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Dans le Pacifique, un yacht, le Sloughi, est en perdition. A bord, quinze enfants de huit à quatorze ans. Pas un adulte avec eux ; le bateau a rompu mystérieusement ses amarres dans un port de la Nouvelle-Zélande alors que les enfants s'apprêtaient à entreprendre une croisière, et que tout l'équipage se trouvait à terre. La tempête précipite le Sloughi sur des écueils et les enfants, non sans peine, arrivent sur une île déserte. Les longues " vacances " commencent... Pour subsister, les enfants n'ont rien, que leur courage : ils chassent, pêchent, inventent des pièges, dressent des animaux, cultivent. Hélas ! des rivalités divisent la petite colonie, les caractères se heurtent, la scission est accomplie quand de redoutables bandits abordent le rivage. Une lutte implacable s'engage : enfants contre hommes sans foi ni loi... De multiples aventures, l'intelligence et la force de caractère des jeunes héros font de Deux ans de vacances un beau roman, très attachant.
Il était onze heures du soir. Sous cette latitude, au commencement du mois de mars, les nuits sont courtes encore. Les premières blancheurs du jour ne devaient apparaître que vers cinq heures du matin.
A l'arrière du Sloughi, trois jeunes garçons, âgés l'un de quatorze ans, les deux autres de treize, plus un mousse d'une dizaine d'années, étaient postés à la roue du gouvernail. Là, ils réunissaient leurs forces pour parer aux embardées qui risquaient de jeter le yacht en travers. Et même, un peu avant minuit, un tel paquet de mer s'abattit sur le flanc du yacht que ce fut miracle s'il ne fut pas démonté du gouvernail.
C'est le premier Jules Verne que j'ai eu l'occasion de lire et je peux le dire, sûrement pas le dernier. J'avais hâte de découvrir cet auteur qui a tant marqué la littérature. Peut-être ai-je commencé avec son plus compliqué ?
Quand je parle d'œuvre compliquée, ce n'est pas dans la plume, ni dans les actions. Je l'ai trouvé compliquée à lire tout simplement parce que c'est une œuvre à portée didactique dans lequel Jules Verne tente d'expliquer et de créer un guide de la survie. Sachant que mon édition contient le texte intégral, je me suis retrouvée face à des longueurs et des longueurs d'explications en tout genre sur la faune et la flore. Honnêtement, je ne comprenais pas tout ce que je lisais à ces moments là et ils étaient tellement nombreux que le roman prend rapidement une dimension lassante.
Néanmoins, j'ai beaucoup aimé suivre l'aventure de notre groupe d'enfants. C'était intéressant de voir les différences de caractère et la capacité de survie de ceux-ci face à des situations dont ils n'avaient pas forcément le contrôle.
Le livre démontre aussi la société du 19eme siècle puisque les enfants recréent malgré eux la société adulte dans laquelle ils ont été éduqués sans jamais remettre en cause cette autorité. Par exemple, Moko par sa couleur de peau noire est tout le temps écarté du groupe sans pouvoir de décision. On a aussi des rivalites entre les nationalités liées à la guerre.
Finalement, ce livre est certes un livre qui présente des enfants mais pourtant, on croirait voir des adultes. Ils ont des connaissances accrues, une discipline stricte, des talents variés. Bien sûr, ça ne semble pas très vraisemblable mais ça joue le jeu d'un roman de survie après un naufrage. J'ai passé un très bon moment !
Le plus vieux roman de ma pal. Je l'ai depuis mes 16 ans... Livre que j'avais pu acheter au musée de la maison de Jules Verne il y a des années. Très contente d'avoir enfin lubce livre malgré que ce ne soit plus vraiment mon type de lecture.
J'ai du lire ce livre pour l'école et aucune page n'a été une partie de plaisir à lire. En lecture, je ne suis pas difficile mais là, ça m'a vraiment déçu. A part la bande de bandits à la fin, les aventures sont plates, voir inexistantes.
Jules Verne nous raconte l'histoire de 15 adolescents de 8 à 14 ans échoué sur une ile, et comment ils se débrouillent pour survivre , lecture plaisante on s'attache à eux et on se demande si ils vont arriver à survivre et retrouver leurs familles
J'avais beaucoup apprécié ce livre étant ado. En relisant ce livre bien des années plus tard, je l'ai trouvé simpliste dans son déroulement, les personnages assez caricaturaux, avec une certaine dose de pathos mal venu. À réserver j'imagine pour une audience jeune.
J’ai lu ce livre en cours de 5ieme, et 5 ans plus tard je m’en rappelle toujours aussi bien. Une excellente histoire, des personnages attachants, j’ai hâte de le relire… Je pense que c’est un chef-d’œuvre que tout le monde devrait avoir lu ne serait-ce qu’une fois !
Livre lu et relu dans mon enfance que je viens de retrouver avec émotion. Que de souvenirs, d’espoirs ( j’ai longtemps rêvé d’échouer sur une île déserte…)
Jules Verne est un auteur qui m’a donné la bougeotte. Envie de voyager, d’explorer, de découvrir. C’était le grand ami de la petite fille solitaire que j’étais, je lui dois ma curiosité sans limite
Mes premières lectures : Deux ans de vacances, L’île mystérieuse, Les enfants du Capitaine Grant, L’école des Robinsons m’ont ouvert la porte d’un monde d’aventure, d’inconnu, d’imaginaire dont j’avais tant besoin .
Je ne vous raconterai pas l’histoire beaucoup d’amis babeliotes l’ont très bien fait avant moi.
Je l’ai ouvert hier soir et dès le premier chapitre : « La
tempête. - Un schooner désemparé. - Quatre jeunes garçons sur le pont du sloughi. - La misaine en lambeaux.-Visite à l’intérieur du yacht.- Le mousse à demi étranglé. – Une lame par l’arrière.- La terre à travers les brumes. – Le banc de récifs.» La magie est revenue. Un parfum d’aventure et d’évasion m’ont emporté comme la première fois.
Merci Monsieur Jules Verne pour ces heures de bonheur.
Résumé
Dans le Pacifique, un yacht, le Sloughi, est en perdition. A bord, quinze enfants de huit à quatorze ans. Pas un adulte avec eux ; le bateau a rompu mystérieusement ses amarres dans un port de la Nouvelle-Zélande alors que les enfants s'apprêtaient à entreprendre une croisière, et que tout l'équipage se trouvait à terre. La tempête précipite le Sloughi sur des écueils et les enfants, non sans peine, arrivent sur une île déserte. Les longues " vacances " commencent... Pour subsister, les enfants n'ont rien, que leur courage : ils chassent, pêchent, inventent des pièges, dressent des animaux, cultivent. Hélas ! des rivalités divisent la petite colonie, les caractères se heurtent, la scission est accomplie quand de redoutables bandits abordent le rivage. Une lutte implacable s'engage : enfants contre hommes sans foi ni loi... De multiples aventures, l'intelligence et la force de caractère des jeunes héros font de Deux ans de vacances un beau roman, très attachant.
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