Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 600
Membres
1 013 154

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Patrick ne lui dit pas ces trois petits mots : il ne l’avait toujours pas fait depuis que Jono lui avait avoué son amour, la veille de Noël. Profondément enfouis, il les exprimait par ses actes comme ses petits gestes, sans jamais les évoquer. Une part de lui avait trop peur de les dire et de perdre ensuite ce qui lui était le plus cher.

Afficher en entier

- Allez tous vous faire foutre, avec vos putains de guerres. Si Chicago se retrouve à l’épicentre de votre Ragnarök, je ne toucherai jamais mon bonus annuel, parce que le gouvernement s’en servira pour payer les dégâts.

- On a les dîmes, lui rappela Jono.

- La ferme, allons bousiller la fête.

Afficher en entier

Jono prit les choses en main ce matin-là, alors que le Magister aurait préféré rester au lit. Il l’aida à sortir de la douche, s’assura qu’il se brosse les dents, lui fit un thé au lieu d’un café… ce que Patrick prit pour de la pure trahison. Sur la route du Eiketre, il se plaignit de ne pas avoir eu son café, ce qui ne l’empêcha pas de boire ce foutu thé.

Afficher en entier

« Il desserra juste assez les doigts pour permettre au connard de lui répondre.

— Va te faire foutre ! fut tout ce qu’il obtint pour sa peine.

— Mouais, non, t’es pas mon genre. J’aime les roux. »

Afficher en entier

Si on filtrait la foule pour ne garder que les fidèles, cet endroit aurait pu être une sorte d’autel à la gloire du dieu en train de servir de la bière et de parler à voix forte avec les habitués qui buvaient leur poids en hydromel.

Thor était de loin l’homme le plus grand de la pièce, avec ses larges épaules et des bras musclés qu’il exhibait dans un t-shirt trop étroit. De toute évidence, le temps glacial ne le dérangeait pas. Ses cheveux d’un roux très pâle avaient presque l’air blonds dans la lumière. Ils cascadaient librement sur ses épaules dans un enchevêtrement de boucles qui se fondaient dans une épaisse barbe plus foncée. Accueillant et ouvert avec ses clients, il riait avec eux de tout son être, un éternel sourire aux lèvres.

Si la magie de Patrick n’avait pas été aussi saturée par l’avertissement écrasant qu’il était en présence d’un dieu, il aurait pu se laisser convaincre par la performance de Thor. Mais il savait à quoi s’en tenir. Ainsi, lorsque le regard bleu et intelligent de l’immortel balaya la foule jusqu’à s’arrêter sur lui, le Magister en oublia presque de respirer.

Je déteste être dans le rôle de la proie.

Afficher en entier

— C’est un zoo ? demanda Wade. Mais s’ils décident de manger les animaux ?

— T’inquiète, ils vont déjà commencer par nous manger nous, répondit Patrick.

— Je ne suis pas mangeable. Qu’est-ce qu’on fait ?

— Vous mourez, dit un nouvel intervenant.

Patrick tourna vivement sur ses talons et leva sa dague en direction de la nouvelle menace.

— Hadès.

Jono se tourna à demi, restant entre les deux autres et le dieu qui venait vers eux. Les chiens des enfers se mouvaient autour de l’immortel en déplacements sinueux, leurs yeux rouges rivés sur leurs proies.

Le dieu grec de l’Outre-Monde portait un costume sous un long manteau en laine saupoudré de neige. Ses cheveux sombres étaient coupés avec style, ses yeux noirs pareils à deux trous dans son visage à la pâleur cadavérique. Jono ne gardait de lui que de vagues souvenirs datant de l’époque où il était retenu en otage par Ethan pour le rituel sacrificiel. La menace fut suffisante pour que Fenrir prenne le dessus.

Afficher en entier

Avant que Jono n’ait le loisir de répondre, la porte de la chambre d’hôtel s’ouvrit. Il se tortilla légèrement pour regarder par-dessus son épaule et vit Wade entrer, une main plaquée sur les yeux et l’autre refermée sur un désodorisant qu’il avait dû piquer dans un chariot de nettoyage.

— Vous avez intérêt à être décents, les prévint Wade.

— Ça va, marmonna Patrick.

L’ado écarta les doigts et entrouvrit un œil. Ensuite, il fronça les sourcils et commença à appuyer furieusement sur le poussoir du désodorisant.

— Vous êtes dans mon lit. C’est l’autre, le vôtre !

— On peut faire l’échange.

— Non, vous pouvez me prendre une chambre.

Patrick leva la tête et loucha sur l’ado :

— Tu as volé ce truc ?

Wade, debout au pied de leur lit, désodorisa les draps en énonçant clairement chaque mot :

— Je. Veux. Ma. Chambre.

Les yeux de Jono se mirent à larmoyer. Il éternua.

— Je vais te la payer. Sors maintenant, qu’on puisse s’habiller.

Afficher en entier

ls en avaient presque terminé lorsque le vent forcit, la brise charriant un discret relent de pourriture et d’amertume. Cette fragrance amère lui rappela un peu l’odeur de Patrick ; aussitôt, Fenrir poussa un hurlement d’avertissement qui retentit dans son âme.

Jono réagit d’instinct, chopant Austin pour l’éloigner de la plaque d’égout que l’autre homme s’apprêtait à marquer.

— Dispersion !

Leur vitesse surnaturelle leur permit d’éviter les quatre carreaux d’arbalète qui fendirent l’air, s’abattant sur l’asphalte et une voiture, inoffensifs. Une odeur d’argent et d’aconit agressa le nez de Jono, dont les yeux s’emplirent de larmes. Il balança Austin à couvert derrière une voiture garée de l’autre côté de la rue.

— Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? siffla Austin. Qui se sert de putains d’arbalètes ?

— T’aurais préféré qu’ils aient des flingues ? rétorqua Jono.

Austin se décomposa :

— Non.

Afficher en entier

Des doigts froids se saisirent de son menton et s’enfoncèrent dans la peau de sa mâchoire. Le pouvoir qui émanait des yeux de Marek lui fit aussitôt redouter que le voyant perde une autre couleur, le rapprochant irrévocablement du moment où il perdrait la vue et sa santé mentale. C’était le prix que chaque voyant devait payer pour son don.

— Va à Chicago. Les Aesir t’attendront.

Le Magister ressentit le vif besoin de frapper quelque chose en apprenant qu’il allait devoir se cogner les dieux nordiques.

La présence de l’immortelle disparut à l’instant où la porte de son bureau s’ouvrit. Les genoux de Marek cédèrent ; Patrick l’attrapa sous les aisselles pour l’empêcher de tomber. Tout en jurant, il réinstalla le voyant dans son fauteuil.

— Patrick ? l’appela Setsuna après avoir franchi la barrière de silence.

Afficher en entier

T'es qu'un foutu entêté. Arrête de faire ton Patrick! (Léon à Jono)

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode