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Où est-ce que tu vas ?
Deuxième fois qu’il abandonne le vouvoiement cette semaine. Ça me surprend un peu tout de même.
— Je crois qu’il va falloir qu’on me ramène. Je dors presque debout, lui réponds-je en étouffant un bâillement.
Il m’aide à me relever tout en prenant soin de laisser ses paumes sur mes hanches.
— Il est tard. Tu ferais mieux de rester ici.
Je souris faiblement et m’enveloppe dans le plaid. Il m’a dans la peau et je m’en réjouis. L’étape numéro un de mon plan est arrivée à son terme avec succès et j’en suis ravie.
— Vous savez, je ne vais pas pouvoir passer ma vie chez vous. Il va falloir que je rentre à un moment ou à un autre.
— J’ai pris l’habitude de t’avoir près de moi.
Sa voix est basse et rauque. Ses yeux fouillent les miens en quête d’une réponse, mais à quelle question, je l’ignore.
— Vous survivrez.
Je lui tapote l’épaule et me rends à ma chambre sans un mot de plus.
Afficher en entier— Je me demande bien qui pourrait t’intéresser.
Je lui lance un regard lourd de sens.
— Que dirais-tu d’une danse ?
l’interrogé-je.
Pour que tu tires tes propres conclusions sur mon déhanché.
Il rit, mais m’observe avec envie. Il appelle son collègue et lui dit quelque chose que je ne parviens pas à saisir.
— Je ne peux pas quitter mon poste, le patron est arrivé, me grimace-t-il.
— Qui t’a dit de quitter ton poste ?
Je prends appui sur le tabouret et me hisse sur le bar. Il a l’air surpris. Je lui tends ma main, qu’il prend, et monte à mes côtés sans trop réfléchir. Je l’attire à moi. De là où je suis, Rossi ne peut pas me louper. J’entame une danse sensuelle et il ne se fait pas prier pour suivre le mouvement. Ses doigts glissent sur mes hanches pour me maintenir plus près de lui, avant de se poser sur mes fesses. Les miennes tâtent la marchandise et parcourent son corps ferme tout en bougeant langoureusement. Nos visages sont proches et un sourire fiévreux est placardé sur le sien. Les gens commencent à
s’attrouper afin de reluquer notre petit show. Ils sifflent et hurlent des tas de choses plus ou moins légères. Il me retourne pour que l’on fasse face à notre public, mon dos collé à son torse. Je passe mes bras derrière sa nuque, consciente qu’ainsi, il a une vue imprenable sur mon décolleté. Mes fesses bougent contre son bassin que je sens se réveiller durement. Son souffle chaud balaye mon encolure avant que ses lèvres et sa langue tracent un chemin de baisers jusqu’à mon épaule, qu’il mord sans retenue. La chanson va prendre fin d’ici quelques secondes, alors je me retourne face à lui, renoue mes bras à son cou et colle ma bouche à la sienne. Il répond à ce geste au-delà de mes espérances, me plaquant contre lui avec fougue, jouant avec ma langue durement. Je crois que tout ça l’a rendu carrément dingue. On se détache rapidement à bout de souffle et à regret. Il me glisse un morceau de serviette dans la main et me dit que tout ceci n’était qu’un début ; un très bon début de préliminaires. Il pose une dernière fois ses lèvres sur ma joue puis m’aide à descendre du bar. Je lui sers une œillade ravageuse et un sourire étincelant lorsque je découvre son numéro de téléphone noté
sur le bout de papier. Je lance discrètement un regard au carré VIP. Rossi est debout, accoudé à la rambarde, les yeux braqués sur moi, un étrange rictus en coin étire ses lèvres. Il n’a pas dû louper grand-chose. Parfait. Je fais couler mes pupilles plus loin sans cesser de sourire et rejoins mes amies
à table en esquivant plusieurs types qui veulent un ticket pour danser avec moi
Afficher en entier— Quoi ? s’exclame-t-il.
— Rien, je trouve juste ça bizarre que tu m’emmènes au zoo. Je ne pensais pas que tu appréciais les animaux ni la populace.
Afficher en entier— Qu’est-ce que tu as encore fait ? me demande-t-il.
— Tu vas trouver ça bizarre, mais cette fois-ci, absolument rien
Afficher en entierQuelqu’un approche puis se plante devant mon bureau. Je lève les yeux avec un air blasé. Jessica me sourit faussement. Elle m’énerve, cette bécasse blonde.
— Maya, tu es convoquée, me dit-elle avec sa voix stridente et son expression narquoise. Dépêche- toi, ils sont dans la salle de conférence et ils n’ont pas toute la journée.
J’ai envie de lui mettre mon poing dans...
Calme-toi, ce n’est pas la peine de chercher les ennuis maintenant.
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