époque et l’auteure a même joint quelques explications sur ses recherches au roman et je trouve que l’aspect histoire est bien traité et important dans ce récit.

Bien sûr, il est clair que Des sauvages et des hommes n’est pas le genre de livre doudou qu’on va adorer et relire pour le plaisir, mais plutôt le genre qu’on lit pour s’éduquer. Il est donc difficile pour moi de le noter en tant que « coup de cœur » puisque la lecture tenait davantage de l’instruction que de l’aventure, même si l’histoire est prenante et bien romancée.

Je tire une nouvelle fois mon chapeau à Annelise Heurtier qui parvient à chaque roman à insuffler quelque chose de différent à son texte, à ses mots. Dans Des sauvages et des hommes, l’auteure a fait le choix de jongler entre deux points de vue : celui de Victor, jeune homme de la société bourgeoise parisienne et Edou, coincé derrière les barreaux de son enclos.

Ce que j’ai adoré c’est que même si le roman n’est pas écrit à la première personne, le ton et le style du récit varie selon si on est dans les parties d’Edou ou dans celles de Victor.

Et là où se situe la prouesse, c’est que cette différence du choix du langage et du ton se gomme petit à petit alors qu’Edou et Victor apprennent à se connaître ! Vraiment, j’ai été bluffée par le travail de l’écriture sur ce roman.