Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
710 580
Membres
993 117

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaire ajouté par Aline-100 2021-01-14T15:42:54+01:00

George et Lennie sont deux vagabonds qui vivent de façon nomade et espèrent trouver un emploi qui leur convient: assez bien payé pour leur permettre d'acheter un lopin de terre et ne demandant pas trop de qualifications. Mais Lennie est simple d'esprit et maladroit; il finit toujours par gaffer et par provoquer son licenciement et celui de George.

Cette fois, pourtant, les choses semblent différentes, comme si Lennie avait compris que l'emploi que lui et George viennent de trouver est leur dernière chance de s'insérer dans la société.

Mais Lennie, qui aime tant caresser la chevelure des femmes, va-t-il pouvoir garder ses distances alors que l'épouse de Curley le provoque?

Magnifique! C'est le seul mot qui vient à l'esprità la lecture de ce roman. Et c'est Joseph Kessel qui en parle mieux que personne dans la préface du texte:

" Ce livre est bref. Mais son pouvoir est long.

Ce livre est écrit avec rudesse et, souvent, grossièreté. Mais il est tout nourri de pudeur et d'amour.

Certains auteurs de l'Amérique du Nord disposent d'un secret impénétrable.

Ils ne décrivent jamais l'attitude et la démarche intérieures de leurs personnages. Ils n'indiquent pas les ressorts qui déterminent leurs actes. Ils évitent même de les faire penser.

(...)

Une approche aussi superficielle en apparence devrait logiquement exclure toute perception profonde des êtres et, en eux, tout cheminement spirituel. Ils ne devraient pas avoir de substance, de densité humaine, de vérité. Or - et c'est le mystère - ils vivent tous avec une intensité et une intégrité merveilleuses. Avec leur poids de chair. Avec le mouvement du coeur et les reflets de l'âme.

(...)."

Le récit commence au milieu de nulle part, ou presque, avec deux personnages (George et Lennie), dont on ne sait rien. C'est petit à petit, au fil du récit et des actes de chacun, que Steinbeck dévoile des pans de la personnalité très complexe de ces deux hommes.

Comme le dit si bien Kessel, la rudesse est présente d'un bout à l'autre du texte; cette rudesse qui captive, qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus. Dès les premières lignes, on se rend compte que l'on tient un chef d'oeuvre entre ses mains.

Encore une fois, comme c'est le cas dans Les Raisins de la colère, l'histoire de George et Lennie semble être un prétexte au service d'une cause plus noble: la dénonciation des conditions de travail déplorables des journaliers agricoles. On en vient à se prendre de passion pour la vie de George, de Lennie et de leurs collègues, à les plaindre et à souhaiter une amélioration de leur destin. Tout au long du récit, la tension monte; la misère est décrite avec force et simplicité. On espère, on attend même, une fin heureuse... Mais, bien entendu, elle ne vient pas.

Comment la vie de ces deux hommes, et des milliers d'autres comme eux, pourrait-elle changer au point de les voir heureux et à l'abri de la misère? Destinés à une vie tragique, à une survie diifficile, les héros de ce roman Steinbeck ne sont pas faits pour être heureux.

Trop de difficultés, d'incompréhension, de préjugés jalonnent la route qu'ils doivent emprunter. Ils sont condamnés à exercer un métier dur et peu valorisant, dans une société qui ne veut pas d'eux, et surtout pas des simplets comme Lennie. Et tant que George prendra soin de Lennie, il ne sera pas mieux considéré que son ami. Comment, dans ce cas, ne pas excuser le geste de George? A-t-il réellement trahi Lennie? N'est-ce pas plutôt la société qui les a trahis tous les deux, et depuis trop longtemps?

C'est la société dans laquelle ces deux hommes sont condamnés à (sur-)vivre qui est responsable de leurs destins, de leurs actes et de leurs erreurs. Cruelle, elle ne leur a laissé aucun choix.

Afficher en entier

Répondre à ce commentaire

Réponses au commentaire de Aline-100

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode