Destiny, tome 1 : Imparfaite

Une très bonne dystopie qui m'a rappelé la période Divergente/Hunger Games et cie. Célestine est un personnage qui a passé sa vie à être parfaite et devient la plus Imparfaite des Imparfaite suite à un acte pourtant naturel et logique. Le personnage apprend beaucoup à se méfier de cette société qui prône la perfection et qui est remplie elle-même d'imperfections. Les gens se montrent de moins en moins humains et ça donne une bonne morale sur une société qui cherche à tout prix le contrôle. Le droit à l'erreur ne semble plus exister alors que l'erreur fait partie même de l'apprentissage de chacun. Comment découvrir qui on est quand on nous interdit de faire des erreurs ?

J'ai beaucoup aimé que la famille de Célestine la soutienne malgré les épreuves qu'elle traverse, et que l'on voit des changements parmi ses proches, que chacun réalise ce qu'il ne va pas et réagit à sa façon.

Lu il y a déjà un petit moment, j'avais bien aimé mais ce n'était pas non plus un coup de coeur

J'ai bien aimé ce livre mais sans plus, le concept est très intéressant mais je trouve que tout est trop facile et il y a beaucoup de cliché, je ne me souviens pas d'avoir était vraiment surprise une seule fois.

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de dystopie alors j'étais un peu dubitative avant de me lancer, surtout que je le lisais en anglais, chose que je ne fais jamais vu que j'ai beaucoup perdu en anglais. Et au final, je me suis retrouvée happée par l'histoire dès les premières pages et je me suis rendue compte que l'écriture était belle tout en étant simple, ce qui m'a beaucoup aidée puisque les mots en anglais étaient très compréhensibles.

J'ai tout de suite accroché avec l'univers et les personnages. Des personnages qui m'ont vraiment surprise. Par exemple la mère de Celestine. Je ne m'attendais pas à l'aimer à ce point. Tout comme tout le reste de sa famille. Chacun réagit différemment par rapport à ce qu'il se passe, mais chaque logique est compréhensible. Chaque énervement, chaque peur, qui pourraient être agaçants, est bien expliqué, et ça, j'ai vraiment aimé.

Ce système avec les "Flawed" est vraiment bien trouvé et aussi incroyablement frustrant. C'est le genre de système qu'on a envie de détruire, c'est sûr. Avec des injustices si flagrantes et pourtant si... acceptées. Cela montre à quel point le travail de lavage de cerveau a été bien fait. Et l'auteure a réellement bien réussi à retranscrire tout ça.

Je me lance donc dans le tome 2, en sachant d'avance qu'il va me plaire.

Dans le monde de Célestine North, chaque citoyen doit être parfait. Si l'un d'entre eux commet la moindre erreur, il se voit marqué du sceau de l'Imperfection. Pour Célestine, sa vie est rythmée sur la Perfection. Pour elle, hors de question d'aller outre les règles. Sa vie est telle qu'elle est et jamais elle n'irait à l'encontre des règles. Et pourtant, elle se rend vite compte que finalement, le système est peut-être loin d'être parfait. Et si, au contraire, ceux qu'elle estime si parfaits ne le sont pas vraiment ?

Autant vous le dire de suite : cette dystopie se distingue de suite de celles que l'on a l'habitude de voir. Ici, même si la perfection semble être un point d'ordre, rien n'est plus imparfait que toutes ces règles et toutes ces lois. L'auteure a crée un univers tellement particulier et atypique, qu'il en devient très vite addictif !

Quand j'ai commencé ce roman, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je n'avais vu que des avis positifs, mais je ne savais pas de quoi traité le livre et du coup j'ai été très surprise, mais une très bonne surprise. Le sujet abordé est très ingénieux surtout dans la façon dont l'auteur l'amène. On voit une héroïne très forte, une vie qui ressemble beaucoup à la nôtre et une histoire attachante. On ne peut que s'attacher au personnage de Celestine et suivre son aventure. On a envie que d'une chose, c'est que tout ce dévoile et que cette jeune fille vive normalement.

M'a tenu en haleine. Le concept est génial, j'ai adoré certains points même si deux petits couacs m'ont un peu refroidis :

Spoiler(cliquez pour révéler)1. L'héroïne est trop niaise avec ce pseudo triangle amoureux alors que les 3/4 du livre ben on ne voit aucun des garçons.

Spoiler(cliquez pour révéler)2. Cette histoire de vidéo? C'était déjà cramé dès le début que c'était elle qui l'avait mais l'auteur a osé faire genre on était trop bêtes pour réfléchir et mettre la grande révélation dans le suivant? Zéro suspense, pour une mathématicienne elle est pas très réfléchie sur le coup.

Bref j'ai toujours tendance à rager sur des petits points négatifs mais globalement ce livre est bien construit, l'intrigue est là et je me réjouis de savoir comment le monde va évoluer!

Vous vous imaginez vivre dans une ville parfaite, où tous les habitants sont parfaits physiquement mais surtout moralement, où chaque moment d'imperfection est traqué, chaque action immorale : les mensonges, les trahisons, sont médiatisés et sévèrement punis ! La lettre I marqué à jamais au fer rouge sur la peau des condamnés.

Mais qu'est-ce l'imperfection ?

Le fait pour un jeune homme de vouloir retrouver ses parents même si ça lui est interdit , pour une femme de vouloir soulager les douleurs d'une mère ou encore pour une jeune fille de venir en aide à un vieux monsieur dans le bus.

Si l'imperfection est le fait d'être humain, qui donc ne veut pas le devenir.

Mais malheureusement tous ses actes "d'imperfections" mènent au même endroit, devant le juge Crevan, pour lui aucun acquittement tout le monde est coupable

Célestine est une jeune fille discrète qui n'a jamais fait aucun faux pas dans sa vie, pour son petit-ami elle est un modèle de perfection.

Alors comment et pourquoi se retrouve-t-elle enfermée dans cette cellule avec pour compagnie cet homme qui la fusille des yeux.

Elle ne comprends pas pourquoi le seul moyen pour elle de s'en sortir est celui de mentir et de devenir un monstre à ses yeux mais une héroïne au yeux de tous.

Et surtout, elle se demande comment personne n'a pu voir avant que la pire des imperfection résident au sein même du pouvoir. -

Celestine est parfaite. Elle est belle, ne dit jamais un mot plus haut que l'autre, ne pense jamais à mal, est logique et studieuse…. et elle a le petit ami parfait.

Célestine vit dans une société parfaite, en tout cas le gouvernement fait tout pour. Ceux condamnés pour fautes graves sont marqués à la vue de tous. Pour Célestine c'est une vie normale. Mais un jour tout bascule. Célestine va commettre l'acte impardonnable…. un acte de citoyenneté!

Cecelia Ahern est une auteure que je n'avais jamais lu. Là j'ai une dystopie qui prend aux tripes. Il y a tout ce que j'aime : une héroïne qui devient imparfaite, un univers plausible qui vous glace le sang, des valeurs véhiculées. J'ai un héroïne qui va évoluer par la force des choses. J'ai été touchée par le parcours dur de cette jeune fille. J'ai compatis à toutes ses interrogations sur le bien et le mal.

L'auteure nous dépeint une société qui part à la dérive. Et j'ai un symbole qui émerge sous les traits de Célestine. Une héroïne malgré elle.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue autour de la perfection et son contraire. Peut-on juger la perfection?

L'auteure nous met face à des actes dits "citoyen" pour démontrer l'ampleur du mal de cette société.

Très bien joué pour Cecelia Ahern. Un premier tome coup de cœur, addictif. J'ai dévoré et enchaîné sur le second tome.

https://enviedeliredotblog.wordpress.com/2020/04/26/destiny-tome-1-cecelia-ahern/

Malheureusement, je suis mitigée par rapport à ce premier tome. J’aime beaucoup les dystopies mais plusieurs éléments m’ont déplu dans ce livre.

L’intrigue m’a plu dans l’ensemble. Il y a de très bonnes réflexions (notamment le contrôle de la population par les média). Ce qui m’a plu aussi c’est le côté perfection : le citoyen qui doit être un modèle au quotidien et qui peut être exclu de la société du jour au lendemain (avec les dérives que cela implique puisque certains procès sont truqués d’avance et des juges se servent de leur profession afin de régler des affaires personnelles et servir leurs propres intérêts).

Mais selon moi, il y a un manque d’originalité dans ce premier tome. On retrouve beaucoup d’éléments récurrents dans le genre de la dystopie : l’oppression de la société ; la fille qui devient un symbole de la société sans avoir rien demandé à personne (comme Katniss) ; le système de différentes castes ; le contrôle par les média etc.

De plus, je ne me suis attachée à aucun personnage. J’en ai apprécié plusieurs (notamment Célestine et la journaliste Pia Wang) mais je n’ai pas trouvé que l’auteure avait beaucoup travaillé ses personnages. Si j’ai compati à Célestine, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle.

Le dernier élément qui m’a le plus déplu c’est l’écriture en elle-même. Impossible pour moi de savoir si cela est dû au style de l’auteure ou à la traduction française mais j’ai vraiment eu du mal. Je n’ai pas trouvé l’écriture fluide et la syntaxe ne m’a pas convenu. A plusieurs reprises, j’ai dû relire une phrase plusieurs fois avant de passer à la suivante. Il y a beaucoup de phrases non verbales ou qui contiennent uniquement un seul mot. Je n’ai vraiment pas accroché au style…