Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 946
Membres
1 009 078

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Destroyprincess

Extraits de livres par Destroyprincess

Commentaires de livres appréciés par Destroyprincess

Extraits de livres appréciés par Destroyprincess

On pourra même encore considérer comme un progrès que le sujet psychotique parvienne à se réinsérer dans une vie « commune », même si c’est au prix de la réduction parfois complète de ses ambitions, et on pourra admettre qu’il se garde, qu’il se protège des rencontres de la tuchè, car prohiber le risque ne prend pas, ici, le même sens que pour le sujet névrosé.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-06-2019
« Ma vie n’est pas un roman. C’est une longue chaîne de négociation avec moi-même, de colmatage de brèches et de petites satisfactions. Ma mère, mon métier de médecin, mes amis, mes hommes, mon refus du mariage et de la maternité. J’avance comme je peux, j’essaie de ne pas trop regarder en arrière, je suis seule à connaitre le prix de mes choix et de mes désistements. Je ne suis pas un livre ouvert à tous vents, j’ai besoin de mes secrets comme des vêtements dont je me pare. Comme des chaussures à talons hauts qui me font paraître plus grande que je le suis en réalité. »
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-06-2019
Um cria les derniers mots, la foule se leva et l'acclama avec enthousiasme. Esta sentit son coeur vibrer au diapason de celui de ses voisins. il ne leur avait pas fait l'injure de négliger leur intelligence. Il n'était pas venu leur imposer une ligne de conduite. Il expliquait, prenait le temps, donnait des détails, traduisait pour eux les textes des Nations Unies, il leur expliquait l'organisation du monde des Blancs, cette nébuleuse dont ils subissaient le joug sans en comprendre le sens, tout cela en bassa, en leur langue. L'homme s'adressait à leur coeur, et aussi à leur raison, faisant confiance à leur intelligence. Et ils l'entendaient. Oh oui, ils l'entendaient !
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-06-2019
On me dit qu’il faut interroger l’araignée, les ancêtres, les étoiles, que sais-je pour connaître l’origine du mal. Je sais depuis longtemps qu’il n’y a que deux sortes de maladies. L’une qui attaque le corps et contamine l’esprit et l’autre qui attaque l’esprit et pollue le corps. Nous sommes un tout, indivisible.

L’amour maternel n’est pas le paradis que tu crois, il ne nous console pas de tout, loin de là. Les enfants trichent, mentent et nous déçoivent, comme chacun. La maternité est comme la vie, en nuances de gris, et beaucoup trop souvent, le gris vire au noir. Tu sais, cet être que tu mets au monde, peut aussi être celui qui te portera les pires blessures de ta vie. Les pires d’entre nous, les assassins, les lâches, même ceux-là ont une mère ; Pense y avant d’idéaliser la maternité. Une fois qu’il est sorti de ton ventre, l’enfant ne t’appartient plus. Chaque enfant naît avec son propre cœur.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
A chaque moment de la vie, nous devons nous soumettre à un code de conduite, avec ses signalisations particulières, ses feux verts, ses feux rouges, ses stops et ses dangers… Si nous ne les respectons pas, nous risquons des accidents qui peuvent coûter la vie.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Moi si j'étais un garçon je serais un type drôle, fin, pas du tout macho. Et je verrais tout de suite que je suis une fille formidable!
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
- Quoi ?? Tu me trouves pas assez vieille ??
- J'en ai assez de tes fantasmes de femme cougar !
- Je retourne chez ma mère !
non c'est moi !
- Non c'est moi !
non, moi !
- Non c'est moi.
non c'est moi
- Non c'est moi qui retourne chez ma mère !
non c'est moi qui retourne chez Ta mère !
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 28-05-2019
Sous mon sourire ironique s'écroulait tout l'édifice de la révélation divine.Impossible pour un scientifique, un savant, de croire que le monde avait été créé en un jour, l'homme pétri de limon, la femme tirée d'une de ses côtes. Le Jardin d'Eden, Eve croquant la pomme sous le rire satanique du serpent, tout cela n'était plus pour moi qu'un charmant conte de fées. La science actuelle offrait des origines de la vie, une conception toute différente : le développement, au cours de millions d'années, de la nébuleuse primitive;
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 28-05-2019
C'est elle (Kate) qui puise pour moi dans sa propre bibliothèque de bons livres tels qu'Ivanhoé ou Quentin Durward. Et je sais aussi qu'il existe dans cette même bibliothèque, pour les avoir lus en cachette avec avidité, des romans où le héros, un beau ténébreux, tombe à genoux au dernier chapitre devant une pure jeune fille en robe de satin blanc qu'il avait jusque-là fort maltraitée.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Notre coeur est double. Il existe un coeur de chair et un autre, secret et céleste, qui enveloppe le premier, de même que son parfum entoure une rose.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Du coup, après les va-t-en-guerre et les romantiques, c'était au tour des esprits réfléchis et circonspects d'applaudir le même homme. La voix mâle et les talents oratoires de Démosthène faisaient le reste. Il prenait son auditoire au ventre et le lâchait plus. Il ne débitait ni plus ni moins de sornettes et de grands mots creux que la plupart des hommes politiques de toutes les époques, mais il le faisait à la perfection. Il y avait longtemps qu'il ne croyait plus une seule syllabe de ses discours, mais il les assenait avec la conviction d'un acteur de haute volée. Même Bousphoron, même Basile subissaient alors son charme. Démosthène était sympathique. Démosthène était chaleureux. Démosthène était humain. Il incarnait pour chacun le frère, l'ami, le compagnon d'armes, et pour les plus âgés le fils ou le gendre idéal... Tout cela n'était qu'un faux-semblant, il avait livré son ami Hélianthos aux Turcs, il avait trahi sa patrie, il avait bafoué sa femme, il avait assassiné un malheureux infirmier à Brindisi, mais nul n'en savait rien, et l'imprudent qui se serait levé pour dire la vérité se serait fait écharper par la foule. Il n'y avait pas de meilleur candidat que Démosthène. Si rien ne venait entraver son ascension, il serait élu triomphalement à la boulê et il entrerait bientôt au gouvernement.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
Albert connaissait le mot "neurasthénie", il se renseigna, posa des questions ici et là, recueillit encore "mélancolie", "dépression", "lypémanie", tout cela ne lui fut pas d'une grande utilité, l'essentiel était sous ses yeux : Édouard attendait la mort et, quel que soit le temps qu'elle mettrait pour venir, c'était la seule issue possible, moins qu'un changement, la simple transition d'un état à un autre, acceptée avec une patience résignée, comme ces vieillards silencieux et impotents qu'on finit par ne plus voir et qui ne surprennent plus que le jour où ils meurent.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
Albert le voyait bien, M. Péricourt avait une manière de vous transpercer du regard, de conserver sa main dans la vôtre une fraction de seconde supplémentaire, et même de sourire... Rien d'habituel dans tout cela, il devait être en acier, une assurance hors du commun, c'est parmi ces êtres-là que se recrutaient les responsables du monde, par eux que venaient les guerres. Albert prit peur, il ne voyait pas comment il parviendrait à mentir à un homme pareil.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
Elle a remonté les cartons vides de la cave, douze, démonté les meubles qui lui appartiennent, la table en pin, les trois éléments de la bibliothèque, le lit. Elle ne sait pas pourquoi elle s'encombre encore de tout ça, sauf pour le lit, elle tient à son lit, ça, c'est quasiment sacré. Quand tout est à plat, elle regarde l'ensemble, dubitative, finalement, une vie, ça ne prend pas tant de volume qu'on croit.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
J'ai une bonne nouvelle et une mauvaise. La bonne, c'est que la garde à vue est levée. La mauvaise, c'est que vous êtes en état d'arrestation pour meurtre.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Votre corps est constitué d’un nombre limité d’atomes : carbone, hydrogène, oxygène, etc. Donc si on prend cette machine, il n’y a aucune raison pour qu’elle sépare ces atomes et les envoie à des milliers de kilomètres. Tous les atomes d’oxygène sont identiques, donc ce qu’elle fait, c’est qu’elle envoie le plan de montage de votre corps à l’autre bout du rayon, puis elle vous réassemble avec les atomes qu’elle trouve sur place. Donc s’il y a du carbone et de l’hydrogène sur la planète où elle vous fait arriver, elle vous reconstruira avec ce qu’elle aura sous la main, et vous obtiendrez un résultat identique.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
C'est pour cette raison que nous craignons le zombie. Le zombie ressemble à un homme, il marche comme un homme, mange et évolue normalement, mais il est dépourvu d'étincelle. Il représente le doute qui ronge le coeur du croyant le plus fervent: malgré toutes tes jolies chansons et tes vitraux, voilà ce que tu es vraiment. De la viande titubante. Notre véritable crainte des zombies n'est pas qu'ils nous mordent et nous fassent devenir l'un des leurs. Ce que nous redoutons, c'est d'être déjà des zombies.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
Chaque fois qu'il se dévoile - l'espoir, s'entend - des mains surgissent pour l'agripper violemment, tant elles craignent de ne jamais le revoir. Ils agissent de la sorte sans savoir que leur angoisse effraie l'espoir, justement. Et l'espoir, de son côté, ignore que c'est la rareté de ses visites qui pousse la foule à se jeter sur lui, à mettre en pièces ses vêtements. Tandis qu'il se débat pour retrouver sa liberté, des morceaux de tissu restent dans les mains de certains. Ces lambeaux ne durent malheureusement que quelques heures, un jour, plusieurs, une semaine, plusieurs, selon la taille du fragment dont chacun a pu s'emparer.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
- Alors ? Plus fortes que les hommes, les femmes ? Les premières études de notre comportement face à ce bug semblent le montrer.



- Effectivement... Et sans tomber dans des généralités faciles, on constate une capacité de résilience plus marquée chez les femmes, une lucidité plus aiguë aussi... L'éternel argument de la mise au monde d'enfants permet aux femmes d'éprouver la puissance de leur corps et de leur esprit, en puisant au plus profond de leurs ressources intellectuelles... Ce qui fait défaut aux hommes actuellement, ce sont des modèles d'identification positifs. L'épreuve du bug les rend plus démunis, plus brouillons dans la résolution des problèmes.... Les faillites des hommes d'état et leur remplacement par des femmes est assez significatif.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 27-05-2019
Avant propos : L'histoire qui suit est une idylle d'adolescents. Ça peut vous paraître idiot. Mais cette histoire n'est pas pour vous. Elle est pour celui ou celle que vous étiez autrefois. L'ado de seize ans mal dans sa peau qui pouvait être transporté ou anéanti par un seul mot, un seul regard. Celui qui n'avait d'autre perspective que l'introspection. Celui qui était sûr que les chansons qu'il écoutait avaient été écrites spécialement pour lui. Alors, s'il vous plaît, ouvrez ce livre en vous mettant dans la peau de cet ado sujet au coup de foudre et qui se prenait bien trop au sérieux.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
Je suis né à Portland, dans l'Oregon, en 1959, dans une famille d'intellectuels fauchés. Mon père était instituteur et ma mère graphiste. J'ai deux soeurs, Anny est née en 1960 et Teresa en 1962. Depuis tout petit, je dessine tout ce que je vois. J'ai découvert la caricature le jour où mon père a rapporté un exemplaire de Mad confisqué à un élève. Je suis un ennemi de la religion depuis ce jour. En CM2, j'ai intégré une école "alternative", où j'ai passé les huit années suivantes à dessiner des bd. Mes premiers personnages étaient, entre autres, Piggola, un cochon grivois, et Seanso, un bébé baveux et crétin. Au lycée, j'ai commencé à faire des illustrations pour les hebdos underground du coin, payées 5 $ pièce. Après, j'ai glandé pendant un an, fait du théâtre et dragué des actrices plus vieilles que moi, c'est environ à cette époque que j'ai été dépucelé. J'ai fini par être admis à l'école des arts visuels de New York, et j'ai quitté la ville au moment où mes parents se séparaient. L'école d'art m'ennuyait, j'ai laissé tomber à la fin du premier semestre.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
Toutes les salles d’attente que nous fréquentons ont des puzzles. A première vue, cela semble anodin… Une façon comme une autre de tuer le temps en patientant. Mais je réalise que je n’ai jamais vu de puzzles dans un autre cabinet médical. Je pense que c’est à cause de la fréquence des visites, parfois quotidiennes. On peut placer huit ou neuf pièces, revenir le lendemain et trouver le même puzzle qui nous attend, un peu plus complet.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
M57 est une nébuleuse de la constellation Lyra. C’est une bulle de gaz propulsée dans l’espace par une étoile mourante… Du gaz qui formera un jour une nouvelle étoile, avec des nouvelles planètes… Une nouvelle opportunité pour la vie. Elle est également presque identique au scan IRM d’une tumeur du cerveau mourante. […] C’est étrange de voir comment le spectacle de la mort laissant la place à la vie peut être similaire à des échelles si monstrueusement différentes.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
La chimio tue les bonnes cellules comme les mauvaises. Maman a besoin de fabriquer plus de globules rouges… Mais pas trop. Des médicaments pour grossir, d’autres pour mincir. ProcritTM, LovenoxTM, ColimadineTM, une infâme mixture de marques déposées imprononçables.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 27-05-2019
Le fou serait il donc la condition de survie de l'espèce ? Le bouc émissaire sur lequel la communauté réunie colle tous ses péchés et qu'elle sacrifie au nom de la survivance ? Le prétexte à la folie officieuse de tous les autres.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 26-05-2019
Sur l'enclos flottant, les hommes ont arrêté de travailler. Dans les caisses, certains poissons frétillent encore. Les hommes sont debout, tournés vers l'ouest, comme les tournesols du soir. Aucun ne parle. Ils contemplent la digue et, tout autour, la poussière qui retombe lentement sur l'eau calme.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


  • aller en page :
  • 1
  • 2
  • 3

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode