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Désobéir



Description ajoutée par monarch02 2017-10-18T02:34:15+02:00

Résumé

Dans ce nouvel essai, Frédéric Gros n’entend pas analyser des séquences historiques de désobéissance, même s’il s’appuie, en leur redonnant vie et sens, sur des figures et des textes qui les ont marquées : Antigone, David Thoreau, Le Grand Inquisiteur.... Il cherche à comprendre l’urgence qu’il y a aujourd’hui à réapprendre à désobéir. L’actualité nous montre, qu’il s’agisse des lanceurs d’alerte (affaire Snowden) ou des manifestations de résistance collective (occupy wall street, parapluies de Honk Kong, Nuit debout), le surgissement de nouvelles formes de désobéissance. Il s’agit donc de replacer l’acte de désobéir au cœur de l’humanité et des démocraties. Mais cette étude suppose un détour par l’obéissance, en repartant du cri de scandale de La Boétie face à l’énigme monstrueuse du politique, qui est celle de notre capacité à accepter l’intolérable, à supporter l’indécence croissante du monde. Pour comprendre ce qui nous fait obéir, il faut d’abord comprendre ce qui distingue la soumission, le conformisme, le consentement, l’obligation, la subordination... Ce n’est qu’alors que nous pourrons saisir la variation des formes de désobéissance : révolte, rébellion, transgression, désobéissance civile, dissidence civique... Poser la possibilité de désobéir à la racine du sujet politique est l’ambition de ce livre, qui s’attache à désamorcer, à démystifier toutes nos raisons d’obéir, à partir du renversement des monstruosités. Alors que tous les traités d’éducation ont longtemps répété que l’humanité ne venait à l’homme que dans et par l’obéissance – la désobéissance signifiant toujours le réveil en lui de la sauvagerie anarchique –, l’histoire du XXe siècle a produit la figure des monstres d’obéissance ; que l’on pense par exemple au procès Eichmann ou aux expériences de Milgram. Dans de telles conditions, désobéir, ne serait-ce pas le seul moyen de réinventer l’humanité ?

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Classement en biblio - 15 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par orane_echris 2023-04-13T23:01:34+02:00

Dostoïevski avait mesuré ce risque dans une formule saisissante : nous sommes, écrivait-il, tous responsables, de tout et devant tous, "et moi plus qu'un autre". Moi plus qu'un autre, parce que, invoquant les autres, je risque de diluer ma responsabilité. Après tout, si nous sommes tous responsables, c'est peut-être que je suis un peu moins responsable que tous les autres, ou plutôt que je suis d'autant moins responsable moi que nous partageons à plusieurs la responsabilité.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Jean-Daniel21 2023-12-14T15:14:34+01:00
Argent

Personne, écrit Thoreau, ne peut être moi « à ma place ». On désobéit depuis cette prérogative. Personne ne peut penser à ma place, et personne ne peut décider à ma place de ce qui est juste et injuste. Et personne ne peut désobéir à ma place. Il faut désobéir depuis ce point où on se découvre irremplaçable, au sens précis de faire cette expérience de l’indélégable, faire l’expérience que « c’est à moi de le faire » (mea res agitur), que je ne peux reporter sur personne d’autre la tâche d’avoir à penser le vrai, à décider du juste, à désobéir à ce qui me paraît intolérable.

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Commentaire ajouté par Jean-Daniel21 2023-12-14T15:08:19+01:00
Argent

« Ce livre pose la question de la désobéissance à partir de celle de l'obéissance, parce que la désobéissance, face à l'absurdité, à l'irrationalité du monde comme il va, c'est l'évidence. »

Dès les premières pages, Frédéric Gros s'interroge sur les raisons qui nous font accepter l'inacceptable dans un monde qui va mal. Il décrit les motifs qui auraient dû et devraient encore susciter notre désobéissance. Pourquoi avons-nous laissé faire ? Pourquoi cette passivité collective ? Pourquoi chacun d'entre nous obéit ?

«Affirmer qu'une fois les lois votées par la majorité, elles ne peuvent être contestées sous peine de trahir la volonté populaire est une mystification», prévient Frédéric Gros. «Etre un sujet politique, assure-t-il, c'est d'abord se poser la question de la désobéissance».

Frédéric Gros reprend la provocation de Howard Zinn qui affirmait : le problème ce n'est pas l'obéissance, le problème c'est l'obéissance…

Toutefois, au lieu de se demander pourquoi on désobéit, Frédéric Gros analyse les mécanismes de l'obéissance. Il questionne non seulement notre volonté de désobéir mais également notre malaise à le faire. «Les raisons de ne plus accepter l'état actuel du monde sont presque trop nombreuses. Et pourtant rien n'arrive, personne ou presque ne se lève. » Son propos, tout au long de l'essai, est de démontrer que la désobéissance est justifiée, ainsi ce qui le choque c'est l'absence de réaction et la passivité qui sont les conséquences de l'obéissance. Désobéir est un acte par lequel l'individu exprime sa dignité en affirmant sa liberté par son refus d'obéir.

Le premier chapitre s'intitule : « Nous avons accepté l'inacceptable ». Pourquoi et comment obéissons-nous ? Pourquoi sommes-nous si soumis, alors que les motifs de rébellion sont de plus en plus nombreux ? Désobéir prend plusieurs formes et Frédéric Gros explore quatre styles d'obéissance : la soumission, la subordination, le conformisme et le consentement.

La soumission est un rapport de force contrainte car elle repose sur le sentiment d'une impossibilité de désobéir. Nous devons pourtant apprendre à ne plus accepter l'inacceptable car les circonstances devraient nous amener à réagir : injustice sociale, accroissement des inégalités, privilèges injustifiés d'une minorité, dégradation de notre environnement. L'essai défend l'idée d'une démocratie critique, la désobéissance civile ne doit être ni délinquance, ni anarchie.

Le conformisme est la principale cause de la servitude volontaire, c'est la coutume qui entraine l'inertie passive, la peur de sortir du rang et de se singulariser. Chacun aligne son comportement sur celui des autres, on obéit par conformisme. La soumission à l'autorité s'est longtemps imposée par la force de la tradition. La désobéissance civile est pour Frédéric Gros un des moyens d'action les plus pertinents dans notre démocratie, aussi, tout au long de son essai le philosophe nous incite à abandonner les conduites conformistes qui sont si confortables et sécurisantes.

« Désobéir » nous entraine ensuite du conformisme au consentement qui est une obéissance libre, une aliénation volontaire, une contrainte pleinement acceptée.

Frédéric Gros ne défend pas la désobéissance à tout prix, ce serait aussi dangereux que de faire de l'obéissance une vertu inconditionnelle. Il s'agit pour lui de toujours savoir à quoi l'on obéit ou désobéit.

L'obéissance est confortable car on laisse les autres décider et penser à sa place, la responsabilité est un fardeau et l'obéissance permet de se décharger auprès d'un autre du poids de sa liberté.

Frédéric Gros interroge ce que signifient la démocratie et la désobéissance pour le sujet politique. Pour illustrer ses propos, il cite de nombreux auteurs et philosophes, de l'antiquité à nos jours, en s'appuyant sur des exemples concrets et réels afin de dégager une ligne de conduite à tenir.

Le philosophe américain Thoreau refuse de payer ses impôts au nom d'une certaine conception de la justice, il ne veut rient verser au fisc d'un état qui admet l'esclavage. La désobéissance civile, dont il va rédiger le manifeste, est l'acte réfléchi d'un homme chez qui l'éthique et le sens de l'avenir entrainent l'insoumission.

Il convient de s'interroger sur la nature de l'obéissance et de son illégitimité. C'est ce qu'expose Hannah Arendt dans son ouvrage, « Eichmnan à Jérusalem », où ce dernier apparait plus comme un exécutant contraint que comme un décideur antisémite. D'un point de vue philosophique Eichmann obéit illégitimement à une morale détestable. le danger est que chacun peut en rajouter dans son obéissance, ce qu'on appelle la surobéissance qui fait tenir le pouvoir politique mais les expériences totalitaires ont fait apparaitre des monstres d'obéissance. L'histoire nous apprend ainsi que la démocratie est plus souvent menacée par l'obéissance aveugle des citoyens que par leur désobéissance. Avec leurs procès, leur obéissance apparait inhumaine et la désobéissance comme une démarche d'humanité.

Frédéric Gros est souvent provocateur dans le but de réveiller les consciences et d'attiser la réflexion du lecteur pour le confronter à sa propre expérience. Finalement, dans cet essai qui est toujours clair, abordable, passionnant et qui comporte de nombreux textes et références historiques, le philosophe souligne combien le choix entre obéissance et désobéissance tient principalement à une affaire de responsabilité éthique. Il explique avec habileté les mécanismes de la soumission et de la résignation. La désobéissance civile, loin d'être une posture commode ou immature, est un moyen de questionner et de faire évoluer les lois sous une forme d'action politique acceptable ; elle n'affaiblit pas la démocratie mais au contraire la protège et la renforce. « Désobéir » n'est pas un essai faisant appel à la désobéissance mais il interroge sur ce que signifient la désobéissance et l'obéissance pour le sujet politique, comment s'opposer à ce qu'on estime être de mauvaises décisions. On peut donc accorder une valeur morale à l'acte de désobéissance. Cette responsabilité éthique doit conduire le citoyen à choisir ce qui offre le plus de possibilités de favoriser la justice et la liberté dans le monde. Cet essai a pour objectif de nous faire réfléchir et de nous inciter à garder une certaine distance critique par rapport à sa propre docilité et à rester attentif.

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Commentaire ajouté par DimitiV 2023-06-28T07:44:53+02:00
Pas apprécié

Ce livre m'aura donc permis de consolider mon opinion -opinion et non « conviction »- sur un certain nombre de choses qui ne sont pas indépendantes les unes des autres mais qui se renforcent même mutuellement. Il faut avoir le courage de le reconnaître : on ne peut logiquement prendre position vis-à-vis de l'une des facettes du problème si on tient à « ignorer », volontairement ou involontairement, toutes les autres.

A lire donc pour confronter ses « interprétations » personnelles à celles de l'auteur... et peut-être pour aller un peu plus loin que lui ! Le sujet est grave, il mérite donc qu'on l'analyse en profondeur. Malgré son relatif intérêt je n'ai pas personnellement aimé.

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Commentaire ajouté par MathildeHug 2023-05-27T12:06:32+02:00
Pas apprécié

Ce livre est d'une écriture déplorable. Ce ne sont que formules journalistiques dans l'air du temps avec au plus un léger vernis pseudo-philosophique. Dès la deuxième page, paginée 10, "gavés à mort", puis, page suivante, "fourgon de licenciés", et encore "redépart", "projet d'avenir" (sic !), plus loin "salaud", etc.

De surcroît, cette prose est au service d'une idéologie de gauche archaïque, marxiste, mâtinée d'altermondialisme, et d'écologisme.

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Commentaire ajouté par orane_echris 2023-04-13T16:32:05+02:00
Diamant

Une invitation à penser, un aperçu de ce qu'est la philosophie, sa puissance, sa nécessité.

Mon premier essai de philosophie, offert par mon professeur de terminale, et je ne me lasserai jamais de le recommander à toute personne intéressée par les mécanismes du pouvoir, ou tout du moins ce que la philosophie a à dire sur le sujet du conformisme, du progrès et de la liberté.

Merci à Frédéric Gros pour cet ouvrage clair et passionnant, qui m'a agréablement fait frétiller les méninges comme aucun autre auparavant.

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Commentaire ajouté par yvgheem 2021-04-08T09:33:27+02:00
Or

Une écriture simple sans être simpliste pour un sujet tout à fait d'actualité. Une étude clair sur les différents types d'obéissance et l'évolution de cette typologie dans l'histoire de la philosophie (sans être un livre d'histoire de la philosophie). Et une réflexion sur la désobéissance.

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Commentaire ajouté par Jelews 2020-01-09T23:04:21+01:00
Argent

Livre philosophique qui nous permet de réfléchir sur plusieurs thèmes. L'auteur s'est efforcé d'illustrer cette notion de "désobéissance" et "obéissance". Quelques procédés utilisés un peu lourd parfois mais dans l'ensemble c'est un bon livre.

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Date de sortie

Désobéir

  • France : 2017-08-30 - Poche (Français)

Activité récente

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Les chiffres

lecteurs 15
Commentaires 7
extraits 13
Evaluations 8
Note globale 6.88 / 10

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